1 Décembre 2021
Qui sont sont ceux qui refusent l'Europe de Bruxelles ? Des nations orgueilleuses vaniteuses, qui voudraient perpétuer leur passé et ses meilleures valeurs contre un prétendu « sens de l'histoire » qui serait irrésistible ? Ou à l'intérieur de ces nations les fractions importantes de peuples sont encore conscientes de la grandeur de ce qui été réalisé de noble et de grand depuis 25 siècles par leurs ancêtres. Quand un homme comme Zemmour se dresse contre ce destin tragique, voyez comme il est combatu, avec quel acharnements par les coalisés du nihilisme.
La commission de Bruxelles est faite de fonctionnaires technocrates qui ne croient plus en rien, sauf aux fluctuations du marché économique mondial ?
Ce sont ces gens là qui en parfaite bonne conscience calcinent les terroirs de la civilisation chrétienne où se sont élaborées les valeurs inspirées du christianisme : le respect des droits humains, l'esprit de charité que tous les péchés humains n'ont pas pu extirper de nos âmes.
Aujourd'hui, de pseudo élites dirigeantes tels des barbares se font les Attila de ces valeurs, mais en douce, en cols blancs qu'elles sont.
L'article que je vous propose de lire ci-dessous, informe de ce projet ceux qui n'en sont pas encore conscients. Il s'agirait de supprimer le nom même d'une grande fête plein de sens la fête de Noêl. « il serait ainsi préférable d’utiliser les termes « période de vacances » à ceux de « période de Noël ».
Ce propos révèle le but poursuivi depuis de nombeurs années, faire de Noël (pour la Pâques c'est déjà fait depuis longtemps (les vacances de printemps!) une période de divertissements, et de jeux comme n'importe quelle période de « vacances ». Oui, « Vacances », carnaval, etc.
Or le choix de ce mot est révélateur de l'idéologie de ceux qui les prônent. L'étymologie révèle bien autre chose que ces messieurs veullent faire croire. (
ÉTYM. 1594; vacance (de la foy) « manque », 1531, au sens I, 1; de vacant.) |
En politique l'étymologie est encore plus éloquente :
(En politique). | La vacance du pouvoir : situation, période où les organes institutionnels du pouvoir politique ne sont pas en mesure de fonctionner |
Il s'agit ici de l'esprit. On parle de vacance de l'esprit quand celui-ci s'est absenté, quand rien n'a plus de signification, ni la vie, ni la mort, ni le courage, ni l'admiration, etc. Nous n'avons plus guère actuellement, et ce n'est point par hasard, le sens de la grandeur, du tragique, de la charité.
De grands écrivains, Nietzsche, Ionesco ont décrit, mais c'est déjà il y a longtemps (c'était avant) l'horrible saveur du néant qui nous est offert en pature et qui pue l'odeur de la mort.
Il faut lire l'article, qui nous met le visage dans l'ordure. (Le Scrutateur).
Au nom de l’inclusivité, un document de la Commission européenne invite à ne plus utiliser le mot « Noël ». Le numéro 2 du Saint-Siège y voit une « annulation de nos racines » chrétiennes.
« Effacer Noël n’est pas la façon de lutter contre la discrimination », affirme le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, réagissant à la sortie d’un document interne de la Commission européenne qui invite à ne pas utiliser certains termes, dont « Noël », le 30 novembre 2021. Interrogé parVatican News, le “numéro 2” du Saint-Siège voit dans « l’annulation de nos racines » et des différences un grand danger pour les personnes.
Un document commandé par Helena Dalli, commissaire européenne à l’Égalité, suggère de privilégier en interne, au nom de l’inclusivité, certaines expressions. Selon le document – dont le média italien Il Giornale s’est fait l’écho -, il serait ainsi préférable d’utiliser les termes « période de vacances » à ceux de « période de Noël ». De même, il faudrait éviter lors d’une réunion d’employer les mots “Mesdames et Messieurs” pour préférer une formule neutre : “Chers collègues”.
Ces révélations ont suscité une vive réaction du côté du Vatican. Le secrétaire d’État du Saint-Siège a signifié sa désapprobation dans une courte vidéo diffusée sur le portail Vatican News. Reconnaissant d’abord que le « souci d’effacer toute discrimination est juste », le cardinal Pietro Parolin a déploré la méthode employée par la Commission européenne pour y parvenir.
Une « annulation de nos racines »
Pour le haut prélat italien, ces préconisations effacent les différences et tendent vers l’uniformisation. Plus encore, elles vont selon lui à l’encontre de la réalité. « Puis il y a l’annulation de nos racines, notamment en ce qui concerne les fêtes chrétiennes, la dimension chrétienne de notre Europe », a-t-il ajouté. Pour lui, cette tendance qui détruit la différence et les racines signifie au final « détruire la personne ».
Sur son compte Twitter, la commissaire Helena Dalli a tenu à réagir aux « inquiétudes » concernant ses “Lignes directrices sur la communion inclusive” en fin de matinée. Elle a promis de les examiner et de mettre à jour son document prochainement.
Ah quel farouche bruit font dans le crépuscule, les chênes qu'on abat pour le bucher d'Hercule.
Victor HUGO.