21 Octobre 2021
Cet article ne plaira pas à tout le monde, et en tout cas pas à madame Rokaya Diallo, ni aux clubs féministes d'Europe enragés dans la lutte contre le sexe prétendu fort.
Pourtant il se passe dans le monde des choses contraires aux thèmes rebattus de la cancel culture, et de « l'esprit » Woke .
Bonne lecture, mes amies, et à vous aussi, messieurs qu'on voudrait asservir à l'esprit soi-disant révolutionnaire. LS.
http://grat.over-blog.com/article-la-revolte-des-hommes-battus-par-leurs-femmes-115637079.html
Ils ne veulent plus se laisser faire à la maison. Victimes de violences dans leur propre foyer au Kenya, certains hommes ont vécu de véritables drames personnels qui ont alimenté la rubrique des faits divers.
Daily Nation, le journal de Nairobi, la capitale du Kenya, rapportait récemment l’histoire d’un homme lacéré au visage par sa femme pendant qu’il dormait. Elle l’avait ensuite enfermé dans la maison et laissé pour mort. Un autre a lui reçu de l’eau bouillante, également dans son sommeil.
Pour lutter contre ces violences conjugales, l’association kényanne Maendeleo Ya Wanaume appelle les hommes à boycotter les repas cuisinés par leur femme ou leur partenaire, rapporte BBC News.
Maendeleo Ya Wanaume —ce qui signifie Développement pour les hommes— a été créé pour encourager les Kényans à témoigner, dans une société qui considère que les hommes victimes de violences domestiques sont faibles.
L’association appelle les hommes victimes d’abus à manger ensemble à l’extérieur de leur maison et à partager les violences qu’ils ont subies.
Au Kenya, la plupart des repas sont cuisinés par des femmes, et culturellement, il est important pour les hommes de manger à la maison pour montrer à leur femme qu’ils apprécient leur nourriture.
La violence domestique est un fléau qui progresse au Kenya. De plus en plus de femmes sont indépendantes. On assiste à un bouleversement des statuts de l’homme et de la femme dans la famille traditionnelle.
En 2011, l'association a mené une enquête dans les provinces du Centre et de Nairobi. Dans ces deux régions 460.000 hommes ont affirmé avoir été victimes de violences domestiques.
Cette initiative, menée par le porte-parole de l’association, Ndiritu Njoka, ne plaît pas à tout le monde. Dans une tribune, Macharia Gaitho critique fermement Maendeleo Ya Wanaume et minimise l’importance de cette association. Selon lui, les hommes victimes de violences conjugales préfèrent «soufrir en silence» plutôt que partager leur malheur.
Pamela Anyango, une lectrice du Daily Nation, affirme que la violence faite aux femmes n’est pas moins importante: