13 Octobre 2021
Qui ne connait Jean Raspail ? Enfin certains esprits en déshérence, sans culture, poussés par les vents poussiéreux de la désinformation dans les « grands » médias l'imaginent en grand Satan de l'extrême droite, et le vouent, sans l'avoir lu, aux oubliettes creusées par le totalitarisme fulminant.
Pourtant Jean Raspail était un écrivain, romancier, poéte, et voyageur. Et quelque peu prophétique, et souvent génial.
Chacun devrait avoir lu au moins ce grand roman visionnaire Le camp des Saints, ou le roman Sept cavaliers sortirent par la porte de l'ouest qui n'était plus gardée. Il s'agit d'une parabole de nôtre monde en train de s'enliser dans les sables mouvants de la modernité matérialiste, parabole qui se présente presque comme une épopée médiévale, mais qui pour les esprits désireux de déchifrer l'ombre crépusculaire où nous tatonnons en ce début du XXIème siècle leur premet de méditer, peut-être de se décider à réagir, sur fonds de musique, tantôt grégorienne, tantôt wagnérienne.
Il faudrait en tirer un film, comme d'ailleurs pour le Camp des saints.
Mais un film suppose de l'argent dont disposent aujourd'hui les gens comme les Rotschild (et leurs affidés). Faute d'oseille les amis de Raspail ont imaginé la bande dessinée. Et ils ont réalisé Sept cavaliers, en quatre tomes.
Je lis encore de la bande dessinée, surtout si elle est un peu déjantée, mais vraiment pas ce que prennent pour les tels nos marchands du temple.
Comme je ne veux pas résumer l'histoire, ce qui découragerait de lire, comme je l'espère ardemment, je me contenterai de dire que la soi-disant chronique médiévale est, sous le couvert de la fiction, un croquis, vivant, savoureux et vitaminant de nôtre pourriture actuelle. Loin d'en être découragé on en sort heureux de la lucidité acquise, de la revitaminisation acquise à courir en compagnie de cavaliers trotant d'un si bon pas.
L'histoire commence dans une cité qui semble porter allègrement une longue et glorieuse histoire. Pourtant les poux de bois, pour utiliser une métaphore de chez nous sont à l'oeuvre, depuis longtemps.
Un jour, un triste jour, au cours une fête présidée par le chef de l’Etat, un vrai, pas comme la juvénile caricature à laquelle je pense (ah ? Vous aussi ?) l'épidémie éclate, une sorte de mai 68.
Le Souverain confie à une troupe de jeunes cavaliers, la mission de sortir de la capitale pour explorer le reste de l'empire, et lui rendre compte de l'ampleur de la crise. J'arrête ici mon exhortation à lire .
Mais comme mon titre évoque curieusement Greta Thumberg il faut que je m'explique. J'ai dit que la catastrophe commence par un soulèvement juvénile. Après avoir tout cassé, brisé, calomnié , la tourbe estudiantine épuisée, se résoud à rentrer à la maison . Il leur faut bien se restaurer, ces petits, ou bouffer comme ils disent ? Cela ne va pas quelquefois sans quelque gifle paternelle, méritées mais administrées trop tard ; les papa auraient dû y penser plus tôt.
C'est ici qu'une telle scène m'a suscité l'image irrépressible de la Greta Thumberg. Cette enfant « malélivé » qu'on nous présente comme une héroïne. Il est vrai que ce mot a aussi une consonance, disons pharmaceutique, dont on nous disait, hier au soir, sur leur TV qu'il en flotte des tonnes du côté de Peti-Bourg (en GWADA).
Le Scrutateur.
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