16 Août 2021
1) E. Zemmour. 2) Au cinéma. 3) Fausta, emoureuse et cynique ennemi de Pardaillan. Elle voulait devenir pape (ou papesse) mais échoua à cause de Pardaillan . Une sorte de Ségolène Royal médiévale. o
Pour moi Zemmour c'est Pardaillan, le chevalier de Pardaillan, personnage mythique créé par Michel Zevaco. Il paraît qu'ado, Jean-Paul Sartre adorait le chevalier. Greg Germain aussi. Vous savez, Greg, acteur guadeloupéen au cinéma et au théâtre. Nous étions en classe de 4ème et nous parlions beaucoup, chez sa grand-mère rue de Chambertrand où il habitait. C'est lui qui me fit connaître son idole, à l'époque, le fameux chevalier. Il faisait aussi partie de la bande de « champions du vélo » qui chaque jeudi après midi s'affrontaient entre Pointe-à-Pitre et … Pointe-à-Pitre en passant par d'affreux chemins de campagne, puis le « col » de Perinnette sorte, dans nôtre mythologie collégienne, de mont Ventoux, (ou de Mur de St-Claude, pour les connaisseurs guadeloupéens) qui à l'époque était censé « faire la différence » avant l'arrivée dont la ligne était les rails du chemin de fer qui portaient les cannes à l'usine d'Arboussier pour y être broyées.
Il valait mieux terminer détaché, pour éviter le sprint, ou se trouver du bon côté pour passer la ligne, qui se présentait de biais, du bon côté.
Oui, nous nous amusions bien, dans la bonne humeur.
Bref donc pour moi aujourd'hui Zemmour c'est Pardaillan ! Je ne sais si Greg opinerait. Mais je maintiens mon propos. C'est peut-être aussi pourquoi je ne suis pas sûr que Zemmour aurait raison de se présenter comme candidat à l'élection présidentielle. C'est un homme de grande valeur intellectuelle, très cultivé, ne craignant rien ni personne, et libre. Il n'y a pas grand monde aujourd'hui dans la politique qui ait ces qualités là, et qui dans le milieu accepteraient un Pardaillan !
Postulons toutefois sa victoire à la « grande » élection. Je prends le pari que dès le lendemain tous les partis, toute la presse écrite ou parlée, et les syndicats « tous ensemble, tous ensemble, ouais»! seraient ligués contre le nouveau chef de l’Etat.
Et nous aurions perdu le chevalier fringuant de la libre France, ce Pardaillan dans la France actuelle, si pauvre en cavaliers marchant d'un tel pas. Mais s'il se présentait, je voterais … pour lui).
Ce que j'aime en Zemmour, plus que sa culture, et son côté « battant », c'est sa capacité de dire avec une stupéfiante franchise, leurs quatre vérités aux « princes » qui nous gouvernent.
Vous pourrez en juger à partir de ce petit florilège. (Le Scrutateur).