14 Août 2021
) Le docteur Portecop, directeur du CHU de Pointe-à-Pitre/Abymes. 2) l'Orientation raciste que tendent certains à donner ds partisans d'une vaccination. 3 ) Le docteur Legrand, auteur de la deuxième partie du dossier.
Retour sur un débat patrôné par Guadeloupe la première.
C'est jeudi soir à 20 heures que la TV en Guadeloupe proposait un « grand débat » (on confond souvent le grand avec le gros) sur l'épidémie, et sur la politique de vaccination. On le sait sur ce blog, j'ai dit que je n'étais nullement vaccinophobe, et que j'ai été vacciné de nombreuses fois. J'ai été, concernanr les vaccins en cours, d'abord dans un moment de doute, et de réserve dû à la rapidité avec laquelle les substances en question ont été mises sur le marché.
Je révise actuellement mon opinion, sauf sur sur la question du pass-sanitaire, pour des raisons déjà dites et sur lesquelles je reviendrai.
Mais parmi les raisons qui mobilisent en métropole comme dans nos Antilles, ce n'est plus, depuis déjà quelques semaines, la santé du citoyen qui coagule mais peut-être d'abord l'anti macronisme. Cela pourrait me réjouir, si le problème était Macron (entre parenthèses pour lui opposer quel candidat, et quelle politique substitutive acceptables, car il ne suffit pas de brailler et casser) mais il est ailleurs et cela ne réjouit pas.
En Guadeloupe (et en Martinique), comme en métropole la politique de la santé proposée est celle de la vaccination tous azimuts. En métropole l'exhortation semble suivie d'effets. Pas dans nos régions d'outre-mer.
Pourquoi ? Certains (nes) journalistes ont parlé de nôtre arriération, de nos inféodations religieuses, et au Vaudou. Je signale qu'au moment où j'écris je ne suis pas (encore) vacciné, ce sera, sans joie extrême, dans les jours qui viennent ; que je pratique assez bien l'esprit critique (ne serait-ce que par métier) que je suis pas adepte du Vaudou (peu pratiqué d'ailleurs en Guadeloupe sauf par les réfugiés Haïtiens), et qu'enfin si je suis comme la majorité des Guadeloupéens, catholique, le catholicisme n'a en la matière aucuin prjugé obscurantiste (voir le document suivant :
« Tout ce que l’homme réalise dans la médecine moderne en vue de respecter, de soigner, de guérir la vie des malades est conforme à la volonté de Dieu. Ce serait un péché très grave que de laisser mourir une personne qui, avec des soins adéquats et avec une transfusion sanguine, pourrait être guérie.
Dans ce sens, “ donner du sang ” en vue d'une transfusion n'attente aucune ment à la loi de Dieu, c'est plutôt un acte de charité. Cependant il faut s'en tenir à la réglementation nécessaire concernant l’hygiène et la désinfection, car dans une opération si délicate il faut éviter toute éventuelle contagion de sida ou d’autres maladies. (voir : http://www.catholique.bf/protestantisme/593-la-transfusion-sanguine-est-elle-interdite-par-la-bible ).
Cela dit, il faut admettre que nos compatriotes ont quelques difficultés avec le sang, quand on se souvient que la collecte de dons (du sang) rencontre de grandes difficultés, et que les résultats sont presque toujours insuffisants, contraignant à faire appel pour le complément à du sang ... métropolitain.
Dont acte.
C'était de ces réalités là qu'il devait être question à la télévision il y a deux jours. Deux invités du monde médical tous deux antillais, le docteur Portecop, directeur du CHU, et M.Mathurin professeur spécialiste ; deux « scientiques », deux jeunes femmes l'une semblant éteinte écrasé par l'ambiance (ou je ne sais quoi) l'autre vaguement psychologue donc …. « scientifique » ? apte à discuter sur le fond avec des professeurs de médecine, rompus de plus au métier par des années de pratique ? Or les deux petites scientiques, l'une au cheveux plats particulièrement remontée, au point de se faire corriger par le professeur Mathurin, lequel pour cela se faisait réprimander par … l'animatrice particulièrement dépassée par le tour des choses. Pourquoi avoir choisi pour mener un débat délicat une amatrice, point totalement dépourvue d'un parti-pris sensible dans le durcissement du regard et l'inflexion sévère de la voix s'adressant à M. Mathurin qui tentait de corriger les erreurs de la « scientique » à la couverture plate ?
Coimme animateur un Eric Rayapin eût mieux fait l'affaire. Bref un bide, un flop pour la TV publique. Retounerions-nous au temps de FR3 ?
Mais une émission qui va dans le sens voulu par les séparatistes Guadeloupéano-Martiniquais dont la politique essentiellement antifrançaise, et raciste en pleine pandémie agrave les risques. J'ai reçu ce matin d'une guadeloupéenne de Paris, le message anonyme suivant qui donne le ton : « Concernant votre volonté de nous injecter de force votre poison vaccinal, nous vous disons de prendre garde car nous ne nous laisserons plus empoisonner et manipuler par des toupies politiciennes de quelques bords qu'elles soient.
"L insurrection est un devoir face à l oppression " telle est le message laissé par nos ancêtres Delgres et Ignace, alors si vous avez oublié votre histoire et malfaisance dans les antilles, nous nous chargerons de vous faire la petite piqûre de rappel puisque vous semblez aimer les vaccins!
Sachez en outre qu 'aucun Christophe Colomb de pacotille ne viendra plus planter sa croix dans nos terres et dechirer nos corps en se glorifiant de mener la charge au nom de Dieu. Sachez aussi qu 'aucune grippe franco chinoise réelle ou préfabriquée ne viendra nous terrasser ou nous génocider ,car là où le chlordecone peine à vaincre Votre merde échouera également ! ».
Actuellement nos populations antillaises, toutes classes confondues considèrent cela pour ce que c'est, qui est méprisable.
Mais il ne faut pas négliger les risques d'épidémies psychiques dont parlent les spécialistes de l'action psychologique.
An nou tété veyatif ? (Le Scrutateur)
Je complète cet éditorial du jour par l'article suivant très utile et suggestif.
« Le vaccin diminue de 36 fois le risque d’être contaminé, c’est aussi simple que cela » :
(Très utile à LIRE : https://www.bvoltaire.fr/le-vaccin-diminue-de-36-fois-le-risque-detre-contamine-cest-aussi-simple-que-cela/ . Par le docteur Bertrnd Legrand.