17 Août 2021
J'écoute, ce midi, les informations sur l'Afghanistan. Les tables rondes se succèdent, les « spécialistes » occidentaux aussi. Ce ne sont que ritournelles :
« Les américains ont beaucoup fait pour ce peuple, ils ont dépensé mille milliards de dollars pour le sortir du « moyen-âge ».
Les Afhans des campagnes restent fidèles à l'islamisme radical.
Le départ des Américains : quelle défaite pour les droits de l'Homme » !
Ah oui ? De quel homme s'agit-il ?
Les nazis, et le communistes aussi prétendaient se battre pour les droits de l'homme. Mais de l'homme aryen, ou du prolétaire (qui n'avait pas de patrie comme chacun sait).
Je considère avec sérieux (et en baillant) tous nos spécialistes occidentaux se complaisant en leurs images intimes d'eux-mêmes en … chevaliers des droits de l'Homme.
Mais de quel Homme s'agit-il mesdames et messieurs les Adonis ?
Car il est vrai que les civilisations se sont toujours affirmée et admirées dans l'image qu'elles avaient de l'homme universel. Il n'est pas dit que les Romains pouvaient considérer les esclaves comme des hommes à part entière. Idem pour les Chinois pas seulement ceux de l'ère Xi-Ping, pour les brahmanes dans l'Inde face aux « impurs » etc.
Et il en a été ainsi pour tous depuis toujours.
Si l'on peut parler de l'homme comme figure idéale à réaliser pour toute société, c'est dans les Evangiles qu'on le trouvera. Saint Paul, s'inspirant du Christ déclare que l'idéal est qu'il n'y ait plus ni Grecs, ni Romains, ni Juifs mais que l'homme vrai c'est celui qui s'inspire du Christ.
Le problème c'est que les athlètes du Bien sont trop fats et orgueilleux, trop pleins d'eux-mêmes pour reconnaître un autre modèle d'action que celui que leur inspire l'amour d'eux-mêmes et de leurs passions instituées en principes universels.
C'est la raison pour laquelle dans les débats dont nous parlions ils sont si prompts à en venir aux mains et avec quelle hargne.
L'Occident comme on dit, est-lui-même depuis au moins le XVIII ème siècle dit des « lumières » rongé par l'antichristianisme. Pourtant n'importe quels errements des hommes et femmes de ce temps sont justifiés au nom des droits de l'homme, dont l'ONU serait le Temple. Rions trois fois !
Pour l'instant nous gardons encore une apparence de maîtrise et de sécurité à cause de nôtre supériorité scientifique et technique. Mais cette supériorité se diffuse, et d'autres chercheront à nous réduire à merci.
Oublieux du nerf de toute civilisation, son héritage spirituel et du nôtre en particulier, nous périrons.
Nous pourrions chez nous-même, être réduits en esclavage par ceux que nous avions espéré un temps convertir au christianisme parce que nos, je ne dirai pas philosophes, mais « intellectuels » nous aurons privé de toute substance.
Vous voyez un Biden comprendre ces choses là, ou un François Hollande (horresco referens!), ou même un Macron ? Moi pas.
Une grande civilisation ne peut mourir que d'elle-même, nous tournons nous-même la roue du destin.
Ainsi m'inspire la tragédie afghanne. Mais ce peuple n'est pas le seul à plaindre. (Le Scrutateur).
La rédaction de LCI - Publié le 15 août 2021 à 17h14, mis à jour le 15 août 2021 à 17h20
Ce sont des images qui soldent une offensive d'une dizaine de jours seulement à travers l'Afghanistan. En direct sur la chaîne de télévision Al Jazeera, des combattants talibans ont crié victoire ce dimanche 15 août à l'intérieur même du palais présidentiel de Kaboul, la capitale, quitté quelques heures plus tôt par le président Ashraf Ghani.
"Notre pays a été libéré et les moudjahidines sont victorieux en Afghanistan", s'est félicité un insurgé depuis le palais à Al Jazeera. Un responsable aurait déclaré à un journaliste de la chaîne arabe avoir passé huit ans à Guantanamo, la prison américaine destinée aux détenus présumés complices d’Al-Qaïda. Armes à la main ou posées sur des bureaux en bois, les talibans ont été filmés en train d'arpenter les couloirs du bâtiment officiel, proclamant leur victoire dans les cris, ou installés dans de larges fauteuils dorés. Autour d'un bureau, des combattants ont également récité le Coran, selon ces mêmes images (voir ci-dessous). En fin de soirée ce dimanche, on pouvait apercevoir le drapeau des talibans flottant au dessus du palais présidentiel.
Au même moment, les évacuations de ressortissants et diplomates étrangers se poursuivaient à bord d'avions militaires depuis l'aéroport sécurisé de Kaboul. Tandis que les vols commerciaux ont été suspendus jusqu'à nouvel ordre, des centaines de personnes se sont attroupés ce dimanche soir à l'intérieur de l'aéroport, mais aussi sur le tarmac comme en attestent ces images, en espérant pouvoir fuir le pays désormais aux mains des talibans.
En fuite à l'étranger, le président afghan a reconnu ce dimanche soir que les insurgés islamistes avaient "gagné avec le jugement de leurs glaives et de leurs fusils et sont à présent responsables de l'honneur, de la possession et de l'auto-préservation de leur pays". Tout en justifiant avoir fui le pays aux côtés de ses proches collaborateurs pour éviter un "bain de sang".
La rédaction de LCI