21 Mai 2021
1) Youssoupha, héros de la France à Macron. 2) Benzema, l'idole des niais. 3) Bardella dans le rôle de Charles Martel.
Le Front national, c’est mal. Le rap, c’est mâle : c’est la nouvelle chevalerie, la vraie noblesse. Quand deux d’entre eux saccagent un duty free d’Orly, c’est bien. C’est comme les duels, quoi ! C’est chic, viril, subtil ! Et quand ça grogne au lieu de chanter, c’est des grognards, des soldats de l'Empire, quoi ! Napoléon les eût encouragés : de riches provinces, de grandes villes seront en votre pouvoir ; vous y trouverez honneurs, gloire et richesses... Napoléon n’aurait même pas besoin d’ajouter : plus vous ferez de taule, plus vous serez populaires, car plus ça va plus les Français sont de pauvres hères, confondant bruit et musique, sons et sens, cadence et excellence, bref ! plus ça avance, plus ils se ressourcent dans le caniveau.
À Footballia, capitale en chantier du racial-socialisme, l’on y danse entre fans du ballon rond, et l’on y danse tous en rond dans un seul ronron, un peu comme sur ce pont qui ne sert que de plongeoir, simple avancée sur l’eau qui coule - et qui est loin d’être la seule à couler.
Haro sur Bardella ?
Hourra el bordello !
Horreur droit devant ?
Honneur à Bardella, seul devant la marbounta, seul à hausser les épaules et à s’éventer en public pour chasser la puanteur de la minable compromission du sport devant l’abominable, là où tous les autres courbent l’échine en s’en vantant.
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