13 Mai 2021
L’afrocentrisme - l’afrodivinitarisme - qui a atteint son apogée avec l’avènement du mouvement BLM aux États-Unis (et donc dans tout l’Occident) pourrait être pris pour une simple mode s’il n’était une menace cannibale pour la civilisation occidentale bien décidée à s’immoler par le slogan. Que n’a-t-on entendu sur France Inter commémorant Bob Marley à propos du mouvement rastafari qui ramènerait les trois religions du livre, mais aussi le boudhisme, l’hindouisme et la pensée de Confucius au rang de petits folklores régionaux un peu simplets ! Entre repentance imbécile et fascination débile, c’est comme si la « diversité » avait été épargnée par le péché originel. La traite négrière fait donc l’objet d’un traitement très particulier qui vise à... blanchir... une diversité dont la monotonie de l’approche exclusivement raciale de l’histoire finit par devenir religion d’État avec ses intégristes, ses intégrés et ses désintégrés. Sans parler d’interêts peut-être un peu prédateurs, car il est surtout question dans la démarche, officiellement mémorielle, de créance raciale dans une logique de raisonnement qui n’est pas sans rappeler certaines heures sombres de l’histoire.