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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Description de la crise grave d'identité que traverse la France et qui pourrait la détruire, par Jacques Julliard.

1) Jacques Julliard. 2) Jean-François Mattéi.
1) Jacques Julliard. 2) Jean-François Mattéi.
1) Jacques Julliard. 2) Jean-François Mattéi.

1) Jacques Julliard. 2) Jean-François Mattéi.

En publiant cet article de Jacques Julliard, homme de gauche mais talentueux (et puis, qui est sans défauts) j'ai fait le pari que les lecteurs du Scrutateur prendraient la peine de le lire jusqu'au bout, et bousculeraient leur éventuelle paresse. Quand la maison brûle, il n'est pas temps de tergiverser, on se met au travail et l'on appelle les pompiers (Jacques julliard en est un). Peu importe que certains noms ne soient pas familiers aux non spécialistes de philosophie ( par exemple ceux de Bourdieu, Derrida, ou Michel Foucauld). Il faut décrouvrir au moins les idées délétères lancées par ces messieurs et qui actuellement pourrissent les têtes françaises, à commencer par celle d'Emmanuel Macron. En photographie je dévoile le titre d'un ouvrage fondamental d'un philosophe du premier rang Jean-François Mattéi : l'homme dévasté (édition Grasset). Ceci pour les lecteurs passionnés de philosophie et qui désireraint le lire. En attendant l'article de Julliard dit l'essentiel de se qu'il faut savoir pour se battre avec quelque chance de succès.

Je compte sur vous lecteurs du Scrutateur pour méditer cet article, et pour le diffuser. (Le Scrutateur).

 

Jacques Julliard: «Comment nous avons perdu les fondements de l’humanisme»


 

(https://www.lefigaro.fr/vox/societe/jacques-julliard-comment-nous-avons-perdu-les-fondements-de-l-humanisme-20210502 )


 

CHRONIQUE - Du naturalisme naïf des écolos à l’artificialisme échevelé des théories du genre, nous ne savons plus articuler nature et culture, car nous avons perdu les fondements de l’humanisme, argumente brillamment, l’historien et essayiste.


Je ne suis pas sûr qu’avec le recul la période que nous vivons soit regardée par les générations futures comme l’une des plus intelligentes que la France ait connues au cours de son histoire. Sonnée comme un boxeur qui a perdu le fil du combat, elle est renvoyée d’une corde à l’autre sans même songer à parer les coups. Pis que cela, elle en redemande.

À découvrir

J’en veux pour preuve le débat sous-jacent à toutes les grandes questions du moment, qui oppose, comme dans une dissertation de classe terminale de jadis, la nature à la culture.

De Rousseau à l’écologie moderne en passant par Pétain

Il y a d’une part, dans la mentalité de nombre de nos contemporains, une adhésion béate à l’idée de nature qui laisserait pantois l’inventeur de cette idée au XVIIIe siècle, c’est-à-dire Jean-Jacques Rousseau lui-même. Chez l’auteur du Discours sur les sciences et les arts (1750), la nature n’est pas une étape historique, mais une hypothèse philosophique, voire rhétorique, nécessaire à la dénonciation qu’il poursuit de toute espèce de culture (les sciences et les arts) conduisant l’humanité à sa déchéance actuelle. Pas moins et pas davantage. Du reste, pour qui serait tenté d’exalter, au-delà de toute raison, la bonté inépuisable de la nature, on rappellera que Voltaire saute sur l’occasion du tremblement de terre de Lisbonne (1755): plus de 50 000 morts pour régler son compte à la naturolâtrie béate ; et les arguments que lui oppose Rousseau (n’y a-t-il pas une responsabilité de l’homme dans cette catastrophe naturelle?) sont bien faibles, et, pour tout dire, indigents.

C’est pourtant cette veine, à la fois pénitentielle et punitive, qu’exploitent jusqu’à plus soif ces barjots néo-rousseauistes, nombreux chez les écolos (pas tous quand même!): derrière toute catastrophe naturelle, il y aurait la malignité essentielle de l’homme civilisé. À lire certains textes, comme disait Voltaire de ceux de Rousseau, il nous prend envie de marcher à quatre pattes.

Depuis les dernières municipales, qui ont vu l’accession par défaut d’écologistes à quelques-unes des plus grandes villes de France, c’est un festival ininterrompu de déclarations et de décisions qui vont de la niaiserie pure à une sorte de totalitarisme environnemental inquiétant. C’est bien simple: on n’avait pas vu cela depuis le régime vichyste de Pétain, qui conjuguait le retour à la nature avec une philosophie politique de la culpabilité collective et de la repentance. «La terre, elle, ne ment pas», avait proféré, soufflé par Emmanuel Berl, le vieux maréchal, qui avait fait des malheurs de la France une rente de situation personnelle.

Depuis le maire de Bordeaux, qui n’a pas voulu d’arbre de Noël devant l’hôtel de ville sous prétexte que c’était un «arbre mort» (chaque fois que M. Hurmic mange des asperges, a-t-il conscience que ce sont des liliacées égorgées en pleine croissance qu’il engloutit?), jusqu’à celui de Lyon, qui trouve le Tour de France trop «viril» pour passer dans sa commune (serait-ce valable pour un Tour de France féminin?), jusqu’à ceux qui veulent interdire les aéro-clubs (Poitiers), voire la marine à voile (écolos de Vincennes), c’est à un véritable concours Lépine de la bêtise environnementale auquel on assiste. Avec tout de même une mention spéciale à la maire de Poitiers, Léonore Moncond’huy, qui entend bien régner non seulement sur les corps et les esprits, mais même sur les «imaginaires enfantins» : une sorte de stalinisme mental, sans le goulag, bien sûr.

Pour résumer: le climat, c’est notre faute! Le Covid, c’est notre faute! Car la pandémie que nous subissons depuis plus d’un an est un gisement inépuisable pour l’esprit de repentance. À quand les flagellants défilant dans les rues parisiennes, atrocement balisées par Mme Hidalgo, se frappant la poitrine nue avec des cordes et des chaînes pour conjurer la colère de la nature? Décidément, la protection de cette nature est aujourd’hui chose trop sérieuse pour être abandonnée aux écologistes.

De l’infra-humain au supra-humain

Mais il y a, d’autre part, au sein de l’esprit contemporain, une propension inverse et contradictoire à exalter le libre arbitre de l’homme jusqu’à nier implicitement jusqu’à l’existence de la nature comme donnée fondamentale de l’univers. Ce rejeton tardif de l’existentialisme de Sartre (l’existence précède l’essence ; ce qui compte n’est pas ce que je suis, mais ce que je fais de ce que je suis) a pris sous la plume des sociologues, qui sont les philosophes officieux d’une grande partie de la gauche française, des dimensions jusqu’ici inconnues. Ces observateurs de la société ont fini par faire de leur objet d’étude, la société elle-même, une sorte de malin génie tout-puissant et d’ordinaire malfaisant, qui s’applique à faire accepter comme naturelles toutes les conventions, institutions, supériorités du social, du politique, mais aussi de la vie courante. Aussi longtemps que ces analyses ne s’attaquent qu’à l’ensemble des relations sociales, on reste dans le domaine du rationnel: il n’y a pas de nature sociale, il n’y a que des constructions sociales. Cette démarche tend à privilégier les fonctions latentes par rapport aux fonctions patentes, l’exercice de la domination politique par rapport à l’utilité sociale. Déjà, à la fin de sa vie, Pierre Bourdieu, qui reste le grand inspirateur de cette philosophie du soupçon et du dévoilement, avait aperçu les risques de cette méthode poussée à ses dernières extrémités. À force de dénoncer dans l’école un instrument de reproduction des inégalités sociales (fonction implicite), on en vient à mettre entre parenthèses son rôle émancipateur d’éducation (fonction explicite). Il avait fini, sans renier ses analyses précédentes, par appeler les clercs à la défense de l’autonomie du système éducatif - en un mot, de l’institution - contre la bourgeoisie, qui était censée la dominer. Depuis, l’esprit subversif va de pair avec le mandarinat.

Mais c’est avec la dérive des études de genre que cette volonté d’affranchissement des données naturelles et organiques aboutit à des résultats aberrants et paradoxaux. La distinction du sexe et du genre part, si j’ose dire, d’un bon naturel, insistant sur les rôles sexués et les symbolismes sociaux qu’ils impliquent, pour les distinguer du sexe à l’état nu. Mais bientôt, avec les théories queer, c’est l’idée même de sexuation anatomique qui était mise en cause au profit d’une identité floue, selon les moments et à la demande du client. Loin de l’effet émancipateur que l’on en pouvait escompter, on a abouti à une guerre des identités et, paradoxalement, à une véritable police morale régressive, normalisatrice, où le libre arbitre de l’individu défie tout ordre naturel. Je rejoins volontiers le jugement d’Élisabeth Roudinesco (dans son livre au titre significatif: Soi-même comme un roi, Seuil, mars 2021, p. 22): «Ainsi passe-t-on, sans même s’en rendre compte, de la civilisation à la barbarie, du tragique au comique, de l’intelligence à la bêtise, de la vie au néant, et d’une critique légitime des normalités sociales à la reconduction d’un système normalisant.»

J’ajoute que nos contemporains acceptent de passer sans aucune transition de la première posture à la seconde, du naturalisme naïf des écolos à l’artificialisme échevelé des théories du genre ; de l’animalerie bêlante des premiers au prométhéisme velléitaire des seconds.

Mythes et réalités de l’antihumanisme

C’est qu’en réalité les deux attitudes, pour contradictoires qu’elles soient, procèdent d’un même parti pris, qui est la négation de la spécificité humaine, au profit d’une volonté de la dépasser, soit par le bas dans le cas des écologistes, soit par le haut dans celui des constructivistes et autres transhumanistes. Ce qui paraît condamné, c’est le vieil humanisme, c’est-à-dire la doctrine qui prend pour fin la personne humaine et qui vise à son épanouissement dans les limites de la nature. Cet humanisme, dont le dernier défenseur notoire a été Jean-Paul Sartre, a fait l’objet de condamnations dédaigneuses par les deux trios successifs de l’ère du soupçon, d’abord Marx, Nietzsche, Freud, puis, plus récemment, par celui de la prétendue «French theory», Foucault, Bourdieu, Derrida.

Mais restons sérieux. Il y a beaucoup de jactance et d’à-peu-près dans le trop fameux «antihumanisme théorique». Le plus souvent, ceux qui s’en réclament veulent seulement signifier que l’humanisme des classes dominantes est une blague, un pavillon de complaisance pour justifier leur domination. C’est ainsi que Louis Althusser a inventé un «antihumanisme théorique de Marx», entendant par là la dénonciation par ce dernier de la mystification bourgeoise sous couvert d’humanisme. Soit, c’est un artifice rhétorique. Car, en réalité, et c’est heureux, la plupart de ces antihumanistes théoriques sont des humanistes pratiques, mobilisés pour la défense de l’homme concret contre tout ce qui l’écrase. Marx, Foucault, Bourdieu ont été en vérité des partisans et même des combattants des droits de l’homme, qui ne plaçaient rien au-dessus de l’humanité elle-même. C’est ce qu’avait fait remarquer à Foucault Jean-Marie Domenach, directeur d’Esprit, engagé avec lui dans un combat pratique pour la réforme des prisons, et l’auteur de Surveiller et punir avait fini par en convenir implicitement.

Il en va tout autrement de Freud et de Nietzsche, chez qui existe bel et bien la tentative - à tout le moins la tentation -, amplifiée par leurs disciples, de dépasser l’homme, le premier par en dessous, le second par en dessus. Dans un récent livre, Les Nietzschéens et leurs ennemis (Éditions du Cerf), Pierre-André Taguieff le souligne avec bonheur:

«Loin de réaliser les promesses de la morale universaliste issue de l’héritage biblique et sécularisée à l’époque des Lumières, le combat pour la domination universelle a peuplé la terre de sous-hommes et de surhommes, d’hommes en trop et de nouveaux guides et sauveurs suprêmes» (p. 17 -18).

À la base de ce désordre, il y a, dans le champ politique, l’incapacité de la démocratie libérale à transformer les hommes en citoyens, à la fois producteurs et acteurs de leur propre destin, et leur dégradation en individus consommateurs, sous l’effet d’un libéralisme économique autiste et triomphant.

Emmanuel Mounier, dont on publie aujourd’hui le premier tome des Œuvres complètes, 1922-1932(Presses universitaires de Rennes), avait proposé de distinguer entre l’individu, sorte de monade isolée et repliée sur elle-même, et la personne, c’est-à-dire l’être humain dans ses rapports avec autrui et avec l’univers. La distinction reste nécessaire, mais le capitalisme consumériste a dévoré la personne et n’a laissé à l’homme d’autre choix que l’individualisme. Coincé entre le réductionnisme naturaliste et l’hubris artificialiste, l’individu moderne déraciné, désaffilié, déboussolé, voit se dresser devant lui le spectre hideux de la violence.

Préférence pour la violence

Non, certes, que les sociétés anciennes l’aient ignorée. Bien au contraire. Les débuts de la société moderne, au XIXe siècle, ont fait reculer dans des proportions considérables la violence endémique. À la fin de celui-ci, la pacification des campagnes et des villes a été un facteur décisif de l’adhésion irréversible des Français à la République. Mais la violence ancienne était moins angoissante, parce qu’elle était composée pour l’essentiel de voies de fait intracommunautaires. Le plus souvent, l’agresseur potentiel était connu. La transgression avait un visage, celui du voisin, du parent, du pilier de cabaret. Aujourd’hui, les violences ont repris leur course ascendante, et les docteurs Tant-Mieux ont renoncé, tant elles sont évidentes, à dénoncer un sentiment de violence qui tendrait à se substituer à la violence réelle… Les grandes agglomérations reposent sur l’anonymat: la violence peut surgir à tout moment, de partout, sans crier gare. Voilà pourquoi nos sociétés sont de plus en plus anxiogènes.

Mais il y a davantage. Il y a autre chose qui se situe dans les mentalités et même les idéologies, quelque chose qu’il faut appeler la préférence pour la violence.

Explication. La civilisation, sous ses différentes formes, revient toujours à substituer la violence symbolique à la violence physique. C’est ainsi que l’éducation se substitue à la contrainte, la réprimande à la fessée, le procès au duel, les dommages-intérêts à l’impôt du sang.

Or, une bonne partie de la sociologie contemporaine consiste à refaire en sens inverse le chemin qui va de la barbarie à la civilisation. Elle n’a pas de peine à démontrer que la violence symbolique ne fait que dissimuler la violence réelle pour la mieux faire accepter. Toute la critique de la domination, de Foucault à Bourdieu, consiste à dénoncer l’hypocrisie de la prétendue civilisation destinée à rendre acceptable par les plus faibles cela même que, dans son état primitif, ils ne sauraient supporter. De sorte que toute la critique sociale consiste à faire voir ses chaînes à l’enchaîné, qui n’en avait pas toujours une claire vision, et à l’appeler à les briser.

Ainsi, toute philosophie du dévoilement suppose implicitement une préférence pour la violence, au détriment de l’hypocrisie des conventions sociales. Roland Barthes a été jusqu’à dénoncer le caractère «fasciste» du langage, puisqu’il est peu ou prou l’imposition de la manière de voir du locuteur à l’interlocuteur. Dans une leçon d’ouverture au Collège de France, l’effet est assuré. Est-ce à dire que le digne professeur proposait de substituer de façon systématique le combat au débat, la torgnole à la parole? Assurément pas, mais, du dévoilement de la violence à sa préconisation, il y a un pas que certains intellectuels sans imagination trouvent malin de franchir, au moins verbalement. C’est toute leur contradiction, mais aussi toute leur insignifiance.

Reste que le tiraillement entre naturalisme et artificialisme est le signe que l’idée de l’homme est malade, à l’intérieur même de la tête de l’homme. L’effondrement concomitant de l’anthropologie chrétienne, du rationalisme des Philosophes et de l’idéologie socialiste, trois avatars de l’humanisme classique, marque un point de rupture dans la vision de l’homme occidental. En temps ordinaire, la reconstruction d’une synthèse de pareille amplitude passe par une phase de négativité, mais aussi par de grandes épreuves et de grandes souffrances. Espérons que nous ne vivons pas en temps ordinaire.

*Éditorialiste de l’hebdomadaire «Marianne»



 


 


 

 

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C
Encore Jacques Julliard sous-estime-t-il les dérives néfastes de l’écologie, qualifiée de naturalisme naïf, mais qui conduit à des théories telles que l’anti - spécisme et l’écologie profonde ayant comme point commun une contestation de la place de l’homme et de sa relation à la nature. <br /> L’anti spécisme considère la distinction en espèces comme un facteur de discrimination, au même titre que le racisme ou le sexisme, mais au prétexte de l’appartenance des animaux à une espèce.<br /> Selon les anti - spécistes, il n’y a pas de motif pour « refuser d'étendre le principe fondamental d'égalité de considération des intérêts aux membres des autres espèces » (Peter Singer).<br /> D’un côté on étend « l’humanisme » à l’ensemble des animaux, tandis que de l’autre on nie l’humanisme, comme principe de sacralisation du genre humain, être vivant situé au-dessus des autres espèces. Ni conscience, ni raison ne sont plus essentielles, mais la souffrance infligée .<br /> Cette conception se manifeste ainsi dans la classification évolutive des espèces où l’Homme n’est pas plus que la méduse, la pieuvre ou le cafard, un mammifère parmi d’autres. Classification enseignée en SVT aujourd’hui<br /> <br /> L’écologie profonde, apparue dans les années 70 va plus loin en s’attaquant aux sociétés humaines. Selon Arne Naess : <br /> « L’écologie superficielle combat la pollution dans les pays riches, tandis que l’écologie profonde explore les racines des problèmes écologiques dans la structure des sociétés et des cultures du monde entier ». <br /> Dans cette optique, l’homme est un élément comme les autres de l’écosystème terrestre (la biosphère). Or, à long terme les intérêts du « tout » l’emportent sur ses « parties » : l’homme, comme d’autres éléments. L’anthropocentrisme fait place alors à un biocentrisme, conduisant à remettre en cause les sociétés ; tout en estimant nécessaire une décroissance de la population humaine, pour respecter davantage les formes non-humaines.<br /> <br /> On est loin de la Genèse biblique dans laquelle le jardin de la création est fait pour l’homme :<br /> " Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. <br /> Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ;"<br /> <br /> A leur rêve d’une biodiversité « éternelle », contre la disparition naturelle des espèces, les écolos seraient les seuls à donner sens, en œuvrant à la disparition de leur propre genre pour l’assujettir à une représentation théorique d’un système que la réalité surpassera toujours.
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