16 Mars 2021
C'est un lecteur manifestement en colère qui m'adresse ce matin ce billet où l'émotion est sensible. En le lisant on comprendra pourquoi.
En ce qui me concerne, très tôt, j'avais à l'époque 19 ans, j'ai pris conscience que le Pape, quel qu'il soit, revêtait deux visages. Celui de descendant spirituel de St-Pierre, et … celui de chef d'Etat.
Dieu sait que certains de ses prédécesseurs, en tant que chefs d'Etat, ont pris des libertés avec la foi, et ont été de drôles de lascars.
Je suis un fils respectueux du chef spirituel, mais j'ai pris, très tôt disais-je, ma liberté envers l'autre.
Comme disait le père Jean-Baptiste Massillon en commentant la mort du roi Luois XIV, commençant ainsi son homélie : « Dieu seul est grand, mes frères » . Dans l'assistance seul le duc de St-Simon, renacla, car il s'attribuait la maîtrise de la Grandeur.
Comme quoi, rien ne change. (Le Scrutateur).
« C'est compliqué, la vie. C'est même pourquoi il y en a qui s'inquiètent encore aujourd'hui de la - malheureuse (?) - élection d'un certain "Pape François" à la primature de l'Église catholique.
Comment peut-on laisser un pareil "as de la conscience politique" diriger l'Église catholique sans être sérieusement ébranlé dans sa sérénité ?
Et qui peut croire que le Saint-Esprit ait pu présider à son élection quand les fumées de Satan se répandent dans son sillage comme s'il en était le porte-flambeau ?
Personne ne saura jamais comment il aurait accueilli la "libération" de Phnom Penh par les Khmers rouges, mais on peut en préjuger. Non par malice de sa part, mais par ignorance et "conformisme" d'aversion pour ne pas dire d'inversion. Bien entendu il aurait compris son erreur au bout de quelque temps, mais il n'empêche qu'en matière d'infaillibilité temporelle le doute est plus que permis. Il devrait même être encouragé ».
https://www.bfmtv.com/politique/presidentielle-le-pape-francois-s-inquiete-d-une-possible-election-de-marine-le-pen-qui-lui-repond_AN-202103150456.html#xtor=AL-68