2 Février 2021
1) Stèle en Souvenir de l'arrivée des premeirs indiens. 2) Henri Sidamabarom, personnalité politique qui obtint le droit de vote pour les descenadants d'immigrants, ce qui en fit des citoyens français. 3) Jeune femme indienne, an tan lontan!
La population guadeloupéenne est le fruit d'une hybridation.
Il y eut d'abord les Caraïbes. Les conflits propres aux rencontres de peuples et de cultures tournèrent à l'avantage des Européens. Les Caraïbes succombèrent, émigrèrent, ou s'intégrèrent. Aujourd'hui encore nombre de nos compatriotes se réclament d'une ascendance caraîbe, pour beaucoup, leurs caractéristiques physiques donnent à penser que cette prétention est justifiée.
Les premiers Européens se distinguaient pour un petit nombre d'entre eux par leur appartenance aristocratique. Le plus grand nombre était constitué de « petits blancs », qui, sous le poidsde la nécessité, fuyaient l'hexagone (qui à l'époque n'était pas encore un « hexagone ») et venaient par contrats pour une durée de trois ans (les 36 mois) pour trouver un travail et survivre dans des conditions très dures. Au fond ils furent les premiers « esclaves » de leurs maîtres blancs (voir sur ce blog l'article Le milieu des blancs créoles de la Guadeloupe : http://www.lescrutateur.com/article-22691893.html ).
Beaucoup de ces petits blancs firent souche et s'ancrèrent dans l'ile.
Mais cette migration blanche européenne fut insuffisante pour assurer le développement de l'île. Commença alors la traite négrière, fruit des accords commerciaux entre importateurs négriers et les chefs africains qui pratiquaient ce commerce.
Ce fut l'époque de l'esclavage dont l'abolition en 1848 engendra une nouvelle immigration, celle des indiens des quatre comptoirs français de la pénisule indienne.
C'est l'histoire de cette nouvelle immigration/intégration que résume cette évocation réalisée grâce à l'aide (video) du Conseil Départemental de la Guadeloupe. (LS).
https://www.facebook.com/CD971/videos/534476667476621/?sfnsn=mo&d=n&vh=e