11 Décembre 2020
1) Les deux compères. 2) Le blacksface de Griezmann. On lui a fait "comprendre". 3) Trois de l'élite jobardique. 4 ) Leur roi.
« L'antiracisme » est en train de devenir une menace pour tous. Les noirs et les autres. Il y a déjà quelques temps que j'explique que la bipartition de l'humanité entre travailleurs exploités (les bons) et exploteurs capitalistes (les méchants) qui fit une centaine de millions de morts entre 1917 (révolution soviétique en Russie) et 1991, chute du communisme, est en train d'être remplacée par un autre binome (les blancs qui sont méchants) et les noirs (qui sont bons).
Ce postulat est en train de passer du statut de prophétie à celui de réalité constatable.
Et comme hier, il y a des « méchants » (ou désignés comme tels) qui ne croient pas à ce dualisme. Les bons les désignent comme des collabos des méchants, condamnés par l'histoire. Condamnés en tout cas par le camp du BIEN qui les envoya pourrir dans leurs sinistres camps de concentrartion sibérien ou castristes.
La machine est de nouveau à l'oeuvre.
Le racisme, nouvelle incarnation du diable, est à l'oeuvre, et déploie sa propagande à tout vent. Hier c'était à l'occasion du match de foot Istanbul Basaksehir.
Un joueur noir aurait été désigné par un arbitre de "e negro" (c'est le noir, en roumain. Voir notre article : https://www.causeur.fr/psg-istanbul-basaksehir-antiracisme-188371 ).
Aussitôt on cria Haro sur le baudet.
Et se déchaine en France une propagande antiraciste exaltée.
J'entends dire que deux joueurs de l'équipe de France, Griezmann, et Mbappé se seraient fendus d'un communiqué indigné.
Griezmann est un garçon émérite (en football). Il y a quelques années, pour s'amuser, il s'était déguisé en blackface. Que n'avait-il fait ? Devant l'indignation il présenta ses plus plates excuses. Il n'avait pas voulu que l'on trouve sa tête, dans une aube blafarde sur un trottoir quelconque comme celle d'un « vulgaire instituteur.
Mbappé c'est pareil. Lors de son transfert au club parisien il y a deux ans j'avais écouté son interview sympathique par une journaliste. Il a tenu ses promesses sur le plan sportif.
Mais voiçi que comme Griezmann, lui aussi donne sa chanson antiraciste.
Ces gars là, chers lecteurs, ce sont des gamins, quand même. On comprend qu'ils puissent avoir peur. Ils savent comment on les a « fait », et comment ON peut les défaire.
C'est vieux comme le monde, et à l'origine de toutes « collabo-rations ».
Que celui qui n'a jamais péché leur jette la première pierre.
Tout totalitarisme, raciste ou non, a besoin de la lâcheté, et des défauts de l'humanité, de ses limites intellectuelles et morales.
Et parmi les défauts : la jobardise.
Qu'est-ce qu'un jobard ? Le dictionnaire Robert nous dit que c'est un naïf, un Niais (ooohh! gniaiiis, gniiiais) , un crédule qu'à la bétise. C'est très vrai.
Comme hier avec le nazisme et le communisme, avant l'installation de la peste (comme disait Camus), de l'horreur, il y eut l'empoisonnement psychique des populations.
Un philosophe et psychiatre M. Roger Mucchielli a consacré un petit livre d'une densité rare au phénomène de l'empoisonnement psychique. (Roger Mucchielli: La subversion, Bordas-poche).
Les subversifs ont besoin de complicités diverses, outre les salauds.
Mais parmi les plus importantes il y a les jobards.
Voici ce qu'en dit Mucchielli :
Les jobards
« Les jobards sont les « belles âmes » dont nous avons déjà évoqué les tourments de conscience (4). Par opposition aux incrédules, ils mériteraient d’être appelés « les crédules ». De même que tel homme politique étranger aux émeutes déclara en mai 1968 qu’il était « d’accord avec la révolution » et se voyait porté à la présidence de la République par le soulèvement populaire qu’il imaginait, de même nos « belles âmes », éprises des droits imprescriptibles de la personne humaine et de toutes les valeurs invoquées par l’action psychologique subversive, croient à l'identité des motivations des groupes subversifs et des valeurs invoquées par leur propagande.
Ils considèrent avec respect « la prodigieuse créativité » de cette jeunesse, avec nostalgie son dynamisme conquérant, avec sympathie « ses efforts pour sortir d’une civilisation technocratique oppressive ». Les jobards croient que « la police a employé des gaz de combat », lorsque Cohn-Bendit lance avec sa coquine assurance cet énorme bobard. Ils croient que la| société est devenue « de consommation » et que c’est là le vice fondamental (5), lorsque ce slogan anti-américain est inventé; ils croient que la société est « bloquée », lorsque ce slogan remplace le précédent périmé; ils croient au gauchisme foncier de Jésus Christ, lorsqu’un prêtre catholique, entouré de ses épouses et dans un lieu où est affichée sa Trinité (Mao, Ho-Chi- Minh, Che Guevara), fait pour eux une nouvelle exégèse des textes de base de la religion.
Y a-t-il en eux un souci obscur de leur sécurité les poussant dans le sens du vent? C’est très improbable, car ce sont justement des jobards.
Les jobards s’enrôleront, deviendront militants et lanceront des bombes avec loyalisme et bonne conscience. Ce sont les seuls croyants de cette aventure. Ils seront les porte-drapeaux puis les boucliers dont ont besoin les groupes qui, eux, mènent sérieusement la guerre avec des objectifs tout autres que l’angélisme des naïfs.
II faut cependant se garder de transposer l’innocence morale des jobards en innocuité politique. Les jobards sont la force de frappe de la subversion dans la mesure même où ils constituent probablement plus de 30 % des effectifs lancés dans l’action (6) et plus de 80 % des « sympathisants » par idéalisme politique, lesquels accomplissent, aux postes où ils sont et bénévolement, un travail considérable de sape du pouvoir au bénéfice de la subversion.
Pour les jobards, l’idée de lutte contre la subversion est une mobilisation réactionnaire et conservatrice à dénoncer ».
Amis lecteurs connaissez-vous des jobards ? Moi, oui, beaucoup!!!
Si vous avez lu cet article jusqu'au bout, c'est que vous n'en êtes pas un.
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