Chiappa, fut-elle trop vite nommée (c’est ici qu’il faut de la finesse) ?
Pas du tout, tout ce qui éclôt sous Macron étonne, surprend, épate, et éclipse 2000 ans d’histoire, prouvant encore plus qu’hier (et moins que demain) que la culture française n’existe pas. (propos tenu par le génie de l'Elysée) Retenons que Chiappa n’est pas le fait d’un heureux hasard : le génie se coopte, nous l’avions déjà observé avec Sibeth Tchikitikiti N’Diaye N’Diaye N’Diaye et il est normal, compte tenu de la place de l’intelligence, des hiérarchies, et de l’homogénéité des raisonnements dans l’espace social et culturel actuel que les électeurs de Macron se félicitent de leur clairvoyance et de leur rôle prépondérant dans la mise sur une orbite jupitérienne de la parole officielle : les écuries d’Augias n’en finissent pas de se remplir, et les preuves que Macron est une chance pour la France de s’accumuler.
Qui, de Brigitte ou de Marlène mérite la palme : la poule, ou l’œuf ? On ne la saura jamais. Ce qui est sûr, c’est que Macron entre l’une et l’autre incarne à sa façon ce fameux plan à trois dont il est officiellement question quand c’est la parole officielle qui en parle. Ah ! Comme il a de bonnes raisons de crier cocorico en stéréo, le poulain de Madame le professeur.
Reveille-toi, Georges (Marchais) ! Le discours révolutionnaire devient à la fois trop intellectuel et trop moralement directif. Comme dirait l’oncle Eusèbe, il n’y a pas que la terre qui est ronde. Du coup, dans la chaleur communicative des vapeurs du moment, si mai 68 a été le cannabis des énarques, le macronnisme prend de plus en plus l’allure de la partouze du peuple. Et tandis que les chrétiens qui n’en peuvent plus attendent avec une impatience grandissante la Parousie, Macron nous livre à domicile... la partouzie.