29 Décembre 2020
Dans un monde devenu « village », du fait de la multiplication et des communication et des progrès devenu monstrueux du fait du progrès des techniques militaires.
La situation au moyen-orient est plus préoccupante que jamais à l'aube de 2021.
Ainsi l’Iran se fait mousser et met en garde contre le franchissement de ses « lignes rouges » dans le Golfe.
Vers qui s’est dirigée cette grosse colère sur le point d’éclater ? Contre l’Occident, sûrement. L’Amérique, bien sûr, L’Europe-L’Europe-L’Europe aussi, évidemment, et Israel, forcément, qui sans le démon occidental n’existerait pas. Peut-être les autorités iraniennes se sont-elles aperçues que l’Occident n’arrêtait pas de se tirer dessus ? Car c’est ce que fait l’Occident qui n’arrête pas. Et qui ne se tire pas seulement dans les pieds avec toutes ses sornettes mortelles pour sa civilisation gréco-latine puis chrétienne et ses fondamentaux séculaires. Que ce soit l’Amérique ou L’Europe-L’Europe-L’Europe, comment ne pas constater l’indigence de l’empire qui éclaira les quelques siècles précédents : le politiquement correct, la dislocation des mœurs, de l’identité, des institutions (sans compter la substitution de la palabre à l’intelligence) et maintenant ce - et cette - fichu(e) Covid-19 qui met quasi KO tout le périmètre occidental qui s’entête néanmoins, dans une convaincante unanimité, à multiplier les aberrations en klaxonnant, et avec quelle autorité ! Quelle aubaine pour l’Iran, qui regarde - avec la Chine et la Russie - cet Occident rongé de l’intérieur par sa propre puissance entrée en décadence et poursuivant avec obstination une démarche d’inversion, comme pour prouver au monde entier qu’un honnête fil à plomb devrait toujours avoir le tracé d’un tire-bouchon. Le monde entier en tire les conclusions qui s’imposent, en particulier l’Iran, toujours en état d’alerte, tant ses éventuelles contradictions n’en sont pas vraiment.