3 Novembre 2020
la deuxième image est celle de Poitiers en 732 où les chevalirrs chrétiens stoppèrent l'invasion de la France par les Sarrasins!
La France n'est plus seule. Mais c'est une piètre consolation. L'Europe toute entière est visée. L'Europe chrétienne évidemment, même si les islamistes se trompent sur l'adjectif « chrétien » accolé au nom de l'Europe.
Il suffit de voir les « résistances » rencontrées à l'hommage envers Samuel Pati dans l'éducation nationale orchestrées par certains syndicats de gauche et d'extrême gauche, disciples de Mélenchon et de Mediapart, pour sentir croître l'inquiétude.
Que reste-t-il de l'Europe chrétienne dans nos élites ? Souvenons nous de Jacques Chirac se refusant à ce que figure l'expression « origines chrétiennes » dans la Constitution Européenne.
Allons, que Chirac repose en paix !
Et voyons ce que nous pouvons faire, nous, les vivants. J'ai failli mettre le mot vivants, entre guillements.
Combien sommes-nous à être des vivants si les vivants, selon Victor Hugo, sont « ceux qui luttent, ceux qui marchent pensifs épris d'un but sublime, ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour, ou quelque grand labeur, ou quelque saint amour ».
La question est posée. Je ne veux pas y répondre de façon négative. La France est un pays vieux de XV siècle, gorgé de christianisme.
La saison actuelle est à la sécheresse.
Mais la substance est encore pleine de sève. Ce qui manque actuellement à la France, à nos pays d'occident, ce sont des horlogers c'est-à-dire des personnes compétentes capables de réparer la mécanique déréglée par les grands pères de ceux qui se réclament sans cesse de la loi de séparation de 1905. Ah si ces petits-fils faisaient à nos turlupins du désert le quart de ce qu'alors on nous a fait, et de quelle manière! Mais ne rêvons, ces petits fils ne croient plus en rien qu'à s'emplir les poches et à se rengorger (encore un mot qui a inspiré la langue créole qui dit i ka fè goj, pour signifier : il se rengorge. Le créole dernière en date des langues romanes). Pourtant à nous catholiques il n'est pas recommandé de tuer ses ennemis, de couper les mains des voleurs et de battre sa, ou ses femmes, etc.
Mais le pessimisme est une passion triste. Secouons nos pensées endormies. Le fracas des attentats est peut-être comparable à ces fulgurants coups de tonnerre, qui, la nuit éveillent parfois les endormis en proie à quelque affreux cauchemard, effet d'une trop grande absorption de bière et d'hydromel.
Qui sait si nos persécuteurs et leur « foudre » ne nous rendent pas , à leur insu, le service de nous rappeler à nous-même dans ce que nous avons eu de meilleur, parfois de grand.
La Providence réserve parfois des surprises. Veillons, prions, et agissons !
Le Scrutateur.
Article rédigé par Constance Prazel, le 03 novembre 2020
Après la France, l’Autriche. Après Paris, Vienne. Une terrible attaque terroriste vient de frapper, en plusieurs points, la capitale autrichienne, faisant plusieurs morts et un grand nombre de blessés selon un bilan encore malheureusement provisoire. L’attaque est survenue lors du dernier soir d’insouciance, avant la fermeture des bars et des restaurants qui se préparait pour cause de coronavirus.
Quelle cible ? Même s’il y a eu des tirs près de la synagogue, il faudra se dispenser de la compassion facile et du couplet sur l’antisémitisme : le grand rabbin de Vienne est lui-même parfaitement conscient que la communauté juive n’était pas la cible prioritaire des attaques. Mais les plus désappointés sont certainement les bien-pensants de France et de Navarre, drapés dans leur orgueil républicain. Cette fois, ils en sont pour leurs frais. Non, ce qui est attaqué n’est pas, au choix, Voltaire et Rousseau, la laïcité à la française, les valeurs de la République ou la liberté d’expression à la sauce Charlie. Au contraire, les terroristes islamistes ont choisi de frapper la civilisation chrétienne de l’Europe en son cœur.
Le symbole de l’Autriche et de sa capitale, Vienne, est puissant. Aux yeux de l’histoire récente, Sebastian Kurz, chancelier de la République fédérale, fut le premier des dirigeants européens à envoyer son soutien à la France à la suite de l’assassinat de Samuel Paty. Mais plus fondamentalement, l’Autriche représente la puissance chrétienne par excellence, dont la mission fut pendant des siècles de repousser l’invasion musulmane manifestée par les coups de boutoir de l’empire ottoman. L’Autriche sait, plus que tout autre pays européen, ce que signifie avoir ses territoires envahis par une autre civilisation, une autre religion qui vise à vous dominer et vous soumettre. Vienne eut à subir à de multiples reprises un siège devant ses murs, en 1529, et surtout, en 1683, quand les forces combinées du Saint-Empire et de la Pologne tinrent victorieusement tête aux troupes du sultan qui, si elles avaient vaincu, auraient tenté de submerger l’Europe, pour l’islamiser par le fer et par le feu.
Il est donc plus que temps de regarder la réalité en face, et cette fois, non plus dans l’étroite limite de notre hexagone macronien, mais au niveau européen. Nous sommes dans une guerre de civilisation, et les événements de Vienne en sont une nouvelle preuve dramatique et éclatante. Notre ennemi de toujours, l’islamisme conquérant, s’attaque à l’Europe parce qu’elle est chrétienne. Depuis des décennies, les bureaucrates bruxellois relayés par les politiciens de tous bords s’acharnent à construire une Europe sans identité et sans âme. Les frontières sont grand-ouvertes, on nous vante les mérites de l’espace Schengen, qui n’est qu’une gigantesque passoire à terroristes au service du matérialisme du marché. Mais les faits sont cruels, et condamnent cette Europe à mort, à plus ou moins brève échéance.
L’Autriche est en contact étroit de pays qui savent très bien où se trouvent l’avenir et le bon sens : Pologne, Tchéquie, Slovaquie, et Hongrie. Ces pays ne cessent de tirer la sonnette d’alarme, au grand dam des pseudo-élites européennes, sur les dérives de l’immigration incontrôlée. Les faits leur donnent indubitablement raison, et ils montrent le chemin à suivre.
Pour finir, nous aimerions rappeler que le pape Jean-Paul II avait donné comme saint patron des hommes politiques européens l’empereur Charles d’Autriche. Tout un symbole : le chef d’un empire multiséculaire, fier de sa foi. Un programme qu’il ferait bon de garder à l’esprit pour le mettre en œuvre, et éviter ainsi notre submersion définitive.