25 Octobre 2020
J'ai été longtemps un admirateur de Lilian Thuram, le footballeur. Mon admiration a baissé de plusieurs crans, au début des années 2000, quand Lilian, retiré du sport se retrouva face à lui-même, encore jeune et riche, mais ayant le temps de s'auto analyser et de se confronter à l'horreur du vide intérieur.
Que faire pour en sortir ? Devenir un entraineur de foot, comme Zidane, Entraineur, donc éducateur.
La mode actuellement pour beaucoup d'analogues à Lilian, est au racisme anti blanc ces galeux, ces pelés, ces tondus dont viendraient tous les maux. Il se précipita sur cette voie, encouragé et aidé par nombre de gauchistes, blancs extrémistes, venus du marxisme constatant après la chute de l'URSS (1991) et poursuivant leur projet de destruction de leur civilisation au moyen de l'opposition des races se substituant à la lutte des classes qui avait au XXème siècle créé tant de malheurs et supprimé des dizaines de millions d'hommes.
Lillian se reconvertit donc, comme d'autres, à la nouvelles « pédagogie ».
Il s'engagea sur la voie que lui ouvraient ses nouveaux maîtres.
Il pensa d'abord devenir maître en visant une carrière de maire d'une commune de la Guadeloupe, au nord de la Grande Terre. Il y acheta une vaste propriété sur laquelle il édifia une non moins grande demeure. Chez les grands, tout est grand. Chaque année il y passait un mois, y organisait de grandes fêtes : nourrituresà gogo, et danse au Ka. Mais les Guadeloupéens ne sont pas des gogos. Ils profitèrent de l'aubaine, mais la popularité politique de Lilian ne décolait pas .
Sur des conseils avisés de ses nouveaux maîtres,(gauchistes blancs) il se lança dans l'action « culturelle », le footeux se reconvertit (seul ou un peu aidé) dans l'écriture, et les conférences engagées.
Il en est là.
Mais il rencontre de la résistance. et en Guadeloupe même. Merde alors !
A titre d'exemple très récent ce billet du guadeloupéen André Quidal, que je recueille sur facebook, ce matin, accompagné de commentaires intéressants, notamment celui de M. Alain Bidelogne que je publie en deuxième position.
Lilian, Lilian nous n'avons pas de haine contre toi. Si nos commentaires sont parfois un peu rudes c'est que nous t'aimons bien, et voudrions te protéger de toi-même. (Le Scrutateur).
(I) J'avais encore quelque tendresse pour Lilian Thuram, ce seigneur des stades qui eut très peu de cartons rouges au cours de sa longue carrière. Malheureusement j'ai lu dans l'hebdomadaire "Le Point " le débat qu'il a eu avec Pascal Bruckner, ancien maoïste revenu de son maoïsme. Alors là, il a fait étalage de son ignorance crasse, de sa bêtise abyssale. Voilà quelqu'un qui croit que parce qu'il porte des lunettes, qu'il est un maître à penser. Il est surtout un maître à se dispenser de penser. Il a osé parler du Code Noir, qu'il n'a certainement jamais lu. Pauvre Thuram qui veut être, après avoir cessé d'être. Il aurait dû faire comme Zidane. En Guadeloupe en particulier et au Antilles Guyane en général, on n'enseigne pas l' Histoire, on se raconte des histoires. On passe son temps à rejeter sur les autres nos insuffisances, cest la faute aux autres. Cela nous évite de nous regarder dans un miroir et de nous retrouver face nos turpitudes. Juste un mot de la mémoire populaire pour ce pauvre Lilian : "Cé Negs qui ven'n Neg". C'est une vérité intangible . (André Quidal).
(II). Alain Bidelogne (s'adressant à André Quidal)
Je ne partage pas souvent ton point de vue, notamment à propos de Zemmour dont tu semble apprécier son puit de savoir, ce qui n’est pas faux. Lilian Thuram que nous avons eu le plaisir de recevoir au Lycée Monge à Charleville-Mezières m’a déçu à en pleurer, prétentieux, refusant de venir saluer les rares antillais, qui étaient là, plus pour son passé de footballeur, que pour son présent de pourfendeur du racisme. Dans tous les cas sa fondation et son petit commerce marchent bien. Il faut payer très cher pour une intervention d’une heure, avec les mêmes mots, les mêmes phrases répétés à l’envie.