29 Octobre 2020
Ce midi sur LCI, autour du plus récent attentat islamiste un débat était organisé autour d'Arlette Chabot sur l'épidémie en cours, et aussi sur le développement de la violence islamique qui finira par s'imposer comme un véritable problème, à l'exception des islamo-fascistes (Mélenchon, Plenel, et autres salopards de première). Même le président Macron commence à se dégeler sur la question face à une situation tragique que rien dans dans sa formation et son éducation ne l'avait préparé à affronter. Je ne vais pas m'attarder ce soir sur ce débat « elcéïen » parce que j'ai déjà travaillé beaucoup aujourd'hui ne serait-ce que pour scanner les textes du Coran dont je propose la lecture.
Toujours est-il que même dans ce débat que j'ai jugé utile, avec un ton nouveau, on n'a pas osé poser une question qui pourtant se pose : est-elle légitime la question de la distinction qui serait nécessaire entre les musulmans et les islamistes. Tout le monde s'est habitué au rituel « pas d'amalgame », etc, etc.
Les chrétiens se réfèrent aux quatre Evangiles que faute de pouvoir résumer en quelques lignes je concentre dans le passage célèbre du sermon sur la montagne : « heureux les doux, heureux les miséricordieux, car ... ». J'ose espérer que parmi mes lecteurs il y aura suffisamment de survivants ( de la compréhension de ces questions) qui m'auront reçu sept sur sept.
En revanche, et c'est avec honnêteté et acribie que j'ai travaillé à trouver dans le Coran l'équivalent du sermon sur la montagne des disciples du Christ et je ne l'ai guère trouvé.
Si ceux qui le souhaitent, dont je suis, espèrent trouver des arguments en faveur d'une francisation des jeunes musulmans en France, la question se pose de la possibilité d'un tel désir.
La laïcité, la séparation, non l'opposition radicale du religieux et de la politique n'ont été tant bien que mal réalisé en France et en Europe que par le propos du Christ « rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ».
Rien de tel dans l'islam, religion essentiellement politique, s'enracinant à sa naissance dans des peuples holistes( pour parler un peu pédant), c'est à dire où l'individu ne compte guère et se perd dans la masse comme un élément indifférencié du tout : « tu n'es rien ton peuple est tout » comme disait Fichte, un philosophe allemand.
Je conclus en incitant à méditer les textes du Coran que j'ai sélectionnés à votre intention. (Le Scrutateur).
Par
Publié le 29/10/2020 à 19:00
Après des années de déni, la réalité s’impose à nous : une guerre civilisationnelle avec l’islam radical est en cours. Pourtant, la classe politique française s’engage plus volontiers sur d’autres fronts.
Hier soir, pour lutter contre la propagation explosive du Covid-19, le président français Emmanuel Macron a dû annoncer le reconfinement général de la nation. Pourtant, ce matin, c’est “l’autre” mal qui se rappelle au bon souvenir du président, comme s’il avait peur d’être relégué au second plan. Il s’agit d’un mal qui ne frappe pas moins les jeunes que les vieux, pas moins l’été que l’hiver, il s’agit d’un mal structurel : l’islamisme.
Ce matin, moins de deux semaines après la décapitation de l’enseignant Samuel Paty, un triple attentat a été commis dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption, en plein cœur de Nice. Le quotidien local Nice-matin rapporte une attaque au couteau qui aurait fait trois morts, dont une femme de 70 ans, sauvagement égorgée. L’auteur de l’attaque répétait en boucle « Allah Akbar ». Quelques heures plus tard, deux autres attaques sont déjouées par les forces de l’ordre, respectivement à Avignon et à Argenteuil. Après s’être rendu à la basilique de Nice, le maire de Nice Christian Estrosi a posé un diagnostic sans appel : « Il est temps que la France s’affranchisse des lois de la paix ». Comprenez : le France est en guerre.
Début octobre, Emmanuel Macron avait défini l’ennemi commun : le « séparatisme islamiste », après des mois de débats sémantiques animés par l’obsession de ne pas tomber dans « le piège de l'amalgame ». Il s’agit de lutter contre un « projet conscient, théorisé », selon le chef de l’Etat, « qui se concrétise par des écarts répétés avec les valeurs de la République ». Après la décapitation de Samuel Paty, qui avait visiblement fait l’objet d’une « fatwa » par plusieurs musulmans radicalisés, Gérald Darmanin avait de nouveau martelé : « Nous sommes en guerre ! » Cette dernière prise de conscience a donné lieu à une série de mesures : l’annonce de la dissolution de plusieurs associations à tendance islamiste, comme le CCIF ou BarakaCity, la fermeture de quelques mosquées radicalisées, comme celle de Pantin, ou encore la traque des individus ouvertement islamisés.