4 Octobre 2020
1) loyalistes. 2) récessionistes. 3) Le sophiste François Mitterrand se moque du loyaliste Dick Ukeiwé.
Dans les années 1980 des évènements graves survinrent en Nouvelle Calédonie qui fut secouée par de sanglants évènements, sous l'impulsion d'extrêmistes tel M. Machoro, sorte d'Elie Domota local.
Les loyalistes tel le sénateur Dick Ukeiwé se battaient bien, mais avaient contre eux, en France métropolitaine même, les hommes du pouvoir, à commencer par le président de la République François Mitterrand. Ce Mitterrand alla en Calédonie. Avec le cynisme qui le caractérisait il proclama son mépris pour les loyalistes et M. Dick Ukeiwé, et osa parler de « la force injuste de la loi » s'agissant de la loi française.
Le premier ministre socialiste Michel Rocard, ancien porte-valise du FLN pendant la guerre d'Algérie, eut l'idée de reporter de 20 ans un référendum pour ou contre l'indépendance.
Nous y sommes.
Mais sous la direction de Rocard, tête ballonée de nuages dits « progressistes et anticolonialistes » il ne s'agissait pas de proposer UN referendum, mais TROIS sur le même sujet. Telle est la gauche française : l'indécision dès qu'il s'agit de défendre et promouvoir la nation française
On sait qu'il y a deux ans au premier reférendum le non à l'indépendance fut clair et net. S'il s'était agi d'un oui à l'indépendance, on peut gager que la cause aurait été entendue et les deux suivants annulés. Et cette annulation eut été qualifiée de « force JUSTE de la loi ».
On sait que l'intention est de décourager peu à peu les loyalistes. Y parviendront-on?
Aux loyalistes de faire sorte que le troisième referendum soit pour eux le succès du juste. Et à nous de les aider, dans la mesure de nos moyens. (Le Scrutateur).
Un troisième référendum risque de conduire à un durcissement des positions, les indépendants se sentant près du but, les loyalistes s’inquiétant d’une bascule irréversible
Pourtant, il faut bien que le verdict soit un jour conclusif. Et que, comme l’a redit le chef de l’État, les tenants de chaque choix acceptent «l’hypothèse et les conséquences» du choix contraire. Mais qu’on le veuille ou non, la possibilité d’un troisième référendum retarde encore le moment où tous les Calédoniens pourront construire ensemble cette nouvelle étape de leur histoire. Précisons que ce troisième vote est une possibilité et pas une obligation. Aucun automatisme, ce sont les élus du Congrès qui doivent le demander. Mais, en dépit d’une assemblée coupée en deux, c’est bien un indépendantiste, Roch Wamytan, qui a été porté à sa tête après les élections territoriales de mai 2019. La tendance - près de 3,5 points gagnés pour le oui depuis 2018 - rend un vote pour l’indépendance tout à fait envisageable en 2022. D’autant que la définition du corps électoral bloque le nombre des inscrits caldoches tandis qu’elle permet l’inscription de nouveaux Kanaks.
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Dans un processus ayant fait le pari, courageux, de l’apaisement, l’horizon d’un troisième référendum risque donc de conduire à un durcissement des positions, les indépendants se sentant près du but, les loyalistes s’inquiétant d’une bascule irréversible. Le climat à venir sera d’autant plus incertain que le scrutin de ce dimanche a confirmé la double fracture calédonienne, ethnique et géographique, la volonté d’indépendance étant écrasante dans la province Nord et dans les îles Loyauté et l’attachement à la France restant tout aussi massif dans la province Sud, autour de Nouméa. Si bien que le verdict final, quel qu’il soit, laissera cet archipel - ce pays? - toujours dangereusement coupé en deux. À moins qu’une solution intermédiaire émerge, permettant une différenciation du statut selon les régions.