15 Octobre 2020
Dans le courrier reçu sur la grande arnaque raciste antiblanche qui sévit actuellement, notamment en France, (réactions à l'article suivant du Scrutateur : http://www.lescrutateur.com/2020/10/histoire-de-la-decolonisation-viol-haineux-de-l-histoire-francaise-sur-la-chaine-france-ii.html ) je sélectionne deux lettres de lecteurs qui voient clairement la nature totalitaire de l'entreprise en cours. Un totalitarisme qui se fonde sur des bases racistes tout à fait comparables à celles du nazisme hitlérien. Cette fois les blancs sont les porteurs de tous les péchés comme l'étaient les juifs dans Mein Kamph et dans les discours de Goebells, remplacé aujourd'hui (avantageusement?) par un Thuram ou une Obono.
Plaisanterais-je ?
Peut-être un peu. Mais je pense que tous, noirs, blancs, ou métissés nous ne devrions pas minimiser les les nouveaux totalitaires. L'histoire, et l'histoire récente est là pour rappeler que dans les années 1920/1930, les hommes et femmes de pouvopir et d'influence en Europe et aux USA (même les juifs américains) eurent tendance à ne pas prendre au sérieux les divagations du « petit caporal autrichien » (Hitler).
On sait la suite.
Je laisse la parole à deux de nos lecteurs (LS)
(NB : Je suggère aux lecteurs d'intervenir, chaque fois qu'ils le désire, dans le débat en utilisant la rubrique des commentaires dont le maniement est facile ).
Chantal Etzol :
Je n'ai vu que le premier épisode, la semaine dernière ou celle d'avant, mais c'est de la propagande pur jus, réitérée, et je rejoins le scrutateur sur les images sans rapport avec le commentaire, qui pourraient servir à n'importe quel documentaire, mais sur lesquelles sont assénées des affirmations invérifiables.
Cela me rappelle, en sens opposé, les images où l'on nous montrait les Vietcong ou les khmers rouges "libérateurs" et triomphants, applaudis et accueillis à bras ouverts à Saïgon ou à Phnom-Penh, avec des commentaires tous plus élogieux les uns que les autres.
C'est un peu le style de là-bas si j'y suis (Daniel Mermet) de France-Inter ...
De même qu' il aura fallu le livre de Soljénitsyne, l'archipel du goulag, pour révéler l'ampleur du système communiste en URSS, la sortie en 1984, du film "La déchirure" permettra de connaitre la réalité des camps et crimes d'extermination du peuple cambodgien par le système concentrationnaire au Kampuchéa DEMOCRATIQUE!!!,
Inspiré de la véritable histoire du journaliste Sydney Schanberg, le film retrace une partie du périple du photojournaliste cambodgien Dith Pran, et dépeint la dictature de Pol Pot : l'embrigadement des enfants dès le plus jeune âge, la destruction de toute notion de famille, et l'extermination d'un peuple, forcé à vivre dans les campagnes.
La campagne cambodgienne est parsemée de milliers de charniers datant du régime khmer rouge (1975-1979), par lequel au moins deux millions de personnes sont mortes sous la torture, d'épuisement ou de malnutrition.
L'un des sites est considéré comme un des «champs d'exécution» du régime où quelque 35000 personnes auraient été enterrées. Peu d'échos ni de "révisions historiques" dans ces cas. Pas de documentaire non plus sur ce qui s'est passé réellement en Chine , au Tibet ou en Corée du Nord, et persiste encore aujourd'hui, ni sur le combat actuel à Hong-Kong.
Merci aux lecteurs de rétablir la vérité et de nous informer de la suite . Nous savons à quoi nous attendre quant à l'orientation de ces pseudo-rappels "historiques".
Malheureusement c'est la vision qui tend à se répandre dans l'enseignement de l'histoire en milieu scolaire, comme les stéréotypes de genre et "les nouvelles familles", dans d'autres disciplines. La solution de facilité sera même de les projeter en classe... Sans lecture personnelle pour se forger un esprit critique, ou sans une famille qui rétablisse la vérité, difficile alors aux jeunes générations de prendre du recul et de ne pas se laisser influencer par la volonté culpabilisatrice de l'Occident, ici la France, de ces "faiseurs d'opinions".
Claude Houel :
Nous assistons en ce moment à une attaque en règle de l’Histoire coloniale française en la réduisant à une petite histoire fragmentée, où de pseudo-historiens endoctrinés veulent imposer leur vision ultragauchiste avec la complicité des médias.
J’ai vu les deux parties de ce « documentaire » à charge qui semble fabriqué pour mesure pour étayer l’accusation de macron traitant, seul, le Peuple Français de criminels contre l’humanité.
Pour mesurer cette démarche haineuse je conseille de voir également le documentaire « Pornotropic-Marguerite Duras et l’illusion coloniale » visible sur Arte replay, en prélude au film « Barrage contre le Pacifique » tiré du roman de l’illustre Marguerite.
C’est de la même veine : Démonter à tout prix l’ouvre française dans une ex-colonie en cachant soigneusement les aspects positifs comme imposé par la taubira.
Concernant l’Afrique, et particulièrement le Maghreb, il se trouve qu’en tant que pur produit de l’épopée coloniale française (pas politiquement correct mais j’assume), je suis né en Tunisie comme ma mère, mon oncle et mes deux frères avec un grand-père né en Algérie.
Nous sommes issu d’une famille très modeste qui n’a jamais possédé le moindre lopin de terre pris à quiconque.
Je n’ai jamais entendu de propos racistes de la part des miens.
J’ai usé le fonds de mon premier pantalon sur des bancs d’école que je partageait avec des amis arabes : Et oui la France ouvrait ses écoles aux « indigènes ».
J’ai longtemps pensé que mon grand-père était arabe car il s’habillait comme eux et parlait la langue de ceux qu’il appelait ses frères car ils l’avaient été par les armes et le sang dans les tranchées de Verdun en 14/18.
Toute sa vie il sera ulcéré de voir que ces mêmes frères n’avaient pas droit aux mêmes pensions et cela sur ordre des métros du continent.
Plus tard mon oncle suivra le même chemin avec l’Armée d’Afrique à Monté Cassino et autres batailles célèbres en 39/45.
Tout cela pour dire qu’un documentaire où l’on voit ces braves colonisés , envoyés se faire massacrer pour une France non reconnaissante , oublie quelques détails.
L’Armée d’Afrique n’était pas composée que d’indigènes , en 14/18, 150 000 européens y ont participé auprès de 190 000 maghrébins.
En 39/45 ,176 000 pieds-noirs accompagnaient 233 000 maghrebins avec des pertes de 10% pour les premiers contre 6% pour les seconds.
Probablement que les réalisateurs de ces torchons n’ont pas eu le temps d’aller consulter les archives officielles.
Idem pour les autres « sources » supposée éclairer les « massacres » de 1967 à la Guadeloupe.
Pour le second « film » c’est aussi édifiant de montrer une société coloniale indo-chinoise chargées de tous les péchés du monde, paresse, corruption, exploitation , intéressée par le seul sexe (d’où le titre je présume) et racontée par d’éminents spécialistes comme la francoise verges qui ont eu tant à souffrir des ors de la République.
Tout cela pour étayer le récit d’une marguerite duras , communiste, qui avait souffert d’une mère qui avait raté sa dure vie de fonctionnaire qui avait cédé à la tentation capitaliste avortée de planteur. Cette vie médiocre ne l’empêchait pas d’utiliser des petites bonnes ou boys selon les standards de l’époque.
Pour avoir visité le Viet Nam et parlé à des anciens, je n’ai trouvé aucune animosité contre les français dans leurs souvenirs dans toutes leurs composantes négatives comme positives. J’ai été très fier de constater qu’il existait toujours des avenues Pasteur, Yersin ou Calmette.
Pour en finir avec ce colonial bashing que l’on veut nous imposer :
Si l’on considère que le fait de coloniser un pays est un crime, que dire de l’homosapiens, né en Afrique, venu il y a environ 120 000 ans envahir l’Eurasie, dont la France, en éradiquant les peuples qui y vivaient , comme les Néandertaliens, sans oublier d’engrosser leurs femmes puisque nous retrouvons des gènes de ces derniers dans notre ADN ? Si on applique la même démonstration, il faudrait demander à nos amis africains de faire repentance.
Qu’en pense macron ?
Bravo à ce médecin pour sa lettre au petit président.