4 Septembre 2020
Un ami, du Québec, Christian Martin, apporte d'utiles précisions après l'article publié hier par le Scrutateur.
Cher Edouard,
J'ai visionné l'article ci-dessous de ton blog.
Sans vouloir faire des critiques, je voudrais t'indiquer mes commentaires du <<simple lecteur que j'ai été en la matière>>
Je trouve qu'il manque la mise en évidence du prologue, des arguments essentiels pour étayer la rencontre entre un dirigeant du Hezbollah et Emmanuel Macron.
Je cite en exemple, quelques extraits des commentaires de Sputniknews.
<<Le journaliste a en effet révélé les dessous d’une rencontre très discrète entre Emmanuel Macron et Mohammed Raad, chef du bloc parlementaire du Hezbollah.
Des échanges lors d’une rencontre qu’Emmanuel Macron, au vu de sa réaction, aurait préféré garder secrets. Mais pourquoi?>> voir ci dessous le lien et les extraits:
<<Pourquoi les révélations par un journaliste français d’une rencontre entre un dirigeant du Hezbollah et Emmanuel Macron ont-elles mis le Président français hors de lui? Avec François Costantini, spécialiste du Proche-Orient, Sputnik tâche d’y répondre.
«Ce que vous avez fait là, compte tenu de la sensibilité du sujet, compte tenu de ce que vous savez de l’histoire de ce pays, est irresponsable! Irresponsable pour la France! Irresponsable pour les intéressés ici et grave d’un point de vue déontologique!» Mais qu’a fait le grand reporter du Figaro Georges Malbrunot pour mériter une telle soufflante, en public, du Président de la République? A priori, son métier.
Le journaliste a en effet révélé les dessous d’une rencontre très discrète entre Emmanuel Macron et Mohammed Raad, chef du bloc parlementaire du Hezbollah. Des échanges lors d’une rencontre qu’Emmanuel Macron, au vu de sa réaction, aurait préféré garder secrets. Mais pourquoi?>>
Le Hezbollah, un lourd historique de violences
<< Si la publication du journaliste du Figaro dérange autant le Président français, c’est parce que le Hezbollah n’est pas un acteur comme les autres au Liban. Ainsi le «Parti de Dieu» est-il une entité considérée comme terroriste par des alliés proches de la France, notamment l’Allemagne ou les États-Unis, que ce soit sa branche politique ou militaire. Seule cette dernière est d’ailleurs jugée comme une organisation terroriste par l’Union européenne.
Aujourd’hui parti politique ancré au Liban, le Hezbollah détient toutefois un lourd passif d’activités terroristes, en particulier à l’égard de la France: le 23 octobre 1983 à Beyrouth, l’attentat suicide