24 Septembre 2020
Petit coup de sang à la manière du docteur Céline.
Les nouvelles mesures anti-covid 19 viennent d’éclore dans le jardin de la connerie, coercitives, paralysantes pour le mouvement permanent qu’est la vie, interdisant toute activité sociale ou économique dans un certain nombre de périmètres, et condamnant à la ruine ou à la détresse des quantités de braves gens, à la fois inoffensifs et utiles pour la société.
Alors on se demande où « ils » veulent en venir ? Eh bien c’est assez simple. Souvenez-vous de Phnom-Penh libéré. Aujourd’hui, les Khmers verts ou arc-en-ciel dont la logique semble aujourd’hui prévaloir sous couvert d’intelligence diabolique ou artificielle, de globalisation et de haute technologie, sont des darwino-malthusiens qui, vivant du gaspillage organisent aujourd’hui le rationnement pour mieux accaparer les richesses de la planète. Ce ne sont pas les pauvres qui ont faim, mais les riches apparemment. Je prends tout, dit l’épée (au nom du bien commun, évidemment), j’achète tout, dit l’or (au nom de l’excellence économique qui bénéficie au bien commun), je mange tout, dit le loup (au nom de la nature qu’il ne faut ni contraindre ni contrarier), je goupille tout, dit le renard... E va tutto bene.
Ainsi, après avoir dénoncé l’ordre moral et l’obscurantisme médiéval, le progrès anthropocentrique avance à marche forcée. L’afrocentrisme et l’écolocentrisme ne sont que des leurres, tous les gens à peu près intelligents l’ont compris : le plan est de mettre en place la ruine, le désespoir, la colère, le désordre et... le massacre. La Révolution par la guerre civile, quoi ! Qu’y a-t-il de plus trotskiste que le matérialisme forcené, opportuniste et polymorphe de toutes les glaukaturas du monde dans l’ivresse de leurs appétits ? Aujourd’hui où toutes les digues du capitalisme ont cédé dans une inversion qui s’étend aussi à celle des moyens et des objectifs, c’est la salsa des démons.
Ainsi, dans une perspective à la fois darwinienne d’évolution et malthusienne de répartition des ressources et des effectifs, les objectifs sont de rétablir les conditions primitives de la sauvagerie originelle pour que - de leurs bunkers - les zélites puissent compter les blessés. En d’autres termes, coopter les « sauvés » et décider de ceux qu’ils faudra châtier pour leur cruauté dans le grand massacre. Et là se posera la question du sort des esclaves dont on ne sait pas encore s’ils seront recrutés chez les sauvés ou chez les châtiés, sachant qu’on ne sait pas toujours pas si les plus méchants seront sauvés ou châtiés.
Ce qui est sûr, c’est que qui prétend faire l’ange est bien décidé à faire la bête.
Et l’on en revient aux fondamentaux de « La République » : de la même manière que le 10 mai 1981 la France a franchi la frontière qui sépare la nuit de la lumière (selon le projecteur du dénommé Jack Lang), le bonheur est une idée neuve en Europe.
Vous n’y comprenez rien ? Le diable, lui, s’y retrouve très bien. L’anarchocratie est son mode d’organisation sociale préféré. |