17 Août 2020
Nous sommes à la mi août. C'est encore le temps des vacances, même si cet année, avec l'épidémie en cours l'humeur sociale est quelque peu perturbée.
Hier je vagabondais, en excellente compagnie, du côté de la Pointe-des-Chateaux. Entre la commune de St-François, et la Pointe proprement dite, les voitures en stationnement le long des plages, étaient innombrables. Par delà les ombrages on pouvait apercevoir les nombreux estivants, plutôt sages, même si la fameuse distanciation … physique n'était pas toujours rigoureusement observée.
Mais qui ne les comprendrait pas. La vie continue. Heureusement.
Et qui blamerait sans quelque remord ces joyeux turlupins !
Très probablement il était peu question, dans les échanges, de Lucrèce, d'Alain, de Platon et de Xénophon.
Ces éminences de la pensée ne passent pas spécialement pour des spécialistes de l'humour.
Et pourtant, et pourtant, il faut se garder des préjugés ces blocages de la pensée. C'est pourquoi, à l'appui de mon dire, je vous propose d'écouter sans préjugés, André Comtre-Sponville, éminent philosophe, et professeur en la matière, faire, en philosophe, de l'humour subtil. Ces propos ont sûrement été tenus au cours de conférence, très libres, et non dans un amphithéâtre de faculté. A tort probablement car un cours de faculté serait sûrement plus efficace, dosé à l'humour, comme il en était à ceux de mon ancien professeur Vladimir Jankélévitch, un virtuose dans le genre ;
A vous d'en juger. (Le Scrutateur).
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