30 Août 2020
Le titre de cet article relève, vous l'avez deviné d'un genre littéraire particulier, - celui de l'ironie polémique, - peu apprécié par les personnes visées qui ignorent le mot de Sacha Guitry : « redouter l'ironie fait craindre la raison ».
L'actualité française est depuis hier mobilisée, médiatiquement, par un vocabulaire d'autant plus hystérique qu'il est destiné à cacher ce qui ne va pas dans nôtre pays, trois ans après l'avènement de Choupinet, c'est-à-dire presque tout.
Vous le savez, lecteurs, j'aime Valeurs Actuelles, et j'estime grandement son jeune directeur Geoffroy Lejeune, qui s'il connait son Cyrano, peut légitiment reprendre à son compte la célèbre maxime « je revendique l'honneur d'être une cible ».
Guitry a raison l'ironie fait l'effet aux imbéciles d'être une super bombe H. En quoi ils ont tort, comme d'habitude, mais en hordes (chacun son critère d'évidence!) car comme le disait Me Maurice Garçon, un très grand avocat trop oublié : « le grand avantage de l'ironie est de permettre de dire des vérités qui ne seraient pas tolérées sans l'emploi d'un subterfuge ».
Le message que je vous propose sur « l'affaire Obono » est le meilleur que j'ai pu trouver à cette heure. Il émane d'un journaliste qui « descend » l'Obono avec une ironie, d'autant plus acceptable que nous sommes en république, comme ils disent, et que d'autre part il se l'applique à lui-même.
Ah ! Cet ébouriffement de la trogne, soigneusement pensé en vue de son effet, renforcé par un fond enbouteillé qui suggère (ah, à vous également ? ) un petit traitement à la bonne délectation, comme celles des mousquetaires du vieux Dumas où j'ai cru discerner quelques crus de chez nous qui valent un bon cognac.
Ecoutez notre polémiste et vous comprendrez que la jubilation est supérieure en suscitation créatrice à tous les succédanés minables mis sur les marchés de la Seine-St-Denis et que des députés verts (de gris) vantaient naguère dans une lettre au Parlement platement intitulée, car c'était la date du jour, « le manifeste du 18 joints ».
Mais là, quittons les bas fonds pour revenir à la philippique promise. La voiçi . (Le Scrutateur)
Je conclus cet article par un billet reçu ce matin d'une Guadeloupéenne de Paris.
Petite réflexion sur " le scandale Obono " . Si tous les moutons de la panurgie droits de l' hommiste avaient lu réellement le texte ils auraient tout de suite vu le but de cette fiction . Il ne s' agit pas de caricaturer cette dame mais de rappeler le rôle essentiel des petits chefs africains dans le commerce de leurs semblables . Et pendant la trés longue période de la traite arabe . Dans le fond c ' est peut-être ça qui défrise les pseudo-libéraux et grands tolérants devant l' éternel . Lequel éternel miss Obono finit d ' ailleurs par rejoindre ........ ça ne doit pas plaire dans toutes les chaumières !
Mireille Hermann