11 Juillet 2020
Dans un Etat « démocratique » ou présumé tel, il faut que toujours subsistent face au pouvoir en place (– et tout Pouvoir tend non seulement à persévérer dans son être mais à l'accroître - au détriment des libertés publiques et au service de quelque-uns. C'est la raison pour laquelle il est souhaitable que subsiste toujours une opposition).
De nos jours le pouvoir ne se fonde pas seulement – et peut-être principalement - sur la force mais sur la persuasion, et celle-ci peut être une persuasion clandestine, indolore, se fondant sur la pleine possession des médias. Tout le monde connaît la réplique à toute critique qui jaillit à tout propos de la bouche de ceux que j'appelle « les niais ».
Ce blog du Scrutateur (et heureusement il n'est pas seul, et ouvertement ne s'approprie aucune infaillibilité). s'est alloué cette tâche de déniaisement,
Ainsi sur le problème du réchauffement climatique, devenue « propriété des « verts » du monde. L'article ci-dessous concourt à cet objectif d'équilibre et de liberté. (Le Scrutateur).
En 2007, Lionel Jospin avoua, sur France Culture, que le danger fasciste – censé justifier un « front républicain » contre le FN – « n’était que du théâtre ». Cela allait sans le dire, mais encore mieux quand l’un de ceux qui l’avait constamment agité le disait.
Aujourd’hui, c’est Michael Shellenberger qui vient à résipiscence. Ce nom ne vous dit sans doute rien, mais il s’agit d’un éminent militant écologiste américain, lauréat du prix du Livre vert 2008, qui depuis 2002 consacre sa vie à la lutte contre le changement climatique, créateur du laboratoire d’idées Breakthrough Institute, plaidant pour une augmentation de la dépense publique dans l’écologie, héros de l’environnement selon le magazine Time et, on l’aurait deviné, membre du trop célèbre GIEC.
Patatras ! Voici qu’en tant qu’expert de ce groupe, Monsieur Plus-vert-que-moi-tu-meurs se sent aujourd’hui dans l’obligation de s’excuser « pour la façon dont nous, les environnementalistes, avons gravement induit le public en erreur », et pour « la panique climatique que nous avons créée au cours des 30 dernières années ».
C’est Forbes qui le révèle, mais… pas longtemps : l’article a déjà disparu sous la pression des militants de la rédaction !
Dommage, parce que Shellenberger y pulvérisait plusieurs mythes réchauffistes, comme le prétendu « poumon du monde » que serait l’Amazonie, ou l’affirmation que le changement climatique aggraverait les catastrophes naturelles. Par ailleurs, il note que « les incendies ont diminué de 25 % dans le monde depuis 2003 » et que la quantité de terres que nous utilisons actuellement pour produire de la viande « a diminué d’une superficie presque aussi grande que l’Alaska ». Ou encore que « les émissions de carbone ont diminué dans les pays riches pendant des décennies et ont atteint un sommet en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France au milieu des années 70 ».
Shellenberger reconnaît qu’il a longtemps hésité à s’exprimer, mais que les déclarations de plus en plus délirantes des réchauffistes, comme celle d’Alexandria Ocasio-Cortez, la socialiste américaine soutien de Sanders (« Le monde va s’écrouler dans douze ans si nous ne nous attaquons pas au changement climatique »), et quelques autres ont fini par décider celui qui – sans doute pour aggraver son cas – est devenu un ardent défenseur de l’énergie nucléaire…
C’est égal, le mal est fait, et nos municipales l’ont bien montré : l’heure n’est plus aux débats scientifiques mais à l’adhésion inconditionnelle au culte de Gaïa. Et pendant que les « idiots utiles » votent vert, toute la filière des éoliennes et des panneaux solaires se frotte les mains…
Seul nous reste le plaisir d’en avoir entendu au moins un démonter toute cette propagande !
« Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance » (Luc).