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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

François-Xavier Bellamy : Après la nomination du gouvernement Castex « Quel Macron faut-il croire ? »

Macron, c'est moins Jupiter que Janus, le dien romain au double visage.
Macron, c'est moins Jupiter que Janus, le dien romain au double visage.

Macron, c'est moins Jupiter que Janus, le dien romain au double visage.

Je tente de varier les articles pour les adapter aux goûts, et au temps dont disposent les lecteurs du Scrutateur. Paraissent donc, tant des liens à des déclarations ou débats qui me paraissent importants, que de brefs articles, ou comme aujourd'hui une interview, qui me paraît importante, émanant d'un jeune philosophe de droite François-Xavier Bellamy. Interview accordée au journal Le Point.

Un peu longue, l'interview mérite d'être lue, l'analyse est profonde, et les critiques même acérées du député européen sont toujours dans la ligne d'un homme qui préfère le fond à la forme, et la courtoisie à l'insulte.

Ce type d'article ou d'interview est fondamental et s'inscrit dans la logique du Scrutateur qui est non pas évidemment d'offrir un « prêt à penser » à des lecteurs qui sont pour la plupart des gens majeurs et responsables, mais des pistes de réflexion que leurs activités professionnelles ne leur laissent pas toujours le temps de parcourir.

 

Edgar Bay.

 

 

ENTRETIEN. Remaniement, crise, écologie, nouveau monde… Le philosophe
et député européen passe à la moulinette le macronisme.


Par Jérôme Cordelier
Publié le 04/07/2020 à 08:00 | Le Point.fr



Un philosophe peut-il se confronter à l'épreuve de la politique ?
C'est ce que tente de faire François-Xavier Bellamy, désormais député
européen (LR) depuis près d'un an. À Bruxelles, il siège dans la
commission chargée de l'industrie, de l'énergie et de la recherche,
celle de la culture mais aussi celle de la pêche. Le brillant prof de
philo, auteur d'essais très remarqués comme Les Déshérités et Demeure
(Grasset), qui a longtemps été élu local à Versailles, n'en délaisse
pas pour autant le débat national où il intervient fréquemment sans
craindre de partager sa vision idéaliste, rafraîchissante pour les
optimistes, quelque peu candide pour les autres.

Mais ce trentenaire élevé aux valeurs d'un monde que l'on dit ancien
sait aussi se montrer mordant face à ceux qui se croient les pionniers
d'un nouveau monde, sans se départir de son sourire angélique, comme
nous allons le constater dans cet entretien.

Le Point : Emmanuel Macron a-t-il suffisamment tiré les leçons de la crise ?

François-Xavier Bellamy : L'avenir le dira. De façon générale, et avec
Emmanuel Macron en particulier, seuls les actes comptent et les
paroles fluctuantes ne permettent pas toujours d'établir des
convictions. Le projet du macronisme était d'adapter la France à la
mondialisation. À l'inverse, la ligne que nous avons défendue pour
l'élection européenne, c'était la nécessité vitale de réorienter la
mondialisation, pour réapprendre à produire ce dont nous avions
besoin. Ce message a été tragiquement confirmé par la crise sanitaire,
qui a révélé combien nous étions démunis.

 

Aujourd'hui, le président
qui a cédé Alstom énergie, Technip ou Alcatel, et qui vient de fermer
Fessenheim, parle de retrouver notre autonomie nationale : peut-on le
croire ?
?

Le « nouveau monde » s'est dissous dans l'épreuve d'une crise qui nous
a rappelé brutalement à l'essentiel : comme je l'avais écrit dans
Demeure, la première vertu politique n'est pas le rêve de tout
changer, mais la prudence, l'effort nécessaire pour préserver ce qui
doit l'être, et pour protéger les personnes face aux chocs de
l'Histoire. Protéger était le mot interdit pour le macronisme 2017 : «
Le protectionnisme, c'est la guerre », affirmait Emmanuel Macron.
Maintenant, il explique que la délocalisation « a été une folie »
. Que
faut-il croire ? Nous sommes à un moment décisif, et il faudrait un
cap enfin clair et courageux pour les deux années qui viennent ; mais
il est difficile de l'espérer.

Le nouveau Premier ministre Jean Castex peut-il changer les choses ?

Je lui souhaite bon courage ! Mais tout le monde sait que la politique
menée à Matignon ne s'est jamais autant décidée à l'Élysée ; les
inconsistances du macronisme ne disparaîtront pas dans l'agitation
d'un remaniement, quel qu'il soit.

La France se trouve-t-elle à un moment charnière de son histoire  ?

Je fais partie d'une génération qui a découvert le monde à travers le
mot de crise : économique, sociale, éducative, écologique… Partout où
notre regard se pose, nous trouvons une crise. Le mot « Krisis », en
grec, ne veut pas dire « catastrophe », mais « décision ». En ce sens,
même si la France a bien sûr connu des moments plus dramatiques, elle
a sans doute vécu peu de moments aussi critiques : nous sommes
vraiment à un point de bifurcation
. Notre pays est en voie de
déclassement sur tous les plans. Cette crise a révélé la grande
faiblesse de l'État, qui est apparu démuni. L'image que nous avons de
la puissance publique est comme la persistance rétinienne d'un pouvoir
désormais disparu. Nous touchons du doigt la faiblesse de nos
capacités dans le domaine de la santé, de l'industrie, de la défense,
de la sécurité, ou encore de l'éducation. Je le dis comme beaucoup de
collègues enseignants depuis des années, et cette crise le confirme :
malgré l'engagement de bien des professeurs et des élèves, cette
improbable session 2020 restera dans notre histoire comme une preuve
de ce que nous savions tous déjà, le bac est devenu une immense
fiction collective
.

Les taux d'abstention record aux deux tours des élections municipales sont-ils le signe d'une crise politique structurelle ?

L'abstention est clairement le fait le plus marquant de ce scrutin.
Entre les votants du second tour de 2014 et ceux du second tour de
2020, près de cinq millions d'électeurs se sont volatilisés. Il est
difficile de comparer les deux scrutins, bien sûr, car il faut le
rapporter au nombre de communes concernées par un second tour. Mais
entre les deux scrutins, cela représente 20 points d'abstention en
plus : c'est considérable. De plus en plus de Français se sentent
totalement détachés de ce qui se passe dans la vie politique, jusqu'à
l'échelon local qui suscitait encore la confiance des Français. Avec
une si faible participation, se sentiront-ils encore représentés par
leurs élus locaux ? La désaffection des urnes est préoccupante. Elle
traduit une sécession démocratique. Beaucoup de Français ne croient
plus que la politique puisse agir, et leur permettre de maîtriser leur
destin. Elle semble simplement devenue un théâtre d'ombres, un jeu de
miroirs entre des communicants et des observateurs. Et cet artifice de
communication permanente leur paraît n'avoir aucune prise sur le réel.
De ce point de vue, les contradictions du « en même temps » macronien,
y compris dans la gestion de la crise, auront contribué à abîmer plus
que jamais la crédibilité de la parole publique.

Tout le monde a salué votre indulgence, dans une interview à Sud
Radio, à l'égard de la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye pour
des propos qui ont fait polémique, mais qui avaient été déformés, ce
que vous avez souligné. Avez-vous été surpris par ces réactions  ?


Ce n'était pas de l'indulgence, simplement la vérité : je ne soutiens
pas Sibeth Ndiaye, mais elle était attaquée pour ce qu'elle n'avait
pas dit, même si beaucoup critiquaient de bonne foi ce qu'un extrait
tronqué laissait croire. En répondant simplement cela, je n'aurais
jamais imaginé susciter autant d'écho. J'ai été touché par les
nombreux messages positifs que cela m'a valus, bien sûr, mais en même
temps j'en ai été catastrophé. Si l'on y réfléchit bien, ce qui s'est
passé est même terrifiant : un responsable politique ne s'engouffre
pas dans la brèche d'une polémique infondée, et cela suffit à
provoquer une sorte de stupéfaction ! C'est le symptôme d'une
situation très inquiétante : la conversation civique s'est transformée
en une cascade d'indignations successives, et il semble admis que le
débat politique n'ait normalement plus de rapport avec la vérité. Des
gens dans le métro ou dans la rue m'arrêtent pour me dire : « On vous
aime bien parce que vous pensez ce que vous dites. »
Mais comment se
fait-il que la sincérité apparaisse comme une rareté ? Le principe
même de la démocratie suppose que chacun dise ce qu'il pense, sans
quoi tout dialogue est par principe impossible. Nous sommes devant le
problème décrit par Kant : une action mauvaise n'est pas
universalisable. On peut penser une conversation dans laquelle tout le
monde dit la vérité ; mais dans une société où tout le monde ment, le
mensonge même devient impossible.
Le mensonge n'est efficace en effet
que s'il est cru. S'il est admis que tout le monde ment, alors mentir
n'a plus d'effet. Notre démocratie est aujourd'hui en état de
quasi-impossibilité, puisqu'un politique est réputé mentir. Quand
Emmanuel Macron affirme : « Je vais me réinventer », cela ne sert plus
à rien : il n'y a plus que les éditorialistes parisiens pour s'y
intéresser. Les Français sont devenus indifférents, et cette
indifférence est un immense problème.

Même au Parlement européen, vous n'avez rien perdu de votre candeur…

Il est quand même incroyable qu'affirmer la nécessité de la sincérité
soit perçu comme de la candeur. Le fait de croire à ce que vous dites
ne vous empêche pas d'ailleurs de vous révéler bon manœuvrier, habile
tacticien, de mener des batailles et d'engager des rapports de force.
C'est ce que je fais tous les jours à Bruxelles. Il ne s'agit pas
d'être un Bisounours. Mais pour que l'action politique ait un sens, il
faut qu'elle soit orientée par ce que l'on croit vrai et juste. Le
divorce de la politique avec la vérité est tel qu'elle y a perdu son
essence même.

La question écologique est majeure. La droite a été fautive de ne pas
la travailler plus tôt.


On peut chercher la vérité en politique  ?

Mais… on ne devrait faire que ça ! Chercher la vérité et la justice, y
compris dans les débats que la politique suscite. Je ne suis bien sûr
pas seul à percevoir ainsi cet engagement : pendant douze ans comme
adjoint au maire dans ma ville, j'ai été frappé de voir l'intégrité et
la générosité de tant d'élus locaux qui, avec patience et discrétion,
travaillent pour leur collectivité : c'est par leur constance que la
France tient debout. Au Parlement européen, je côtoie aussi bien des
politiques qui s'engagent avec abnégation et rigueur. En politique,
comme dans toute société, et comme en soi-même bien sûr, on rencontre
ce qu'il y a de plus médiocre mais aussi de meilleur en l'humain. La
configuration du débat politico-médiatique a généralement pour
postulat implicite que le politique suit seulement ses intérêts et
ceux de sa clientèle. Cette représentation est à la fois fausse, et
inquiétante : elle signifie que la délibération collective n'est
qu'une fiction, qui ne permet jamais d'échapper réellement à la guerre
de tous contre tous.

Le vote écologiste est-il un vote de contestation ou d'adhésion ?

Indéniablement, un peu des deux. La question écologique est majeure.
La droite a été fautive de ne pas la travailler plus tôt. Elle a
longtemps considéré que c'était une question périphérique ; or, elle
est centrale : l'un des défis essentiels de la politique est
aujourd'hui la préservation des conditions de la vie humaine pour les
générations futures – et la préservation de la beauté du monde et de
la condition humaine en font d'ailleurs partie. Le mot de
conservatisme m'a été souvent attribué, peut-être pour mieux m'y
enfermer ; mais l'écologie est un conservatisme. Et dans la tradition
intellectuelle et philosophique de la droite, elle aurait dû être une
évidence. Pour l'avoir trop longtemps délaissée, nous voyons
progresser aujourd'hui une écologie politique qui est à l'inverse
l'expression d'un rejet : contestation d'un système économique, de
notre capacité à inventer et à produire et, au final, de la place même
de l'humain dans la nature. C'est d'ailleurs le talon d'Achille de
cette écologie politique : elle peine à dessiner un avenir plutôt qu'à
désigner des coupables. En recyclant la vieille passion marxiste pour
la révolution, elle refuse la société dont il s'agirait de prendre
soin.


Ne trouvez-vous pas curieux qu'Emmanuel Macron se présente à la fois
comme un apôtre de la décentralisation et se soit totalement
désintéressé des élections municipales ?


Mais Emmanuel Macron n'est pas du tout un apôtre de la
décentralisation ! Tout le monde l'a décrit comme un libéral. En
réalité, il est très étatiste, jacobin, centralisateur. Pour moi, il
incarne moins le libéralisme qu'une forme de technocratie qui rêvait
de dépolitisation. La fin des clivages, le « en même temps », c'était
une manière de remplacer la politique par la gestion, de dissoudre
l'autonomie du politique dans la centralisation bureaucratique. Le
rapport d'Emmanuel Macron aux communes est à ce titre très
intéressant. La suppression de la taxe d'habitation, par exemple,
c'est une rupture historique avec la libre administration des
communes, principe qui date de bien avant la Révolution française
.
Cette vision est totalement antilibérale. Pour ma part, je crois que
la renaissance de la France passera par la liberté et la
responsabilité. Cela inclut l'Union européenne, bien sûr : si l'on
soutient la décentralisation, pour retrouver une décision politique
ancrée dans la proximité et la subsidiarité, il est absurde de
s'enferrer dans un mythe fédéraliste périmé. C'est pourtant ce que
fait Emmanuel Macron quand il parle de souveraineté européenne, et
quand il met en œuvre un emprunt commun européen : cet emprunt va
conférer une autorité budgétaire inédite à la Commission européenne,
éloignant encore la décision politique du terrain.


Sur quels combats votre parti, Les Républicains, doit-il fonder son
projet politique ?


La question de l'organisation de l'action publique est importante,
mais elle ne peut être centrale. Nous ne convaincrons pas les Français
en leur parlant de réformes institutionnelles, mais des défis
politiques concrets qui nous attendent. Il s'agit maintenant de sauver
la possibilité de vivre et de bien vivre en France. De rétablir
l'autorité de l'État, tellement défaillant quand on voit que les
bandes rivales maghrébines et tchétchènes qui s'affrontent dans le
centre de Dijon signent la paix dans une mosquée sous le regard
impuissant des forces de l'ordre – ce qui s'est passé là devrait être
un sujet de sidération nationale !
Il faut retrouver notre capacité de
produire et de travailler, ce qui veut dire réorienter en profondeur
l'Union européenne, pour qu'elle redéfinisse son rapport à la
mondialisation, qu'elle sorte de sa naïveté. Un immense travail nous
attend pour retrouver notre autonomie dans tous les domaines, pas
seulement dans la santé. Prenez, par exemple, la question de
l'alimentation : notre balance commerciale en matière agricole est
déficitaire, pour la première fois depuis longtemps. La France, malgré
sa tradition rurale exceptionnelle, importe désormais plus de produits
agricoles qu'elle n'en exporte. C'est le symptôme d'un échec politique
majeur, et une vraie menace pour notre souveraineté à l'avenir. Il ne
faut pas agir pour éviter la crise passée, mais pour éviter la
prochaine… Enfin, et l'essentiel est sans doute dans l'urgence du long
terme, si la droite est fidèle à son identité, elle fera tout pour
rétablir la transmission entre les générations, pour offrir à nos
enfants à la fois la nature et la culture que nous avons reçues et qui
sont toutes deux conditions de leur avenir commun.
On a envie de dire à ceux qui déboulonnent les statues, commencez par
donner au monde un peu de ce que ceux que vous attaquez ont su lui
offrir.


Dans les polémiques actuelles que charrient les déboulonnages des
statuts ou les manifestations « racialistes », voyez-vous un «
mémoricide », selon l'expression de Philippe de Villiers ?


C'est une question sur laquelle j'ai tenté d'alerter avec mon livre
Les Déshérités, en 2014, soulignant qu'une génération s'était abstenue
de transmettre à la suivante ce qu'elle avait reçu. Aujourd'hui, de
cette rupture, on paie le prix politiquement. La crise éducative aura
un coût démocratique majeur. Être citoyen suppose de maîtriser la
langue commune pour prendre part à la délibération : un Français sur
cinq a des difficultés dans la lecture à 18 ans. Être citoyen
nécessite aussi d'avoir des éléments de référence, de comparaison dans
le temps, dans l'espace. Je ne sais pas s'il faut parler de «
mémoricide », mais il y a une réalité très concrète : les jeunes
Français n'ont plus de mémoire, et on voudrait détruire dans leur
conscience tout attachement à une mémoire collective, toute capacité à
se relier à une histoire qui dure. On veut leur imposer d'être les
enfants de personnes
. Il ne s'agit pas d'engager une discussion
critique sur l'Histoire : elle a toujours existé, et c'est une
nécessité absolue. Mais des mouvements essaient là de rompre tout lien
à une mémoire commune, une mémoire partagée. Quand on met sous cloche
la statue de Churchill au cœur de Londres ou que l'on dégrade celle de
De Gaulle, c'est que l'on a choisi d'organiser dans les cœurs et dans
les esprits une rupture radicale. Et celle-ci prospère sur l'ignorance
et ce que cette ignorance produit de pire : une absence totale
d'humilité, une arrogance hallucinante à l'égard de l'histoire. Celui
qui a appris la complexité de notre passé, celui qui a reçu de ses
aînés ne peut pas se comporter avec une telle condescendance et
suffisance. On a envie de dire à ceux qui déboulonnent les statues,
commencez par donner au monde un peu de ce que ceux que vous attaquez
ont su lui offrir. Vous aurez alors conquis le droit de parler.

 

 

Ecoutez aussi : https://www.facebook.com/watch/?v=579564102928867

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C
C'est aussi le même Macron et son gouvernement qui profiteront de la session extraordinaire du Parlement pour faire voter en catimini leur projet de loi bioéthique. Le remaniement ministériel n'a reporté cette intention que de quelques jours, pour son examen en séance d'ici fin juillet. C'est à cela qu'on voit le vrai visage des destructeurs; des semeurs de mort, du non respect de la dignité humaine. Le reste n'est que verbiage creux pour amuser la galerie<br /> <br /> En seconde lecture, la loi risque d'être aggravée car, la semaine dernière, la Commission spéciale de l’Assemblée nationale y a ajouté de graves transgressions:<br /> . Elle prévoit à nouveau le remboursement par la sécurité sociale de la congélation des ovocytes et de la PMA, sans aucune raison médicale.<br /> •L’extension du tri des embryons, pour écarter les porteurs d'anomalies chromosomiques comme la trisomie 21. Une étape de plus dans l'eugénisme. <br /> • La légalisation de la ROPA (en clair, le "don" d’ovocyte dirigé d’une femme à une autre femme). Cette pratique résulte de la volonté de deux femmes de "bricoler" la procréation pour revendiquer d'être les "deux mères" de l'enfant. Non content d’escamoter le père, ce procédé éclate la maternité entre la génitrice et la gestatrice et brouille la filiation des enfants ainsi conçus.<br /> . Enfin le gouvernement vient de soutenir la réintroduction de dispositions, rejetées par les sénateurs, mettant gravement en danger le respect de la dignité humaine et les générations futures : la fabrication d’embryons chimères HOMME-ANIMAL et d’embryons transgéniques. . <br /> . Réintroduire le procédé du bébé médicament (un double tri des embryons en vue de faire naître un enfant sélectionné pour utiliser ses cellules à la naissance). L'enfant n'est plus conçu pour lui-même, mais pour guérir un autre.<br /> <br /> Ce Macron est encore là pour 2 ans et la méthode ne change pas : la culture de mort qui se répand sournoisement, l'hydre hideuse qui étend ses tentacules pour couper les générations de leur passé, de leur histoire, bientôt de leur filiation, pour que ne subsiste aucun repère.<br /> Tout cela va dans le même sens.
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