19 Juillet 2020
Quelle époque ! Voiçi que même au CRAN (conseil représentatif – autoproclamé – des associations noires de France), que l'on pouvait considérer comme dépourvu des vices qui caractériseraient, selon lui, les Français d'origine blanche, même au Cran donc existent des querelles mesquines de préséance et d'ambitions humaines trop humaines, et de nature polychrome. Déchu de la présidence du CRAN, M. TIN refuse de s'incliner démocratiquement devant un certain Ghislain Deveux . Il a décidé de faire appel à la justice française, ce qui suscite chez beaucoup d'observateurs une ironie polie mais certaine.
Parfois l'ironie se fait plus mordante. Ainsi cette remarque d'un commentateur : « L’hippopotame Tin, adipeux , transfriendly et mytho , est d’abord et avant tout un « homme » qui hait viscéralement son corps, son apparence et son histoire personnelle.
Il veut donc faire payer ceux qui sont cause de sa souffrance : les français blancs, heureux gardiens d’une tradition hétérosexuelle.La caricature de la passion triste spinoziste ». Je cite, sans évidemment garantir la vérité de chaque détail de ce commentaire dépourvu d'aménité.
Ainsi vont les choses dans le ciel radieux du nouveau monde promis par M. Macron en 2017.
(Le Scrutateur).
Dans un article paru en milieu de semaine, le CRAN annonçait la radiation de Louis-Georges TIN et de plusieurs membres pour “dérives”.
Le CRAN est-il confronté à un règlement de comptes entre plusieurs de ses membres et ex-membres ? Il semblerait bien que oui après la publication d’un article sur le site de l’association publié le 15 juillet. Dans cet article, il est indiqué que le CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France) a décidé de « radier » Louis-Georges TIN, ancien président, ainsi que Joanes Louis et la suspension de plusieurs autres membres. Un article accusateur qui dénonce les « dérives de l’ancien président ».
Selon nos informations, Louis-Georges Tin a décidé de déposer un référé afin de faire cesser les agissements de Ghyslain Vedeux, qui se déclare toujours président. Or, selon Louis-Georges TIN, ce dernier a été radié en février dernier. Il considère en outre que les accusations portées dans l'article publié sur le site du CRAN sont mensongères et dément catégoriquement.
Une guerre de pouvoir, semble-t-il, dans laquelle Ghyslain Vedeux accuse son « ex-président » de vouloir être à la tête d’un « Etat de diaspora ». Dans l’article, il est indiqué que Louis-Georges Tin aurait commis « des fautes graves » et des « manquements » ; il l’accuse aussi de se proclamer « président d’honneur ». De son côté, Louis-Georges TIN estime que Ghyslain Vedeux a piraté le site ainsi que la page Facebook de l’association et a donc produit des faux. Une assemblée générale doit se tenir ce samedi 18 juillet. Pour la première fois, une femme pourrait être élue.