19 Juillet 2020
Avant d'être menacée - par les migrants, les racailles, et ceux que vous voudrez, - la France est aujourd'hui mise en question par ses « élites », et j'espère que tous, vous comprenez pourquoi je place le mot élite entre guillemets. J'expliquais jadis à mes élèves que l'emploi des guillemets est indispensable pour signaler qu'un mot, une phrase est une citation, non une pensée qui vient de soi, (même quand on en partage le sens) ; mais qu'aussi les « ... » peuvent vouloir signifier une distance ironique que l'on prend avec la pensée … encadrée. Et, de ce fait, je les appelais "les pincettes de la pensée".
Ainsi pour le mot « élite » dont je dis que contrairement à ceux qui s'imaginent que le passage par une « grande école », par exemple l'ENA, est la marque infaillible d'une supériorité quelconque, est un trompe-l'oeil, souvent. De même, autre exemple pour la corporation … des avocats. Certes il existe des avocats remarquables au service du droit, et du bien, mais que de personnalités vénales qui mettent leurs talents au service des pires causes. Qui donc ignore, sauf peut-être des marmousets innocents, que les mafias savent s'inféoder des avocats parmi les plus subtils pour le service de leurs « causa », et ceci bien avant l'arrivée dans l'arène de « l'inestimable » Al Capone.
Ce que je dénonce ici est en plein essor en France (mais pas que ..) en ce début du XXIème siècle, où l'on voit nos « élites » accaparées par de gigantesques lobbies financiers dont le but est d'uniformiser les nations pour n'en faire, sous le nom aussi tapageur que vide de sens « d'humanisme » nouveau, en fait de consommateurs passifs des slogans indéfiniment répétés du matérialisme universels. A bas la culture française, à bas la religion (surtout chrétienne !), à bas la faculté de penser librement avec les vrais philosophes, les vrais poètes, les Blaise Pascal, les Balzac, les Aldous Huxley. MAIS, vive … SOROS !!! (horresco referens!).
Rien n'est jamais perdu, aucun combat n'est jamais perdu d'avance.
C'est que je pensais en écoutant ce jeune Français d'origine Tunisienne que je vous donne à entendre (à écouter, et à comprendre, voir le lien).
Il y a dans le 1984, d'Orwell un passage décisif où un couple, un homme et une femme qui s'aiment (et l'amour est pour Big Brother, le mortel ennemi du pouvoir absolu) entendent, s'élevant d'une cour des bas quartiers un chant d'amour où aurait brillé nôtre Edith Piaf. Et l'homme dit à sa compagne, « c'est de ce milieu là (tenu à l'écart des « grandes écoles » du régime), c'est de ce milieu là que nous viendra peut-être le salut commun ».
Ecoutez maintenant ce jeune homme venu de la « diversité » (vous avez noté mes guillemets). Ce qu'il dit dans le langage des jeunes de sa génération, un peu rude parfois à de « vieilles oreilles » n'en est pas moins réconfortant. Le chauffeur de bus assassiné à Bayonne pour avoir voulu seulement vérifier les billets de transport de quelques racailles n'a pas trouvé de meilleur avocat qu'un jeune Français d'origine tunisienne.
J'y trouve du sens, et j'ose le dire … du réconfort.
Et pourtant, amis, vous me connaissez, la démagogie n'est pas mon fort. (Le Scrutateur).