7 Juin 2020
Je dois d'abord m'excuser d'avoir titré cet article « Souvent femme varie ». C'est-à-dire selon les débiles de Me too, par un péché, une atteinte portée à la dignité des femmes. Mais pardonnez moi, je n'ai pu y résister. Rions tous trois fois amis, et vous aussi mesdames et demoiselles saines et lucides, amis(es) du scrutateur. Mais pour les autres, pas d' excuses à la connerie, et à la subversion et à toutes ses tentacules.
Cette flambée de violence raciale anti blanche (car c'est de cela qu'il s'agit) avait été longuement préparée et de façon internationale, ce qui explique qu'un fait (aussi détestable que le meurtre de M. Floyld, mais limité à un quartier d'une ville des USA ait pu si vite créer l'incendie planétaire auquel nous assistons. Je ne veux pas m'étendre trop longuement sur un fait auquel nous allons devoir réfléchir durant les jours et semaines qui viennent.
Mais l'observateur expérimenté que je suis des phénomènes de subversion politique s'attendait à ce qui arrive. La France, sur les questions ethniques est bien différentes des USA. D'où vient qu'en 24 heures on défile pour Adama Traore en assimilant la France aux USA ?
Parce que tout était près, y compris les médias audiovisuels de masse, où l'on ne peut qu'être étonné de l'espèce de timidité craintive avec laquelle on reçoit les pires des agitateurs. Ces interwievers quand ils ne sont pas déjà des pions de la camarilla gauchiste, sont de bons et braves garçons, et filles, bien formatés dans l'éducation dite nationale que nous avons aujourd'hui. Ils ne veulent pas courir le risque d'être désigné, en cas de curiosité trop appuyée, comme « raciste », le racisme étant le pire des crimes. Un crime dont les blancs ont le monopole, comme on nous le rappelle à satiété.
Or, et je vais continuer ma bafouille de ce jour par une deuxième infraction, plus exactement par un deuxième crime.
Sans doute y a-t-il des menteurs blancs (qui est sans péché, hormis la famille Traoré?), mais il y a des menteurs noirs (es) comme …. (c'est l'embarras du choix qui me fait hésiter) comme l'ineffable Rokhaya Diallo, révolutionnaire en satin, boucles et colliers de prix, comme toutes les vraies agitatrices de l'ifames.
Cette femme ment comme elle respire.
Sa force est la pitoyable couardise de ceux qui l'interviewent, spécialement dans l'émission de Pujadas sur LCI.
Sa faiblesse c'est que contrairement à ce qui se passe dans 1984 d'Orwell, les subversifs n'ont pas encore, du moins en France, la possibilité de supprimer les archives.
Ce petit grain de sable dans la machine à tricher est dénoncé dans un récent numéro de Valeurs Actuelles. Lisez le, lecteurs, surtout ceux qui voyaient en Rhokaya une femme honnête. Intelligente, elle l'est.
Mais honnête ? Voyez vous même.
Le Scrutateur
Racisme aux États-Unis : la volte-face de Rokhaya Diallo
Alors qu’elle dénonce les violences que connaissent aujourd’hui les États-Unis, la militante antiraciste appelait jadis la France à s’inspirer des Américains en matière de “diversité”.
Internet a ceci d’exceptionnel qu’il permet de confondre ceux qui soufflent le chaud et le froid au gré de l’actualité. On peut ainsi déterrer des propos pas si lointains de Rokhaya Diallo appelant les Français à s’inspirer des États-Unis pour construire une société plus tolérante. La militante décolonialiste n’est pourtant pas la dernière à pointer du doigt la société américaine en cette période de tensions raciales.
« La France a beaucoup à apprendre des États-Unis »
Très active sur les réseaux sociaux, celle qui est aussi journaliste a pris l’habitude, ces derniers jours, de partager des publications relatives aux événements de Minneapolis et à la mort de George Floyd. « Rien n’a changé : des Noir.e.s meurent toujours du fait du stigmate historique frappant leur couleur de peau », écrivait-elle sur Twitter, le 28 mai, en publiant un numéro de Libération datant de quatre ans et intitulé « La face noire de l’Amérique ». Le lendemain, elle retweetait une vidéo montrant une militante afro-américaine expliquant que les États-Unis ont « dépouillé les noirs ».
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Pourtant, dès 2010, dans une interview à France-Amérique, Rokhaya Diallo assurait que « la France est discriminante ». Comparant notre pays aux États-Unis, elle estimait alors qu’au sein de ces derniers, « malgré l’enthousiasme suscité par l’élection de Barack Obama, les pesanteurs racistes demeurent ». Pour autant, elle ajoutait que « sur le plan institutionnel, la France a beaucoup à apprendre des États-Unis ». Et d’asséner : « De ce côté-ci de l’Atlantique (aux États-Unis, ndlr) tout n’est pas rose, mais les choses sont beaucoup plus avancées.