7 Juin 2020
J'ai choisi sur son site Facebook, cet article d'André Quidal, paru ce jour (07 mai 2020) parce que je l'ai trouvé beau, et parce qu'André est un ami cher et déjà ancien. Nous nous connaissons depuis 40 ans. Pour en savoir davantage, après l'article « Ma France » il faut cliquer sur le lien (cf plus bas) où j'ai rendu compte de son livre « Debout, enfants de la Guadeloupe ». (Le Scrutateur).
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Ma France :
Ma France, celle que j’ai découverte à à peine 10 ans, comme Christophe Colomb découvrit l’Amérique, lorsque pour la première fois j’embarquai sur un transatlantique qui ralliait l’Europe en 10 jours et qui essuya une tempête dans la Caraïbe dont les vagues énormes balayaient le pont et que par les hublots je croyais toucher la mer, sur lequel je découvris que j’avais le pied marin, en compagnie de Martine Carole et du crooner américain Harry Bélafonte, ce qui me donna tout de suite envie d’être le premier Amiral noir de France en hommage au Capitaine de Vaisseaux Camille Sosthène Mortenol à qui on refusa son titre d ‘Amiral, lui le commandant imaginatif de la défense de Paris pendant la première guerre mondiale, à cause de la couleur de sa peau, dont ma mère me ventait les qualités intellectuelles de cet homme fils d’anciens esclaves, major de sa promotion en 1880, c’est à dire le Nègre, à l’école Polytechnique, qu’on présenta au Président de la République Jules Grévy, qui ébahi, se contenta de dire : « Ah, c’est vous le Nègre et bien continuez » face à ses condisciples heureux de la bonne farce qu’ils avaient joué au Président de la République, mais envie désolée par une fracture à la jambe, la veille de mon départ pour Saint-Cyr- Coëtquidan, la France de Ronsard, le prince des poètes et le poète des princes, « mère des arts, des armes et des lois » selon du Bellay, cartésienne, où « le bon sens serait la chose la mieux partagée » ironisait Descartes, de l’esprit des lois de Montesquieu, celle que j’abordai pour la première fois par le Havre, ville portuaire reconstruite après les dégâts suite aux bombardements de la seconde guerre mondiale et , où je prie le train pour Paris le nez collé aux vitres à regarder passer les vaches métissées de Normandie, blanches avec de larges tâches noires, ce train qui nous déposa gare Saint-Lazare, moi, mes sept frères et sœurs et mes parents qu’un chauffeur de taxi prit pour des nababs parce que mon père lui avait appris que nous venions pour un an de congé administratif en métropole et qui scandalisé lui fit comprendre, pour parodier Césaire, que nous étions « des Français entièrement à part » , la France plus tard de la révolution française qui « abolit l’esclavage aux colonies françaises en 1794, mais qui se paya Napoléon pour le meilleur et pour le pire dont le rétablissement de l’esclavage en 1802, source aujourd’hui de délires aux Antilles françaises, la France de de Gaulle qu’il redressa et dégagea de l’Algérie française, mais qui est devenue celle des racisés, de Taubira, de Hollande et de Macron, ma France où j’ai connu mon premier amour et donc mon premier chagrin d’amour, est aujourd’hui, une république Bananière avant de devenir dans vingt ans, une République Islamique.
Cela fait trois ans que je dis cela, donc il ne vous reste plus que dix-sept ans, Mesdames, pour sortir sans voile et sans burqa, sous le regard amusé d’un vieil homme recru d’épreuves, spectateur dégagé de cette folie qui s’empare des esprits. L’épidémie du Covid19 vous y aura entraînées à vous masquer, d’abord du visage, puis de la tête au pied ,bientôt, pour vous faire ressembler à de sombres boîtes à lettres de la Poste où vos beaux yeux tristes, phares impuissants, dans un monde de barbus et de djellabas, lanceront comme des appels à l’aide : trop tard !
André Quidal.
Cliquer sur ce lien pour lire l'article que j'écrivis sur le livre André Quidal « Debout, enfants de la Guadeloupe ».: