21 Avril 2020
Quand on lit de telles infos, on a peine à croire que seuls les responsables du gouvernement n'en sont pas informés. De là à imaginer le pire, il y a une tentation qu'on a quelque peine à écarter.
Je publie donc deux articles dont le premier a été censuré hier sur facebook. Dont acte ! MAIS la censure suscite de nombreux doutes chez le lecteur désireux de se tenir informé. Il faudrait que l'on se plonge dans la connaissance plus approfondie de ce phénomène parfois subversif sur lequel le Scrutateur s'est maintes fois penché. Il y a une subversion douce, qui se présente comme « humaniste » pour mieux tromper ses victimes. La subversion de la « mère-grand » dans la fable du petit chaperon rouge.
Le deuxième article émane d'un site connu et réputé. On le lira avec attention, donc avec prudence. Du moins ceux qui n'ont pas envie de considérer comme « vrai » tout discours officiel et mielleux. Ecrivant ces lignes j'évoque le souvenir d'un discours prononcé aux Abymes en Guadeloupe, il y a très, très longtemps. C'étaient les paroles d'un maire recevant un ministre de la quatrième république (eh oui, le scrutateur se fait vieux). Ledit maire manifestement intimidé par l' »auguste » visiteur laissa échapper ces paroles qui marquèrent le jeune auditeur, car pleines de bons sens : « les discours sont des sottises. Ce seraient paroles exquises si ce fut un ministre qui parla ».
Nous ne sommes pas ministres. Mais …. (LS).
(I) Le fameux conseil scientifique du gouvernement, composé de onze spécialistes, dont le Pr Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital Bichat, qui a refusé de tester la chloroquine dans un large essai clinique officiel.
Pour se justifier, il avait invoqué des « problèmes » d’interactions médicamenteuses avec d’autres traitements chez des patients en réanimation et l’existence d’effets secondaires de la chloroquine”
Certes il y a des effets secondaires graves si on ne respecte pas la posologie, mais c’est un médicament qui a largement été utilisé. En fait, le Pr Yazdanpanah voulait privilégier deux autres médicaments : le Remdesivir, un anti-viral qui n’est pas encore commercialisé du laboratoire Gilead ,
le Kelatra (seul ou avec de l’interferon bêta), un anti-VIH du laboratoire Abbott Laboratories (AbbVie), ces laboratoires sont tous de grosses entreprises américaines.
Pourquoi ?
Le Pr Yazdanpanah est rémunéré par Gilead et AbbVie… ainsi que par d'autres compagnies pharmaceutiques, dont il est membre du CA. Il est à la tête d’un groupement mondial de recherche autour des maladies infectieuses, consortium de financeurs internationaux, le GloPID-R, dont fait partie l'Institut Pasteur. Voilà un homme qui a quelques conflits d’intérêt, mais que les autorités ont choisi d’écouter, lui que la macronie a chargé d'aller diffuser la "vérité" sur toutes les chaines d'infos.
Il faudrait creuser sur les dix autres membres de ce conseil. Bruno Lina dirige un laboratoire associé à l'Institut Pasteur et Simon Cauchemez est chercheur à l’Institut Pasteur... On comprend mieux pourquoi le Pr Didier Raoult, expert mondialement reconnu en matière de maladies infectieuses, a claqué la porte de ce conseil
(II) Pourquoi la France cache un remède contre le virus testé et peu coûteux.
(II) Pourquoi la France cache un remède contre le virus testé et peu coûteux.