8 Mars 2020
Je l'ai déjà dit le Scrutateur ne s'engagera pas à l'occasion des élections municipales. Je n'en donne pas moins, une seconde fois, la parole à Amédée Adélaide parce que dans un passé qu'il évoque dans son papier, je l'avais soutenu dans son entreprise qui faillit réussir à renverser la municipalité communiste qui saignait Pointe-à-Pitre, et qui continue comme on le sait. (LS).
Il y a 37 ans, j’avais 37 ans. Et je conduisais une liste aux élections municipales de Pointe-à-Pitre. C’était en mars 1983. Il n’y avait que deux listes ; la nôtre et celle du parti communiste. La nôtre, initiée par de jeunes pointois du milieu de l’entreprise mais aussi du secteur libéral. Sur notre liste figuraient des jeunes mais aussi des hommes d’expérience comme Jean RIVIER, Paul CHOVINO Auvergne THIBAULT, ou encore Sphanius EMBRUN, Christian INSEQUE, Paul GARIME, Madame CUSSET et bien d’autres encore à qui il me plait de rendre particulièrement hommage à la veille de ce nouveau scrutin. Partis deux ans avant à l’assaut de la citadelle communiste -au pouvoir depuis 1965-, nous avions littéralement soulevé la Ville. De Lauricisque à Fouillole, de Bergevin à la Cour Zamia en passant pas Les lauriers, Mortenol, la Vieille Ville ou Carénage, nous avions des soutiens de toute part, dans tous les quartiers de la Ville, de tous bords et de tout milieu social.
En face de nous, une machine communiste parfaitement rompue à toutes sortes de méthodes :
- d’intimidations ; Je n’oublie pas le cocktail Molotov lancé sur ma voiture, ou la fois où Marcel MARTOL se mettra dos à dos avec moi pour m’éviter de recevoir un coup des couteaux des nervis de mon adversaire,
- de diffamations infâmes, nous amenant à traîner le Maire sortant devant les tribunaux,
- de pressions psychologiques sur le personnel communal -les obligeant à perturber nos meetings-,
- de fraudes à grandes échelles ; on assistait à un ballet de dizaines de cars, venues des maisons de personnes âgées ou d’autres communes tenues par des communistes, envahissant la cour des écoles où se tenaient les bureaux de vote.
Il faut dire, que tout cela était possible parce que l’Etat se désintéressait de ces questions et laissait la bride sur le cou aux équipes sortantes, tant en matière de régularité des listes électorales qu’en matière de fraude. Obtenir copie de listes électorales ou de délibérations de conseils municipaux relevait de la gageure. Contester des budgets, décrocher des jugements des tribunaux administratifs était quasiment impossible.
Mais aujourd’hui le contexte a changé. L’Etat entend faire respecter la loi. La Chambre régionale des Comptes remplit sa mission. Le Préfet Philippe GUSTIN assume son rôle de contrôle de la légalité des décisions du conseil municipal, applique les règles de droit relatives aux fraudes et irrégularités de toutes sortes. Au point que l’«EX» Maire ait dû démissionner pour ne pas subir l’humiliation d’une révocation.
Le monde change. Mais peut-il changer sans nous ?
Dans un tel contexte, c’est à nous électeurs pointois de prendre la relève de l’Etat en assumant nos responsabilités. Non pas en remplaçant l’équipe sortante par des candidats qui, pendant longtemps (aux postes d’élus municipaux d’oppositions), n’ont pas su exercer pleinement leurs responsabilités en contrant par les voies légales les décisions néfastes de l’équipe en place, parfois même l’ont soutenue notamment en acceptant des postes de représentation du Conseil municipal, faisant d’eux, de facto, des complices.
Dans ce contexte nouveau créé par la puissance publique, nous n’avons pas le droit de nous tromper. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. Le bon sens, celui de la responsabilité, nous dicte la bonne voie : Sauvons notre Ville, donnons-lui une nouvelle chance.
Le 15 mars prochain, choisissons une équipe d’hommes et de femmes jeunes mais d’expérience, nouvellement venus en politique et désireux de s’engager pleinement et totalement au service de la communauté et de leurs concitoyens. Soutenons, Votons et Faisons voter pour la liste « Projet Pointois » conduite par Loïc Martol.