11 Mars 2020
1) Il y a deux ans, Lejeune ne portait pas encore moustache. 2) Une réponse du berger à la bergère. 3) La Pentecöte de Gérard.
Tous les lundi, sur LCI, de 12 heures à 14 heures s'affrontent deux personnes assez typiques du monde politique actuel en France.
D'une part, Gérard Miller, psychanalyste, colérique, hystérique, collabo du marxo-lénino-maoisme, nostalgique de sa Pentecôte à lui : la chienlit mai 68 qui le submerge de nostalgie (puérile), et dont la devise actuelle est « la Mélenche a toujours raison ».
D'autre part Geoffroy Lejeune, 32 ans, fine moustache à la Cyrano, mais un Cyrano jeune. Aussi calme et flegmatique que son vis-à-vis hystérise.
Ecoutez les. Autant l'un explose, s'écrie, se récrie avec emphase d'une voix où les aigüs explosent, s'accélèrent, montent, montent comme dans un salon bourgeois des précieuses ridicules du temps de Molière, où les pécores Armande et Philaminte rivalisent dans la proférations des aigüs les plus blessants pour l'ouïe, autant, l'autre, Geoffroy, l'oeil malicieux, la seule moustache témoignant d'une sympathique ironie, parce que contrôlée.
Lejeune est une étoile montante de la jeune droite, rédacteur en chef à Valeurs actuelles, il est de ceux qui renouent avec une tradition droitière, de grand style, et de pensée profonde que l'on pouvait croire disparue depuis la mort de Pierre Boutang.
Je vous propose (en lien) le débat récent de ce dernier lundi.
40 minutes, ce n'est pas long avec ces deux-là. (LS).
https://www.lci.fr/replay/video-le-debat-du-lundi-9-mars-2020-2147553.html