7 Février 2020
Au moins personne n’accusera jamais Einstein d’être un crétin. Un crétin au cerveau embrumé dans quelque fréquentation compulsive des fumeries d’opium du peuple, de surcroît. Car il ne fait aucun doute qu’à l’époque où le nazisme allait déshonorer l’Allemagne, l’Église catholique était guidée par son discernement - et avait identifié le mal. Aujourd’hui, malheureusement, on ne peut pas toujours en dire autant, mais là n’est pas le sujet. Le vrai débat porte sur la désinformation et sur la complaisance des relais de celle-ci et, parallèlement, sur la bêtise, l’ignorance et l’assurance qui sert de support à la revendication quand la bêtise et l’ignorance sont de la partie.
Pie XII fut même tellement diffamé que le Vatican actuel fit le choix de canoniser Jean XXIII et d'oublier Pie XII, pris entre les griffes de l’ennemi tellement sûr de sa prise qu’il ne la lâchait pas, certain de déchirer l’Église catholique, sa véritable proie. Les lambeaux de l’Église catholique s’entremêlaient tellement à ceux de la chrétienté tout entière qu’il n’était pas envisageable de douter du succès de l’opération. Celle-ci eut lieu, il ne faut pas l’oublier, à une période de « libération des esprits » qui avait valu à Staline d’être « l’homme que nous aimons le plus » et au Manifeste du Parti Communiste d’accéder jusque dans les sacristies à la dignité de « Nouveau nouveau Testament ». C’était : « Luther, Calvin, Henri VIII et « Karl Marx nous voici ».
La position de Pie XI - Mit brennender Sorge (traduction française : Avec une brûlante inquiétude) et les directives pastorales d’alors de l’Eglise catholique d’Allemagne, notamment en Bavière - puis tout ce que fit Pie XII en faveur des Juifs pendant ces années maudites étaient tellement à l’opposé de l’attitude actuelle du Vatican à l’égard de la révolution bolivarienne au Venezuela, par exemple, ou de l’imbécile théologie de la libération dans des pays où l’Église catholique a eu, jadis, un rôle tellement civilisateur montre assez bien à quel point la désinformation communiste rencontra un terrain propice à accréditer ses mensonges si adroitement distribués à l’opinion publique.
Aujourd’hui, la vérité semble remonter des ténèbres. Espérons que « l’intelligence avec l’ennemi » prendra un peu fin, et que la Lumière finira par s’imposer sur la noblesse de l’attitude de Pie XII à l’égard des malheurs et des malheureux de son temps comme sur tout le reste.
Albert Einstein : « Seule l’Eglise catholique se tenait carrément en travers du chemin »
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Le Rabbin David Dalin, dans son livre Pie XII et les Juifs, le mythe du pape d’Hitler (p.148) cite ces mots d’Albert Einstein parus dans un article de Time le 23 décembre 1940 (pp 38-40).
« Lorsque la révolution nazie survient en Allemagne, c’est sur les universités que je comptais pour défendre la liberté, dont j’étais moi-même un amoureux, car je savais qu’elles avaient toujours mis en avant leur attachement à la cause de la vérité ; mais non, les universités furent immédiatement réduites au silence. Alors je me tournai vers les grands éditeurs de journaux, dont les éditoriaux enflammés des jours passés avaient proclamé leur amour de la liberté ; mais eux aussi, en quelques courtes semaines et comme les universités, furent réduits au silence.
Dans la campagne entreprise par Hitler pour faire disparaître la vérité, seule l’Eglise catholique se tenait carrément en travers du chemin. Je ne m’étais jamais spécialement intéressé à l’Eglise auparavant, mais maintenant je ressens pour elle une grande affection et admiration, parce qu’elle seule a eu le courage et la persévérance de se poser en défenseur de la vérité intellectuelle et de la liberté morale. Je suis donc bien forcé d’avouer que, maintenant, c’est sans réserve que je fais l’éloge de ce qu’autrefois je dédaignais. »