30 Janvier 2020
Sans doute François Fillon n'est-il pas une personnalité inintéressante. Mais sa prestation sur France II est décevante. C'est lui qui le dit : sa politique n'aurait pas été très différente de … celle d'Emmanuel Macron. Mais il aurait fait plus vite (sic). Sur l'immigration massive et mal contrôlée, rien de nouveau et de nature à rasséréner les Français inquiets. Aurait-il parlé autrement que Macron sur l'Algérie ? Il ne le dit pas. Mais rien n'indique qu'il en aurait été autrement.
Sur le brexit, rien d'original par rapport à la doxa dominante dans les milieux dominants de la politique et des médias. Il ne parle pas du NON opposé par 55% des Français à la soumission à Bruxelles dans un referendum que son patron de l'époque, Nicolas Sarkozy avait enterré par un tour de prestidigitation malhonnête.
Et M. Fillon ne veut pas entendre parler d'une union des droites autour de Marine Le Pen. Il affirme pourtant que la droite n'est pas morte et qu'elle reviendra. La droite ? Les LR ? Pour un peu on exploserait de rire si l'on avait le cœur à cela.
Il est vrai que M. Fillon a été victime de coups bas venus de toutes les factions politiciennes. Cela ne suffit pas pour qu'on le regrette, finalement.
La France est actuellement en grand danger sous les coups de ces factions. Mais notre pays a déjà affronté des risques de mort autrement importants dans dans son histoire. Les soubresauts actuels des populations sont les symptômes d'une aspiration au renouveau qui viendra certainement.
Mais pour éviter un cataclysme révolutionnaire, il importe de dépasser les mouvements d'humeur, et les aboiements extrémistes.
Informons nous auprès de sources non polluées. Efforçons nous de penser clair, et de marcher droit. (LS).