4 Janvier 2020
Je ne suis pas particulièrement un admirateur de Donald Trump, … mais de la tourbe politichienne et médiatico installée dans les grandes capitales européo-décadentes moins encore.
Evidemment je le concède à qui veut, Donald Trump n'est pas le modèle de l'homme d'Etat pour un Français, un Britannique, un Espagnol, fils d'autant de vieilles nations hautement civilisées héritières de Périclès et de Socrate, de Charles-Quint et de Balthazar Gracian, ou Miguel de Unamuno, d'Elizabeth la première et de Thomas More, de Louis XIV et de Montaigne ou de Jean-Baptiste Bénigne Bossuet.
Aux USA toute jeune et richissime république, l'aristocratie est assez étrangère à tout parti ou candidat au pouvoir politique, imprégnée en revanche de l'universelle plouquerie, mais friquée, comme le monsieur Jourdain de Molière.
Donald Trump, hélas, n'échappe pas à cette fatalité.
Quand il apparaît sous les « lumières » de la médiacratie, c'est presque toujours avec balourdise. Oui, c'est ainsi. Et il faut « faire avec » puisque l'art de la politique consiste, entre autres choses, à tenir compte des faits. Non pas pour s'y soumettre toujours, mais pour, quand cela est indispensable, accommoder les sauces à la matière qui nous est donnée.
Donc le cher Donald a pris la décision de faire assassiner un dangereux personnage iranien.
La mouche qui l'a piqué n'est pas de celles qui inspirèrent jadis le grand Machiavel.
Et comme la médiacratie (friquée) nous sature de ses critiques sans nuances à l'encontre du locataire de la Maison Blanche, c'est un vacarme assourdissant de cris de haine à l'adresse du Ronald et, à contrario, d'amour en faveur de la « victime » iranienne en passe de se voir attribuer, post mortem, un prix Nobel de la PAIX.
Or qui dit que Trump n'a pas eu raison. L'assassinat politique n'est pas, il est vrai, un objectif avouable de la politique d'une nation digne de ce nom.
Mais il se trouve qu'une telle décision peut se justifier pour éviter un pire. Si les nations démocratiques avaient su se décider à abattre en 1933 ou 34, un Adolph Hitler qui s'en serait plaint ?
Mais il eut fallu procéder dans les formes. Il existe des services spéciaux pour cela.
Même notre plouc national François Hollande (cf. Un président ne devrait pas dire cela) a reconnu avoir fait procéder à de telles actions, des « services spéciaux français» pour empêcher le pire.
Et, si peu admirable qu'il soit le président américain est un plus plus renseigné que le commun des mortels sur les bas-fonds des conjurés « du mal ». Peut-être a-t-il agi comme il convenait, mais balourdement comme un plouc américain.
D'ailleurs en Iran même, derrière la façade tout en larmes de crocodiles et en haines exacerbées soigneusement entretenues, il semble que dans le peuple tout le monde ne pleure pas sur le défunt, et ses projets d'activiste islamiste.
Cliquez donc sur le lien ci-dessous et lisez. (LS).