14 Novembre 2019
L'ami du Scrutateur, Jean-Lou DOLTO m'envoie cet article que je trouve lucide, et justement ferme.
Le titre de l'article est du Scrutateur.
Oui, disons le tout net un vent mauvais souffle sur la France. Les syndicats sont prêts au jusqu'auboutisme à compter du 5 décembre sur la question sensible des retraites. Le débat sur l'islam et l'immigration n'en finit plus de fracturer la société française. Les étudiants donnent de la voix sur la problématique de la précarité. Je sens se lever depuis quelques semaines un vent mauvais. L’inquiétude gagne les esprits, le doute s’empare des consciences . L’autorité de l'Etat est discutée de toute part ; les français sont dépités et anxieux.
Je sens beaucoup d’attentes, c’est le symptôme d’un mal-être collectif. Ce que Emmanuel Macron fait n’est pas toujours compris mais il ne faut rien céder à un vent mauvais qui voudrait que la faute est forcément à l’État. Avec la problématique d'une dette publique de la France de près de 2500 milliards d'euros , ça sent la fin du modèle social français. 1 000 milliards d’euros d’impôts, taxes et cotisations sociales sont prélevés chaque année en France, et servent de plus en plus à couvrir les Français contre les aléas de la vie : vieillesse, maladie, charge de famille ou inactivité forcée, mais aussi à réduire les inégalités et limiter la pauvreté. Mais pour une large catégorie de français, cela s'avère toujours et encore insuffisant. Et pourtant,
Ils servent de plus en plus à couvrir les Français contre les aléas de la vie : vieillesse, maladie, charge de famille ou inactivité forcée, mais aussi à réduire les inégalités et limiter la pauvreté.
Au total, plus de 67 % de ces prélèvements obligatoires financent les dépenses de protection sociale, c’est-à-dire les retraites, les dépenses de santé, les allocations familiales, les aides aux chômeurs, les aides au logement et la lutte contre l’exclusion sociale. Cette proportion n’a cessé de progresser ces dernières décennies sous le poids notamment des retraites.
Le sentiment de remise en cause de ce système, exprimé notamment par l'insatisfaction du mouvement des « gilets jaunes », va contraindre Emmanuel Macron à repenser en profondeur ce modèle en cas de réélection en 2022. Quoi qu’on dise, quoi qu‘on fasse, de grands débats en fausses polémiques, le pouvoir aura nécessairement besoin d'un régime autoritaire pour réformer en force la société française... Par ailleurs , je pense que chaque époque rêve de la précédente, alors je crois fermement que la réponse la plus pertinente aux problémes actuels de la France réside dans le retour de la religion catholique en France. On y viendra forcément plus vite qu'on ne le croit !!!
Avons nous conscience que la société française tout comme la société guadeloupéenne dans une moindre mesure a perdu tout sens spirituel; elle serait devenu uniquement matérialiste, consumériste et au fond nihiliste. Cette situation est intenable à terme, aussi il y aura bientôt sous la pression des événements un retour du religieux. C'est incontournable, le prochain pouvoir politique après la présidentielle de 2022 va devoir faire le ménage et durcir le ton, car la République dans ces moments-là a besoin d'être solennisée. Les Français sont en demande de symboles et d'images où la fonction présidentielle incarne avec force et autorité cette rencontre avec le peuple de France. N'en doutons pas !!!..On est déjà dans un choc des civilisations, et en réaction très bientôt ce sera le regain de la sécularisation de la religion catholique en France et en Europe.. Dolto