22 Novembre 2019
Le dossier de Valeurs Actuelles consacré à ce petit (1m68) serpent de Barthès et à son venin est des plus intéressants. On y retrouve avec plaisir quelques traits de force du grand journalisme : écriture précise, factuelle, documentée, maîtrisée et profonde dans son analyse. ( La version papier du magazine sera en librairie en Guadeloupe et Martinique demain samedi 23 novembre) De quoi arracher quelques grains de beauté à ce Narcisse islamodépendant (tous les personnages de ce genre sont plus ou moins islamo-friendly, étant dans un profond naufrage identitaire quant à leurs propres orientations - il y a des exceptions, bien sûr, mais elles sont rares - et d’une certaine manière se rattrapent dans la « solidarité minoritaire entre persécutés » puisque la contradiction équivaut pour eux à une persécution : Hitler, au cours de son ascension, menaça plusieurs fois de se suicider, lors de différentes contrariétés du sort et c’est même ce qui finit par arriver). Le dénommé Barthès s’est sans doute un peu tiré une balle dans le pied en s’en prenant de la sorte à V.A. Balle non mortelle, certes, mais qui aura permis à quantité de gens de mieux définir - et donc de mieux préciser - leur appréciation du malaise que provoque chez eux ce petit serpent bourré de talent qui domine son monde par l’ironie et le sarcasme ou manipule par un charme très bien dosé quiconque s’expose à son venin. On peut donc parler de l’effet d’une balle qui aura échappé à ce désinformateur en chef qui, à son habitude, a voulu - mais là, une fois de trop - jouer au deus ex machina. La colère vipérine de Barthès montre en effet combien V.A. a visé juste. Sans pourtant représenter le moindre danger pour l’intéressé, car celui-ci, bien que démasqué, n’avait aucune raison de s’emporter : les audiences de son Quotidien et du magazine ne se croisant guère. Mais tous les spécialistes du comportement vous le confirmeront, les pervers ne supportent pas d’être percés à jour. D’où sa réaction de matamore enragé - les plus suaves sont parfois les plus enragés - au point d’en perdre ce sens de la ruse qui est un de ses atouts maîtres. Le voilà livrant à ses fidèles les petits secrets de leur addiction. Hé oui ! Ce qu’ils viennent chercher tous les jours sur TMC n’est pas très glorieux, car cette fidélité se résume plus ou moins à une addiction à l’émotion et à la haine - dont Hitler disait qu’elles étaient les deux leviers de l’attachement à ses qualités oratoires. Il exagérait à peine. Du reste, en termes de tétée-réalité, il eut l’occasion de le vérifier plus d’une fois. Eh bien, Barthes n’est pas (tout à fait) Hitler. Il serait même plus proche de Goebbels pour ce qui est de sa maîtrise de la scénographie. Et, pour ce qui est de son propre succès, dérision et méchanceté en sont les ressorts. Quant à la tétée quotidienne, celle-ci est assurée : Barthès dispose de réserves inépuisable de laid en ses mamelles, de ce laid dont son public vient chercher sa ration quotidienne. Sauf que, par sa faute, quelques-uns de ses aficionados ont maintenant la puce à l’oreille, car il ne peut pas leur avoir livré le dossier sans que quelques-uns au moins l’aient consulté. Ce qu’ils apprendront sur eux-mêmes risque de leur faire un peu honte. Peut-être prendront-ils même quelque distance ? Et Barthès ne pourra s’en prendre qu’à lui seul, puisque c’est de lui seul qu’est venue l’idée de se mordre la queue au lieu de laisser aller les choses et de réserver la pertinence des analyses de Valeurs Actuelles aux seuls lecteurs du magazine qu’il a cherché à ridiculiser dans sa démarche de fanfaron. |
Valeurs Actuelles en rupture de stock, les internautes s’affichent avec le journal
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