22 Novembre 2019
Déparler n'est pas un créolisme. C'est même nous dit le dictionnaire Robert :
« Parler à tort et à travers, sans discernement; divaguer » qui précise tout de même que c'est une forme vieillie du français, ou régionale.
Je maintiens donc mon titre, nos « élites » déparlent.
Et pas sur n'importe quoi, mais sur des projets de réforme des mœurs portant sur des projets de grande importance et lourds de conséquences.
Notre pays demeure une puissance, il est encore la cinquième ou sixième puissance économique du monde. Mais il est en roue libre, sous l'impulsion de son passé illustre issu de la vieille monarchie (que ces « élites » s'efforcent de rayer de notre histoire) et même, cela est plus discutable, des aspects positifs de certains moments de la république.
Mais l'élan faute d'être entretenu, ressourcé, ralentit et finira par s'arrêter. Ce sera l'heure du tonnerre et de la dissolution générale.
Me trompai-je ? Serais-je trop pessimiste ?
Mais écoutez, regardez. Deux ministres, celui de la santé, et celui, régalien de la justice et de la garde des sceaux, s'expriment, ou bafouillent dans l'exposé de leurs lubies. Pas n'importe lesquelles, celles qui concernent les sources de la vie, et de la famille. La famille enseignait-on naguère encore aux enfants et jeunes gens, cette cellule de base de la société.
Comment s'étonner qu'un pays décline, incline vers sa fin quand ses dirigeants s'embourbent dans le plus minable des nihilismes ?
Osera-t'on me traiter de réactionnaire, de « populiste » ?
A vous de juger. Ecoutez ces gens-là. N'est-il pas temps de les bouter hors des places qu'ils occupent indûment ? (LS).