15 Novembre 2019
Si la gauche française fait de plus en plus penser aux morts-vivants des films d'horreur, c'est parce que, depuis quelque temps, une partie non négligeable d'entre elle renie son histoire et piétine ses valeurs. Incarnation de la laïcité pendant des générations, la voici désormais enclouée dans la religiosité, la cagoterie. (FOG)C'est du moins ce qu'en dit Franz-Olivier Giesbert .
Et voici notre « gauche islamisante », fidèle à elle-même, voulant sottement faire croire qu’elle est de tous les progrès sociaux en s’insérant dans le bidonnage habituel. Après l'immortel Staline est l’homme que nous aimons le plus, des années 1930 à 1953, les petits merdeux de mai 68 et leurs chers Mao spontex, ou Phnom Penh libéré (immortel titre du journal Le Monde, sous la signature du lumineux Jean Lacouture, à l'instant même où la dictature communiste commençait le massacre de deux millions de Cambodgiens en trois ans) pour ne prendre qu’un minimum d’exemples en guise d’illustration, voici la gauche islamodéphobisante dans son tout à l’égout habituel. Il y aurait tant a dire !
C’est le grand mérite de Franz-Olivier Giesbert que de démasquer la bigoterie toute tartuffienne d’une gauche qui - contrairement à ce qu’il écrit - ne trahit pas ses valeurs mais au contraire les affirme sans la moindre ambiguïté.
Il y a plus d’un siècle que tout le monde sait que la gauche est une bidonnissime mascarade. Si Giscard l’avait compris en 1974, la farce de la France en eût été changée, mais celui-ci voulut partager avec François-le-Fécal le... monopole du cœur. Et pour montrer que son ramage valait bien son plumage, et prenant de plus en plus la démagogie pour un fromage, il ouvrit de plus en plus inutilement son large bec pour multiplier les annonces idiotes en petit télégraphistes de la gauche. La leçon valait bien un échec, sans doute, car c’est ainsi qu’il se grilla : il avait fait déjà trop pour qu’on ne l’accusât pas de n’en avoir pas fait assez. Fidèle à ses fondamentaux, préférant l’original à la copie, la France fit comme on lui avait dit.
C’est précisément parce que la farce de la France est toujours la même que La Mélenche joue les Hébert (Célèbre journaliste de la révolution dite française, connu pour son raffinement qui culmina au lendemain de la décapitation de la reine Marie-Antoinette par cette phrase digne de son auteur « J'ai vu la tête du veto femelle séparée de son foutu col de gru). Sauf que La Mélenche sait qu’il ne risque pas sa tête. Il ne risque même pas l’incarcération : les escrocs à l’opinion en France sont protégés depuis 1791 (première constitution, rappelons-le pour ceux qui l’auraient oublié), et la peine de mort supprimée depuis 1781, parce que, justement, de 1792 à 1794, il y avait eu beaucoup trop d’accidents du travail dans la profession d’escroc a l’opinion. Ah ! Si Balkany avait été au PS, il serait aujourd’hui... heureux comme Cahuzac, plein de protection et impunité... Car les valeurs de la gauche, se sont ses deux mamelles : tout à l’égout et... solidarité.
Malgré un titre magistral, Franz-Olivier Giesbert (mais qui est parfait?) n’hésite pourtant pas à écrire dans le même article que la gauche aujourd’hui islamobigote, en mettant le turbo dimanche dernier, trahit les valeurs de ses aînés.
Gardez-moi donc de mes amis, du moins tout le temps qu’ils n’auront pas compris les ressorts intimes de la personnalité de Tartuffe. Molière, à l’aide !