1 Novembre 2019
Je fais un bonhomme de neige nous écrit un compatriote antillais vivant en métropole. Et c'est alors que s'ouvre la catastrophe.
« 08:00 : je fais un bonhomme de neige.
08:10 : une féministe passe et me demande pourquoi je n’ai pas fait une bonne femme de neige.
08:15 : alors je fais aussi une bonne femme de neige
08:17 : la nounou des voisins râle parce qu’elle trouve la poitrine de la bonne femme de neige trop voluptueuse.
08:20 : le couple d’homo du quartier grommèle que ça aurait pu être deux bonshommes de neige.
08:25 : les végétariens du n°12 rouspètent à cause de la carotte qui sert de nez au bonhomme. Les légumes sont de la nourriture et ne doivent pas servir à ça.
08:28 : on me traite de raciste car le couple est blanc.
08:31 : les Musulmans de l’autre côté de la rue veulent que je mette un foulard à ma bonne femme de neige.
08:40 : quelqu’un appelle la police qui vient voir ce qui se passe.
08:42 : on me dit qu’il faut que j’enlève le manche à balai que tient le bonhomme de neige car il pourrait être utilisé comme une arme mortelle. Les choses empirent quand je marmonne :« ouais; surtout si vous l’avez dans le …. ».
08:45 : l’équipe de TV locale s’amène. Ils me demandent si je connais la différence entre un bonhomme de neige et une bonne femme de neige. Je réponds: «oui; les boules » et on me traite de sexiste.
08:52 : mon téléphone portable est saisi, contrôlé et je suis embarqué au commissariat
09:00: je parais au journal TV; on me suspecte d’être un terroriste profitant du mauvais temps pour troubler l’ordre public.
09:10 : on me demande si j’ai des complices.
09:29 : un groupe djihadiste inconnu revendique l’action.
Morale: il n’y a pas de morale à cette histoire.
C’est juste la France dans laquelle vous vivez aujourd’hui.
Bon courage"