17 Octobre 2019
Comme l'immense majorité des Guadeloupéens je ne connais pas personnellement l'actuel préfet de la Guadeloupe Philippe Gustin. Et je n'ai pas de raisons personnelles d'en dire du bien ou du mal.
Cependant depuis sa nomination en Guadeloupe, il y a un peu plus d'un an, j'ai noté une plus grande propension à exercer ses fonctions régaliennes déléguées que ses prédécesseurs immédiats Ce fait témoigne t-il d'un trait de caractère : un refus de l'intimidation par la partie dominante du personnel politique guadeloupéen (« pas manié Gwadloup an nou » chère à la minorité extrémiste type UGTG, ou « ne touchez pas à la volonté des Guadeloupéens incarnée par la gauche propre et belle et le parti du bien » représentée (disent-ils M Le commissaire) par qui l'on sait, et instituée depuis plus de 20 ans par Lucette Michaux-Chevry.
Que de préfets se sont tus, intimidés par le brouhaha de ces bateleurs de foire !
Or Philippe Gustin, jusqu'à présent s'est démarqué de cette attitude si contraire à la bonne santé de notre région.
Ce comportement, détesté et orchestré par les battements du Boula (ou du Ka Igétéjis), présente Philippe Gustin comme un gouverneur. Dans la bouillie rosâtre de cette pseudo pensée, on distingue la volonté de « faire croire » que M. Gustin se comporte comme un nostalgique du temps de la colonie, comme un dictateur, si vous voulez.
Or il n'en est rien, depuis 1946, la Guadeloupe n'est plus une colonie, et Gustin est un préfet soumis à la loi républicaine voulue par l'immense majorité du peuple depuis au moins 1848, et à laquelle assentit toute notre élite, et même Aimé Césaire.
Rappelons d'autre part que le gouvernorat était le mode d'administration de colonies fort éloignées de Paris (P-à-P / Paris : 6700 kms), à une époque ou le courrier mettait trois ou quatre semaines pour aller, et autant pour revenir, que le téléphone n'existait pas, ni internet etc.
Toutes considérations que ne veulent pas prendre en considération les turlupins ugétégistes et leur cavalerie petite bourgeoise.
J'ose espérer que le préfet P. Gustin saura, avec maîtrise remettre certaines pendules à l'heure.
Je joins à ce message matinal deux liens.
Le premier concerne la révocation de l'ancien maire de Pointe-à-Pitre M. Jacques Bangou :
Le second rappelant que s'il y eut sans doute des gouverneurs médiocres, il y en eut (et nombreux) qui ont rendu de grands services à la Guadeloupe. Tel ce Gourbeyre dont le nom a été donné à une belle commune de Karukéra : Bonne lecture
(Le Scrutateur)
Un Gouverneur du temps jadis l'amiral Gourbeyre :