9 Octobre 2019
J'écoutais ce jour sur LCI, l'émission de Pujadas. Il fut d'abord question de l'islamisme, et l'invité du jour était un Islamiste, M. Kahia, qui a proclamé, et l'innocence du monde musulman, et la mauvaise foi de l'occident qui lui chercherait des poux dans la tête. Un comble après que le journal Le Monde, et son éditorialiste Memora Intermann, ait suggéré au pouvoir de sanctionner LCI pour avoir récemment diffusé le discours de Zemmour prononcé à l'occasion d'une journée de réflexion du club de réflexion de Marion Maréchal.
Sur le plateau de Pujadas, une jeune journaliste qui face à Kahia a gardé un silence … prudent. C'est une française d'aujourd'hui. Plutôt mignonne, mais qui pourrait bien un jour proche porter le voile islamique. Tant Pis pour elle.
Autre invité, un journaliste du Figaro, qui a bien placé quelques bottes, mais tout en souriant. Car on est ou non un homme du monde, n'est-ce pas ? Avec une garde comme celle-ci on 'est pas certain de pouvoir s'endormir, la nuit, en toute tranquillité.
Le 3ème journaliste, de Valeurs Actuelles était Geoffroy Lejeune, regard ironique, d'un bleu océanique, la trentaine audacieuse à la façon du chevalier de Pardaillan du grand Michel Zévaco. Lejeune, comme je m'y attendais chargea sabre au clair. Kahia, d'abord étonné et troublé par cette sympathique ardeur là où d'ordinaire où il ne rencontre chez ses interlocuteurs français que sourires de compréhension soumise, se reprit très vite et contre-attaqua avec le cynisme habituel à ces gens qui au lendemain de l'assassinat de quatre policiers français réclament le droit d'organiser des meetings de deuil en faveur du tueur, à Gonesse, et dans toute la France. Notre Pardaillan, le bleu du regard virant progressivement au noir, nullement impressionné s'apprêtait à une nouvelle charge quand Zahia reçut le renfort du quatrième des personnages présent, le professeur de science-po, Olivier Duhamel, personnage exécrable par son abominable fatuité, sa certitude de ne pas pouvoir avoir tort, et son indéfectible appui à ce qui n'est pas français.
Duhamel attaquant Lejeune dans le dos mettait dans le même sac l'islam et le christianisme, au nom de son refus de tous les dogmes. « Je ne connais qu'une exigence, dit-il, c'est l'exigence absolue de liberté. Au nom de quoi pouvons-nous interdire la burqua et le doit des musulmans de pratiquer leur religion, tout comme les catholiques » Tirez le rideau. Le jeune journaliste (remplaçant Pujadas absent ce jour) visiblement contrarié évita le débat de fond en passant précipitamment au thème suivant sur la réforme des retraites.
Car enfin monsieur Duhamel qu'est-ce que la liberté, en dehors de la culture qui lui donne sens ?
A sa naissance l'homme est libre nous dit Rousseau. Mais libre de quoi ? Car sans le cercle de famille, et sans sa mère, le nouveau né est surtout libre de mourir de faim.
Et qu'est-ce que cet enfant sans l'éducation de la famille et de l'école et de toute la civilisation qui l'entoure et le protège ?
Est-il libre de traverser la rue sans prise en considération des dangers qu'il court à ne pas respecter le, et tous les codes, qui rendent possible la vie en société.
C'est ainsi, à cause des codes, que nous distinguons entre les traditions, les nôtres et celle des autres. Si je voyage au Royaume Uni, je prendrai garde, à ne pas oublier que l'on conduit à gauche et dépasse à droite. Faute de quoi …. !
Or il se trouve que le problème de l'adaptation d'étrangers dans notre pays (et dans tout autre) à nos mœurs exige bien plus d'attention et de précautions que pour le code de la route. Il s'agit d'un problème de civilisation.
Bref pour nous en tenir à notre actuelle préoccupation, la CHARIA est-elle et comment vue sa nature, assimilable à nos mœurs et coutumes?
C'est ce que savent bien les Kahia et consorts, et à quoi ne semblent pas (ou ne veulent pas) réfléchir un Duhamel et ses affidés.
Que n'écoutent-il pas à défaut des Français rebelles à leur lâcheté, les musulmans, plus nombreux qu'on ne croit qui ont compris le danger qui nous menace, comme par exemple Salmann Rushdie dans l'article qui suit. (Le Scrutateur).