29 Août 2019
Il n’y a malheureusement rien d’amusant quand les muses annoncent l’avènement de mère 1 et mère 2 à des niais ravis de ce que les urnes ont pu enfanter à force de faire de l’existence un simple concours de conneries. C’est ainsi que mère grand rapetisse tous les jours. Le petit chaperon rouge en pleure. Elle voit bien, le petit chaperon rouge, que le loup est passé par là et que la femme n’a plus vraiment d’avenir autrement que comme mama soviética dans le soviétisme nouveau de quelques réseaux exclusivement composés de féroces soldat.e.s.
Mais que fait donc Brigitte ? De la figuration ? De la figuration seulement ?
https://www.youtube.com/watch?v=qnjP9HRtmCQ
Chacun pourra apprécier une forme qui vaut bien le fond quand on a le privilège d’appartenir à une époque qui expose une pareille panoplie de sorcières maniant le balai dans la plus totale confusion entre familles et galipettes, entre état-civil et « préférences », entre solennité et familiarité, entre imposture et qualité du législateur comme entre imposture et autorité de l’État.
Difficile de ne pas se rendre compte que la décadence passe forcément par l’inversion. Les philosophes ne sont plus rien : désormais les bonniches sont reines et les reines sont bonniches. Quant aux hommes : on les sort : on les évacule, en quelque sorte, dirait l’oncle Eusèbe non sans quelque saphisme. En fait d’hommes, n’y en a plus « aux affaires » que de princes sortis. C’est la parité, ou plus précisément l’apparition d’un soleil nouveau, qui n’aurait rendez-vous qu’avec la lune. C’est le noir le plus complet, en espérant que les ethnolinguistes n’en voudront qu’à Dieu seul si c’est la nuit qu’il fait noir, et qu’il n’en voudront pas aux hommes si c’est la nuit qu’il est évident d’aspirer à la lumière. Difficile en tous cas d’imaginer que ce ne puisse être qu’une simple éclipse, tant le progrès semble être le moteur d’un progrès particulièrement progressiste.
Il faut admettre que notre Billy-the-Kid national, continuateur direct de la culture fécalo-languienne, a un sens très particulier du casting. Un sens de tout d’ailleurs, dans un certain désordre des sens dont nous avions déjà pu mesurer l’essence il y a presque un an, à Saint-Martin lors d’un certain câlin très très câlin, assorti d’un zeste de gourmandise et d’un doigt d’honneur dont au moins un photographe - hommage lui soit rendu - a pu attester et de la réalité, et de l’intensité. Et les Français avalent la pilule comme ils ont « pris la Bastille », avec la plus légitime fierté dans la revendication. Dans toutes les revendications, du reste.
Comme dirait Dalladier au Bourget : « Ah ! les Français ! ». Tous plus c … artésiens les uns que les autres, surtout quand il s’agit d’élire un président de la République ou de définir une pensée politique autre que présumée social-marketing dans un esprit de conquête et de tactique, avec les succès se multiplient depuis une cinquantaine d’années. D’aucuns disent 51 ans, d’autres 45, les plus optimistes 38. Bref ! Personne n’est jamais vraiment d’accord sur rien. Quoique, au train où va le progrès, les évidences finiront bien par apparaître, quand il ne restera plus rien de cette France dont quelques Français ont quelque motif de penser qu’elle fut un jour un grand pays avant de devenir la poubelle du Tiers-État, puis du tiers-payant et maintenant du tiers-monde - et du demi-monde, aussi, qui n’a jamais su rester à sa place. On voit le résultat. es évidences finiront bien par apparaître quand il ne restera plus rien de cette France dont quelques Français ont quelque motif de penser qu’elle fut un jour un grand pays avant de devenir la poubelle du Tiers-État, puis du tiers-payant et maintenant du tiers-monde - et du demi-monde, aussi, qui n’a jamais su rester à sa place. On voit le résultat.
(NB : Au cas où le lecteur ne l'aurait pas fait, j'insiste sur l'importance du lien ci-dessus. Il est censé ouvrir sur un « débat ». Mais il n'y a pas de débat sans contradiction, et là cé l'unanimité dans un air empesté. Même la rédactrice en chef du journal La Croix débonde dans le sens du matérialisme macronien, parce que c'est la mode ? Que c'est plus commode pour la participation au « débat démocratique" et ses prébendes ?
Dans tous les cas il faut regarder la réalité (TV-réalité) même quand elle est triste. Il ne faut pas laisser le dégoût et la paresse l'emporter en soi. Le combat doit triompher de l'écoeurement. Qui donc a dit : « c'est bien plus beau lorsque c'est inutile » ? Sans parler des retournements de tendances dont l'histoire est féconde).