16 Juillet 2019
Il y a dix minutes j'achève la préparation de cet article (S'il te plaît … ), quand j'apprend la démission du ministre de Rugy. Je décide de conserver l'article prévu, mais je change l'illustration, (Rugy ET Macron), deux prêtres en boboïsme). J'écris ceci sans joie malgré mon absence totale d'empathie pour cette "église" là). Car la France est actuellement menacée par l'emprise du « sida mental » que ces gens symbolisent. Mon antipathie vaut EGALEMENT, pour la ligue incarnée par Edwy Plenel. Contrairement à ce pourraient croire certains lecteurs, Médiapart ne joue nullement le rôle du chevalier blanc de la "démocratie". Nous aurons l'occasion de revenir sur ces gens-là, trotsko-léninistes qui poursuivent le même but par d'autres moyens. (LS).
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La France est en train de cramer et le ministère de l’Intérieur refuse de donner le nombre de voitures brûlées le... 14 juillet. Preuve que la souveraineté nationale appartient bien au peuple (français) qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum (comme chacun a pu le constater lors du référendum sur la constitution européenne de 2005).
"Cela n’apporte rien", assurent les services de la place Beauvau, qui disent "assumer" cette décision. Autrement dit le ministère de l’Intérieur assume pleinement l’ensauvagement de la France, pour ne pas dire qu’il le revendique. C’est en tous cas ce qu’ont le droit de penser, du moins on l’espère, les observateurs qui assistent impuissants à un véritable encouragement officiel à la sauvagerie tandis que s’exerce dans toutes les autres directions un pouvoir laxatif de plus en plus pressant, tant dans la contrainte que dans la méchanceté répressive. Une méchanceté que l’on dirait gratuite si elle ne se manifestait par de lourdes et inutiles amendes destinées à faire payer aux honnêtes gens « leur différence ». Cerise sur le gâteau (car il y a encore gâteau, et même champagne et homard, paraît-il), les Français généalogiques n’ont pas le droit de savoir ce que font de leur pays des Français de papiers ou de futurs Français de papiers ponctuellement sans-papiers venus de nulle part quand ils ne viennent pas de pays qui au début des années 1960 ont presque unanimement rejeté la France*, et pour ce qui est de leurs ressortissants la qualité de Français.
Le gouvernement d’Évian-les-Accords ayant succédé à celui de Vichy, il est donc officiellement interdit aux Français - qui restent tranquilles - de mesurer le degré de sauvagerie qui caractérise désormais leur pays (qui fut jadis la référence en matière d’usages et de savoir-vivre), le pays à propos duquel on disait « heureux comme Dieu en France ». Les Lumières, décidément, aiment l’obscurité. À croire que les sauvages sont le bras séculier d’un Comité de salut public occulte œuvrant en cachette à quelque mission d’inversion. Autant dire que l’opacité dans la présumée transparence n’ira qu’en s’accentuant, puisque la loi Avia interdit également aux Français de se plaindre de la sauvagerie, comme elle leur interdit de se renseigner sur ceux qui l’exercent et comme elle leur interdit également de se renseigner de trop près sur ceux qui font profession de les représenter. Bon ! Tout le monde l’aura compris, les chiffres sont désespérants et visiblement il reste une larme de moralité dans le tonneau de la blague républicaine puisque nos autorités préfèrent - sur ce sujet au moins - cacher la vérité aux Français plutôt que de leur livrer des chiffres complètement mensongers comme elles en ont l’habitude par ailleurs. Il faut dire que Médiapart (qui roule peut-être pour Hollande) veille, et qu’au ministère de l’Intérieur quelques rebelles auraient pu mettre en danger une version un peu trop bibliothèque rose des désormais rituels feux de la Saint-Just (ou de la Saint-Robespierre ou de la Saint Jean-Jacques Rousseau).
Que les bonnes gens se rassurent. Les riches continueront à être dénoncés ès qualité, les catholiques à être traités de fachos, le PNF aura toujours ses têtes de Turc et le camp des saints aura toujours le droit de tout dire, de médire et même de maudire en raison de sa parfaite sainteté.
S’il te plaît, dessine-moi un mouton (pour l’Aïd El Kébir).
*S’agissant des Gabonais, on doit à la vérité de rappeler que c’est le général - assez électrique en la circonstance - qui les a fichus à la porte alors qu’ils ne demandaient qu’à être Français. |