25 Juillet 2019
Ainsi parler d'une âme noire, serait condamnable parce qu'indice de l'inspiration « raciste », ou aliénée du locuteur ? Et, confirmation de mon propos, selon madame Pau-Langevin, l'expression « blanchir quelqu'un » serait d'inspiration raciste, car dénotant l'état d'esprit des blancs qui auraient inventé l'expression inspirée de leur croyance à la pureté essentielle de la « race » blanche (Race ? terme expurgé de la langue, si ma mémoire est bonne, selon les intégristes du même « antiracisme »).
Sur certains réseaux sociaux c'est cette mentalité qui prévaut chez les militants du parti du BIEN.
Or, que l'on soit blanc, noir, jaune, métissé quand, la nuit, de lourds nuages eeuuh ?… opaques s'interposent entre le ciel et nous, devra-t'on pour être « politiquement correct » déclarer que la nuit est blanche ?
Et quand, accablés de graves soucis, nous avons passé la nuit sans sommeil, devra- t'on parler de nuit blanche, pour éviter de relever du trinunal correctionnel ?
Pourquoi cette expression de nuit noire ? Parce que dans l'obscurité nous avons davantage peur qu'à midi. Ce même sentier de campagne que nous parcourons sous un beau soleil de midi, 12 heures plus tard, donc à minuit, le moindre bruissement de feuilles poussées par le vent, nous inquiète et fait sursauter. Ne serait-ce pas l'indice du frôlement proche d'un serpent, d'un vagabond, d'un fantôme (pour qui y croit). Je note que les fantômes sont très généralement, de par le monde, décrits sur le mode de la blancheur (cadavérique) !!! .
C'est simple, sauf pour les esprits compliqués, et ceux, simplets, qui les croient. C'est à ces simplets que j'adresse ces propos légèrement ironiques. Et donc pas à madame Pau-Langevin qui n'a rien d'une simplette. C'est une politicienne, et c'est tout dire ! ( Le Scrutateur).
Beaucoup d’internautes ont été surpris de lire, sur Twitter, le message suivant écrit par la députée et ex-ministre PS George Pau-Langevin :
« Sur l’affaire #DeRugy, toute la presse se répand en disant que suite aux enquêtes effectuées il serait “blanchi” ce qui signifie qu’il était noirci par les accusations ! Quand ce vocabulaire attachant toujours un sens négatif à la couleur noire sera-t-il périmé ? »
Voilà donc une autre polémique inutile lancée sur le rapport de la gauche avec la race.
Alors, petit rappel : en droit, le verbe d’action « blanchir quelqu’un » est le fait de trouver des preuves, des arguments dans le but d’innocenter quelqu’un accusé à tort.
Ce verbe, pour présenter une personne disculpée dans une affaire faisant appel à la morale, est plutôt perçu dans notre entendement comme positif, dans le sens où il permet un retour moral au sein de la société.
Jusqu’à ce jour, aucun Noir, Blanc, Jaune ou autre n’a eu à se plaindre d’avoir été blanchi, bien au contraire.
L’élue George Pau-Langevin cache à peine qu’elle a fait du communautarisme son fonds de commerce depuis qu’elle a dirigé le MRAP, l’une des plus grandes boutiques communautaires en France. Elle s’est toujours battue afin d’imposer, dans le cadre de ses mandats électoraux, une discrimination positive. Elle avait même pris la position de considérer comme « tout à fait normal » que l’on facilite la tâche aux Noirs en les désignant dans des circonscriptions gagnables.
George Pau-Langevin, fermement opposée à la méritocratie, partisane de la remise en question permanente de tout ce qui fait le socle du vivre ensemble, à l’image des requêtes abracadabrantesques de ses amis du CRAN qui voudraient déboulonner la statut de Colbert au nom de la réparation mémorielle sur l’esclavage.
Non, Mme George Pau-Langevin ! Nous n’avons jamais entendu, en droit, « noircir quelqu’un » avec des accusations. Par contre, nous entendons souvent « blanchir quelqu’un » et ça n’a rien de raciste. De plus, son usage renforce la langue française du poids des couleurs.
Allons-nous, alors, interdire, sous couvert d’antonymes, vote blanc, examen blanc, mariage blanc, drapeau blanc, blanc-seing, blanchir l’argent sale, se faire des cheveux blancs, blanc bonnet/bonnet blanc, arme blanche, etc. ?