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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Question statutaire : A quand le face à face Chicot/Domota ?

Ce n'est pâs la robe-fleur. Mais tant pis.

Ce n'est pâs la robe-fleur. Mais tant pis.

Le courant séparatiste guadeloupéen est ultra minoritaire, mais sa dangerosité ne doit pas être minorée. Le résultat du Congrès des deux jours derniers le démontre. Ce courant politique est présent de façons diverses, dans les milieux enseignants, à l'université d'abord, mais aussi en milieu scolaire, collèges/lycées, même si évidemment tout le corps enseignant n'est pas concerné par le soupçon de subversion. Mais ce n'est pas la majorité modérée qui donne le LA.

Il est présent aussi de façon permanente dans les médias, et l'action syndicale, au moins en ce qui concerne l'UGTG et la CGT-G.

Il est dangereux parce qu'il a bien analysé les précédentes tentatives de déstabilisation de la Guadeloupe, celle d'un Luc Reinette, par exemple ou celle d'un Domota à la tête de UGTG et du mouvement artificiel que fut le LKP. Artificiel parce qu'en réalité sous l'apparence d'une coalition ce mouvement LKP fut l'action ouvertement violente de la seule UGTG.

Le LKP a fait violence à la population guadeloupéenne qui fut la première à souffrir de ce fascisme de type castriste.

L'habileté de la jeune génération de « l'évolution statutaire », masque d'un séparatisme, a été de comprendre cela et de changer de méthode. Par exemple de substituer la dialectique subtile des mots, à la violence des gros bras. (voir notre article : http://www.lescrutateur.com/2019/06/les-elus-s-accordent-pour-une-evolution-institutionnelle-de-la-guadeloupe.html ).

Nous avons vu se déloyer la nouvelle tactique, hier, dont le symbole a été le choix pour porte-paroles d'une grand mère comme madame Borel-Lincertin, en remplacement de Reinette ou de Domota.

C'était habile. Qui en Guadeloupe songerait à se méfier d'une « mémé créole » aimable, et souriante, dans sa robe fleur et son collier, sinon chou, du moins fort beau ? Bravo messieurs. Mais vous le savez la vie est un combat. Tel qui rit jeudi, dimanche pleurera.

Déjà ce vendredi les échos du réveil de l'esprit critique et du sens de l'honneur se sont manifestés.
Un sénateur monsieur Dominique Théophile a manifesté publiquement sa colère devant le spectacle du plus opportuniste des opportunistes, le sieur Lurel dont l'hypocrisie s'est étalée hier en plein congrès. Et un député, M. Mathiasin a publiquement déclaré qu'il ne plaiderait pas au parlement pour souenir les plans du clan des petits malins.

Sans parler de Domota, qui voit le but constant de sa vie risquer de lui échapper au profit de petits jeunes insolents et sans expérience.

Avouons-le, pour rien au monde je ne manquerais pas un facce à face télévisé entre Elie et Jean-Yves. Arbitré par « maman créole », madame Borel-Lincertin.

 

Le Scrutateur.

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G
cher Scrutateur,<br /> <br /> Le Congrès : et les Guadeloupéens dans tous cela?! <br /> <br /> Puisque selon les unanimistes du Congrès, il s'agirait de l'avenir de notre archipel, j'exige une consultation de tous les guadeloupéens. De quel droit, une poignée d'élus, prêt à en découdre dans quelques mois, déciderait (à ma) notre place de mon avenir et celui de mes enfants sans me (nous) consulter !<br /> <br /> En près de trente ans, à l'égal de bien d'autres investis dans la vie sociale de notre territoire, j'ai participé à biens des conférences, politiquement ou encore en qualité d'universitaire docteur d'état en droit constitutionnel sur le sujet de la différenciation institutionnelle de notre archipel. <br /> <br /> Force est de constater après l'expérimentation référendaire du 07 décembre 2003 que notre population s'est déjà prononcée massivement pour un refus sur cette question. <br /> <br /> Bien mal lui en a pris puisque qu'aujourd'hui, dans ce congrès des 26 et 27 juin, on outrepasse la plus élémentaire des consultations populaire pour en qualité "d'élus", non constituants, et donc sans mandat pour traiter de l'avenir d'un archipel et de sa population. <br /> <br /> Aux oubliettes le peuple ! Fermez le ban ! On gère l'entre-soi! Une honte.<br /> <br /> Il est indiqué dans un unanimisme de façade matinée, de connaissances maniant l'aléa le plus complet (dixit un des juriste-alibi de la "théologie de la libération" sur la proposition d'une assemblée comprenant un président et deux chambres, je cite : " ce modèle n'existe pas; Ce serait une première! j'ai propose cela au regard de l'expérience de ce que j'ai pu constater ces dernières années parce qu'il ne faut pas déstabiliser l'administration" (France Antilles 26 juin 2019), <br /> <br /> Ainsi, de première part, on oublie que les institutions de notre République s'inscrive dans un cadre républicain éminemment rationnel, une telle invention "hors-sol" fera certainement plus que sourire les hauts fonctionnaires amener à étudier telles ou telles propositions (assemblée locale législative de 1833 par exemple).<br /> <br /> De seconde part, le peuple est oublié, lui qui souffre chaque jour de l'échec pâtant de toutes les politiques publiques mises en oeuvre par ces mêmes élus rassemblés d'un jour : eau absente des robinets des foyers et/ou empoissonnée au chlordécone pour 700 ans / transport interurbain "guadeloupéen depuis 1901" détruit / politique de santé défaillante / pas d'économie réelle déconnectée de l'attribution de fonds publics/ échec social ou domine précarité massive, violence et insécurité multiples / affaires judiciaires en tous genres/ gouffre abyssale des finances communales et intercommunales <br /> <br /> De troisième part : quel changement obtenu dans la gestion quotidienne par ceux qui revendiquent plus de compétences à l'état français? Le pouvoir sans financements adéquates n'est qu'une marotte, surtout en période de pénurie de dotations. Pourquoi ces hommes et femmes poussent au largage institutionnel de notre territoire ? <br /> <br /> De quatrième part, de fait, le peuple ne demande rien de tout, cela, le statut de Guadeloupe, n'est en aucune manière la question prioritaire pour l'écrasante majorité de nos familles guadeloupéennes qui vivent encore moins bien qu'il y a 20 ans !<br /> <br /> A l'heure des bilan, la déclaration dite de Basse Terre du 1er décembre 1999 et le processus de consultation de 2003, ayant quasiment deux décennies : que veut notre population ? Certainement pas un statut local quelque soit ses appellations, encore moins, des éloignements annoncés avec le cadre protecteur de la République égalitaire, surtout pas , une régression voulue par ces élus sans au minimum : s'exprimer et voter son avenir !<br /> Je ne laisserai jamais les apprentis-sorciers jouer avec la sueur, le sang et les larmes de nos familles, de mes enfants, de mes parents, alliés et amis.<br /> <br /> Agissons pour combattre ce funeste dessin pour notre Guadeloupe que nous aimons.<br /> <br /> Gérald CORALIE<br /> Avocat <br /> Docteur d'état en droit public<br /> Ancien maître de conférence associé <br /> Conseiller municipal
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E
Merci pour votre bel engagement que je tranfère, aussi, en article à part entière.