20 Juin 2019
(Le commentaire se situe APRES l'article ci-dessous).
« Je sais : il ne faut pas instrumentaliser les faits divers… mais c’est tout de même terrible :
La mère Rosana Cândido, 27 ans, et sa compagne Kacyla Pessoa, 28 ans, ont été arrêtées le 31 mai dernier pour le meurtre et la torture de leur enfant, Rhuan de Cândido à Samambaia, selon le journal brésilien O Tempo.
Un an avant le meurtre, après que Rhuan eut annoncé aux femmes qu’il souhaitait devenir fille, elles lui auraient tranché le pénis lors d’une opération chirurgicale monstrueuse.
La mère biologique de l’enfant est accusée de l’avoir poignardé plusieurs fois et de l’avoir décapité alors qu’il était encore en vie.
Ensuite, le couple a profané le corps pour le rendre plus difficile à identifier. Les deux femmes ont enlevé la peau du visage de l’enfant, ont essayé de lui arracher les yeux, puis ont démembré son corps et essayé de le brûler sur un barbecue. Cette opération a échoué et elles ont mis les morceaux du corps dans une valise et des sacs à dos et ont essayé de s’en débarrasser dans un égout. C’est alors qu’elles auraient été signalées à la police ».
(https://www.lesalonbeige.fr/deux-femmes-homosexuelles-castrent-et-decapitent-un-enfant-de-neuf-ans/ ).
Horrible fait divers, ou fait significatif.
Je ne voudrais pas caricaturer la « communauté » LGBT. Il se trouve parmi ces gens là des personnes malheureuses, blessées, humiliées par leur situation dans des milieux fermés, aux cœurs durs ou inconscients du mal qu'ils font par leur fermeture et leur inculture. J'ai entendu à la télévision, dans l'âge archaïque de ce média, une émission (La marche du siècle, je crois) consacrée à l'homosexualité, à laquelle participait Roger Peyrefitte (pas l'ancien ministre ALAIN Peyrefitte) mais le romancier amateur de scandales.
Un film avait servi de support, suivi d'un débat. L'un des débatteurs, un père famille, s'écria « je tuerais mon fils s'il se déclarait « pédé ».
Propos que j'avais trouvé intempestif, pour parler avec modération et qui est à dix mille lieues de l'état d'esprit en 2019, …. tout aussi intempestif que celui du « père » que je viens d'évoquer.
Aussi intempestif, sinon davantage.
Notre civilisation contemporaine est malade, en proie au malheur. Edith Piaf ( à une époque où les chanteurs populaires étaient capables de diffuser, avec des mots simples, une philosophie et un humanisme qui berçait les adolescents) a interprêté jadis une chanson intitulée « j'aime pas le malheur ». « J'aime pas le malheur, et le malheur me le rend bien, il dit qu'on est marié ensemble. Même si c'est vrai je n'en crois rien ».
Mais hors de tout sentimentalisme qui paralyse la conscience, et nous abêtit, il faut reconnaître qu'il y a des gens qui aiment le malheur. Parce qu'il arrive que le malheur peut rapporter des sous, ou des voix aux élections, ou du POUVOIR sur et par les malheureux.
On connait le mot d'un humoriste des années 50, au moment ou au cœur d'un hiver très rude affectant les pauvres, l'abbé Pierre lança son célèbre et juste appel, qui le rendit célèbre et en fit une icône. « Sans hiver, pas d'abbé Pierre » sussura l'humoriste, perfide un peu, beaucoup.
Mais l'abbé Pierre avec les défauts qu'on peut lui trouver, comme à tout humain, construisit une œuvre salutaire.
Il n'en est pas de même de tous ceux, qu'ironiquement je désignais comme des « amis du malheur ».
Pas d'individus mal dans leur peau ? Alors pas de sauveurs et d'animateurs TV spécialisés dans les spectacles (télévisés ou non) dégoulinants de « bonté factice » de générosité rémunérée ? Et cetera !
MAIS parmi les « amis du malheur » il n'y a pas que des profiteurs (espèce aussi vieille que l'humainité). Il y a des calculateurs et des personnalités avides de pouvoir. Ils voient dans nos misères humaines de toutes sortes, le terreau favorable à la réalisation de leur volonté impérialiste de pouvoir et d'argent. Parmi les outils de leur volonté de puissance il y a « la culture ». J'entends le domaine de ce qu'on appelle « la culture », celui du monde journalistique et « culturel », la prise de contrôle des centrales de diffusion de la littérature et des arts, (donc aussi de l'école et de l'université) détournés de l'ambition des écrivains et philosophe de jadis qui était désintéressée, et tout le contraire.
Les mass-médias (moyens de communications de masse) sont progressivement en train de devenir des moyens de soumissions de masse dont les réseaux sociaux, sont pour une part importante les instruments, parfois involontaires (chez ceux qui croient bien agir et diffusent n'importe quel bobard avec la bonne conscience des jeunes scouts de jadis ayant accompli leur BA (bonne action quotidienne).
Pour entrer dans le détail de cette subversion à prétention humanitaire, il me faudrait soixante pages ( que vous ne liriez pas).
Mais chaque jours sous des formes diverses, nous y revenons sur le Scrutateur, essayant de participer à une œuvre de salut public.
Je terminerai mon propos du jour en évoquant l'utilisation de la culture par les amis du malheur. Cette utilisation de la culture joue sur tous les registres, du rap à la haute musique classique, de la littérature à l'eau de rose, à celle où s'expriment Sartre et Michel Foucault.
Au début du XXème siècle le mouvement littéraire du surréalisme en fut un temps fort.
Voici par exemple ce que disait dans une conférence le célèbre Aragon ( cité dans la revue Permanences en 1972 : « Nous aurons raison de tout et d'abord nous ruinerons cette civilisation qui vous est chère... Monde occidental tu es condamné à mort … Nous réveillerons partout les germes de la confusion et du malaise … Nous sommes les agitateurs de l'esprit. Toutes les barricades sont bonnes. Qu'on affame le peuple et qu'il connaisse enfin le goût du pain de la colère … Et que les trafiquants de drogue se jettent sur nos pays terrifiés. Soulève-toi, Monde ! Voyez comme cette terre est sèche et bonne pour tous les incendies ».
Une dernière citation du même Aragon, toujours aussi actuel : « Il s'agit de faire désespérer les hommes d'eux-mêmes et de la société. De ce massacre naîtra une espérance sanglante et sans pitié. Ëtre éternel par le refus de vouloir durer. Nos découvertes sont celles de l'éclatement et la dissolution de tout ce qui est organisé ».
Il faut noter que ne sont plus les partis communistes ou nazis qui sont les propagateurs les plus actifs de cette révolution de mort que réclamait Aragon, ce sont souvent des puissances d'argent qui n'ont que faire de peuples où les gens réfléchissent peuvent résister. Le livre de référence, je crois, est Le Meilleur des Mondes d'Huxley.
Pour conclure revenons en quelques lignes sur le « fait divers » dont j'étais parti.
De cette abomination j'ose espérer que beaucoup de gens qui se réclament des LGBT seront aussi horrifiés que moi par les faits.
Mais qui osera nier que les thèmes directeurs des courants libertaires : l'indifférenciation sexuelle, le refus de la famille traditionnelle , le refus se toute morale transcendante, etc n'y soit pour quelque chose en tant que bouillon de culture avariée. ( Le Scrutateur).