17 Juin 2019
Je ne suis pas favorable à la politique migratoire si ambigue, et trouble, de nos dirigeants et des « élites médiatiques » (avec quelques exceptions, parfois d'ailleurs équivoques). Cela est clair pour la plupart des lecteurs du Scrutateur. Mais mon attitude ne s'inspire pas d'un racisme quelconque ou de je ne sais quelle « phobie » comme … ils disent.
Ma politique sur l'immigration s'inspire du fait que la France ne peut pas sans risque de détruire son âme incorporer un trop grand nombre d'immigrés nullement portés à leur assimilation à la civilisation française, et dès lors tentés de s'assimiler ceux qui les accueillent, et ceci d'autant plus que les autorités nationales par le vide spirituel qui les caractèrise, détournant les valeurs d'accueil propres au christianisme dont nous sommes issus, fait tout pour les installer « en pays conquis », au nom de la fraternité.
Mes résistances ne sont donc engendrées ni par fanatisme chrétien ni par je ne sais quel refus de toute différence d'ordre épidermique ou morphologique (ce qui serait du racisme).
S'assimiler à la nation française doit être donc à la portée de quiconque sans obligatoirement abandonner tous ses usages religieux ou de culture de quiconque parmi les migrants s'impose de respecter, les mœurs et usages de la société dont ils souhaitent qu'elle les accueille. Le mieux évidemment demeurant la possibilité de conversion aux mœurs et notamment à la foi religieuse des accueillants, en l'occurence : NOUS, de foi, ou d'origine chrétiennes.
L'actualité, et l'idéologie de pseudos élites au pouvoir - pour des raisons que je n'exposerai pas (cela a déjà été fait, ici même et le sera encore) pour ne pas être trop long, - met l'accent sur les Français de souche qui se sont convertis à l'islam, certains même entrant en djihad, et combatant, en Irak, en Syrie et ailleurs, au cœur des sectes les plus radicales de l'islam.
Je regrette la pusillanimité de trop de nos compatriotes qui, ne s'informant qu'auprès des médias dominant et ne voulant pas mettre en avant la grandeur, et les ressources intellectuelles et spirituelles du christianisme se replient dans leur « spiritualité » anémique, ignorent que le christianisme attire aussi les musulmans dès lors qu'il se fait connaître, et que les conversions de nos Farid et Rachida sont bien plus nombreuses que nous ne savons parce que l'on ne souhaite pas que nous le sachions.
D'un dossier assez riche je retiens ce jour deux éléments (LIENS).
Le premier est tiré de l'hebdomadaire La France Catholique
ENTRETIEN AVEC JEAN-FRANÇOIS CHEMAIN
propos recueillis par Frédéric Aimard
Après avoir enseigné l’histoire en ZEP, où il a approfondi son amour de la France et du Christ, Jean-François Chemain, publie un recueil de témoignages. Il donne la parole à d’anciens musulmans convertis à la foi catholique en France. Et pose de graves questions.
Les convertis venus de l’islam viennent de pays divers, mais les situations sont souvent les mêmes, qui les font se remettre en cause...
Jean-François Chemain : Les convertis que j’ai rencontrés ont en effet régulièrement été confrontés à des chocs brutaux, comme la maladie, l’abandon parental ou conjugal, une grande frayeur, une agression, un deuil, qui les ont conduits au fond du trou, les acculant à crier vers Dieu… Et c’est alors Jésus qui leur a répondu !
Signe des temps, beaucoup témoignent de révélations intérieures : songes, apparitions, miracles… Y a-t-il quelque chose qui s’explique spécifiquement par la civilisation islamique dont ils viennent ?
Une jeune femme m’a confié être persuadée que c’est son éducation musulmane qui l’a prédestinée à rencontrer le Christ. Les musulmans sont plus naturellement croyants que les « post-chrétiens » que nous sommes. L’existence de Dieu est pour eux une évidence, mais Il ne s’est pas donné à eux comme Jésus. Alors ils Le cherchent inlassablement, à tel point qu’Il choisit de se révéler à certains d’entre eux.
Mahomet n’a pas fait de miracles. Cela revient souvent dans les raisons avancées pour leur passage à la foi chrétienne. En quoi est-ce déterminant ?
La personne de Jésus, telle que le Coran lui-même la donne à connaître, montre en effet que lui seul a fait des miracles. Le contraste interpelle plus d’un fidèle. Et souvent on constate que la première question qu’ils se posent entraîne la déconstruction de toute leur croyance.
La vérité pour les chrétiens n’est pas une idée mais une personne. Est-ce cela que ces nouveaux convertis nous rappellent ?
Tous les convertis que j’ai interrogés insistent sur le fait qu’ils n’ont pas rencontré une morale, une philosophie, une communauté, mais une Personne. Ils ne disent pas avoir quitté l’islam pour le christianisme, mais pour le Christ : distinction essentielle !
Vos témoins manifestent souvent une soif intellectuelle. Quel est le rôle du débat d’idées dans la conversion ?
Il est en frappant de constater que l’accès à la culture intellectuelle française, ou occidentale, même laïque, a été le déclencheur de nombre de conversions. Un converti considère que c’est le contact de Molière et Zola qui l’a ébranlé. Pourtant ce ne sont pas spécialement des auteurs « chrétiens ». Un autre note que le fait de sortir, en arrivant en France pour ses études, du petit cocon intellectuel protecteur que sa culture religieuse avait mis autour de lui, a été décisif. Notre culture laïque est à ce point issue du christianisme qu’elle prépare intellectuellement certains, c’est paradoxal, à la rencontre avec le Christ. Ou en tout cas l’espace de liberté qu’elle apporte peut faire s’effondrer les certitudes antérieures.
Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans notre magazine.
Le deuxième élément du dossier Nous parle de Djibil CISSé, célèbre footballeur, né en côte d'Ivoire, et dans la religion musulmane, et aussi, converti au christianisme. Il a eu le courage de « l'avouer » dans une émission TV de Ruquier qui n'est pas spécialement porté à la publicité positive sur notre religion , chers scrutatoriens.
Tout ceci nous appelle chers amis à nous remuer les …. (passage censuré par bienséance). Car j'estime malséant de se plaindre sans cesse des progrès de l'islam et de bien des calamités qui nous agressesnt chaque jour que Dieu fait, tout en laissant en friche la source du courage (le cœur. « Rodrigue as-tu du cœur ? ), et celle de l'intelligence de notre foi, ou de ce qui en subsiste.
Lisez donc, écoutez, et prenez-en de la graine.
Votre dévoué Scrutateur.
Conversion. Invité sur le plateau de l’émission de Laurent Ruquier On n’est pas couché samedi soir dernier, le célèbre joueur de football a raconté avec émotion sa conversion de l’islam au christianisme.
« J’ai trouvé ma religion, et ce n’est pas l’islam »
De l’ombre à la lumière. A l’occasion de la sortie de son autobiographie Un lion ne meurt jamais, le footballeur était l’invité de Laurent Ruquier samedi dernier dans On n’est pas couché. Après s’être expliqué sur l’affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, où il avait été mis hors de cause par la justice, Djibril Cissé s’est confié pudiquement et avec sincérité sur sa foi.
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L’homme, qui est né musulman et qui a grandi dans une famille musulmane –son frère est d’ailleurs imam en Belgique, pays récemment montré du doigt après les attentats de Paris pour son ambiguïté avec la pratique courante de l’islam radical- a décidé de se convertir au catholicisme. « J’étais pas obligé, parce qu’on ne peut pas dire ‘obligé’, j’étais curieux. Parce qu’on ne m’avait pas appris. Mon père était parti donc je n’avais pas de modèle religieux donc j’ai dit ‘pourquoi pas’ (…) J’ai vraiment accroché » explique le footballeur, avant de reprendre : « à 15 ans, je l’ai dit à ma mère, j’ai dit ‘Je pense que j’ai trouvé ma religion, ce n’est pas l’islam’ et ma mère a compris. »
Sa conversion au catholicisme ? « Ce n’est pas très bien vu »