2 Mai 2019
Quand on hait et qu'on veut détruire l'objet de cette haine, faute pouvoir le faire immédiatement par la force matérielle ou militaire, on emploie les moyens dérivés de la ruse et de la psychologie.
A cet égard le marxisme a déployé tout au long des 19 ème et 20 ème siècle les moyens de la lutte des classes armes de division, érigées en pseudos « lois scientifiques ». Les capitalistes, et les patronats furent présentés comme principes du mal, à détruire sans pitié pour instaurer l'âge d'or du bonheur universel. Le nazisme opéra, mais plus maladroitement, selon le même principe, son bouc émissaire n'étant plus le capitalisme mais, pour employer leur langage la « juiverie internationale ». Nazisme et communisme ont sombré dans l'horreur avec un bilan de centaines de millions de morts.
Aujourd'hui, la passion que nourrissent trop d'êtres humains pour en dominer d'autres poursuit par d'autres moyens,son abject travail : détruire des ennemis désignés ( souvent jalousés par leur supposée supériorité) par leur passion comme les suppôts de tous les vices.
La méthode dialectique de la division comme arme de guerre, désigne l'objet de la haine comme symbole de tous les vices. Me limitant à la situation de la France pour ne pas transformer cet article en thèse fluviale sans limites et sans fin, je vais souligner que notre pays est soumis à tous les artifices haineux de la méthode dialectique de dision et de dissociation.
Par ses ennemis (souvent de l'intérieur) la France est désignée comme homophobe, islamophobe, misogyne, et plus que tout RACISTE.
Cet ennemi œuvre constamment, par divers moyens, notamment ceux qu'offrent les médias, et les réseaux sociaux dont il s'est fait un moyen efficace de subversion.
Sur le « racisme » affirmé des Français (des Français blancs si j'ose risquer ce pléonasme » l'actualité nous fournit surabondamment), notamment par ces myriades de sites africanistes, (je n'ai pas dit africains, j'ai dit « africaniste ». Ce n'est pas la même chose. Tous les Allemands n'étaient pas nazis) qui alimentent les cauchemars de ceux qu'ils s'agit de contaminer et de … s’assujettir par ce moyen de propagande, avec l'aide de propagandistes, ancien footballeurs en mal de reconversion, pseudo chanteurs (ses), etc faces visibles d'un iceberg où la face immergée est la plus dangereuse pour la paix civile et le bonheur des hommes.
En politique, souvent ce qui est souvent différent de qu'on croit. D'où l'importance de la formation, et de l'information, de l'esprit critique pour préserver les gens de la subordination aux idéologies criminelles.
J'ai titré cet article « racisme anti noirs ». Limitons nous aujourd'hui au racisme.
La France, nous disent les propagandistes est raciste. Un racisme « blanc » cela coule de source. Evidemment il y a des racistes en France, comme partout, et peut-être même en Guadeloupe et en Martinique, ces « morceaux de France palpitant sous d'autres cieux » comme disait jadis le socialiste Jaurès. Mais LA FRANCE, la France tout entière ? Awa ! Chers compatriotes antillais (de toutes teintes.
Un sondage tout récent (voir plus bas) affirme que les noirs sont « mal vus » en France.
Tous les noirs ? Eh bien non. Et du point de vue de la propagande antifrançaise par la voie de « l'antiracisme », c'est difficilement acceptable !
Lisons plutôt : Les Antillais mieux considérés que les Africains
« Ce sondage révèle aussi que les Antillais bénéficient d’une meilleure image que les Africains. « Quand on dit ‘Antillais’, on pense ‘France’, analyse Nona Mayer, chercheuse au CNRS et membre du comité de rédaction du rapport de la CNCDH. « Les gens sont allés en vacances là-bas ; il y a beaucoup d’Antillais en métropole. C’est une population qui est perçue comme totalement et entièrement intégrée à l’histoire de France, contrairement à d’autres qui sont perçus comme plus lointains ou venus d’ailleurs ».
https://la1ere.francetvinfo.fr/etude-racisme-anti-noirs-rapport-annuel-cncdh-703482.html
Ainsi donc, les Français (blancs) auraient de la condescendance envers les noirs africains, mais pas pour les noirs antillais. N'est-ce pas la preuve qu'il ne s'agit pas de « racisme », mais de réticence à l'égard de gens de sensibilité et de mœurs différentes.
« Quand on dit ‘Antillais’, on pense ‘France’, analyse Nona Mayer, chercheuse au CNRS et membre du comité de rédaction du rapport de la CNCDH. « Les gens sont allés en vacances là-bas ; il y a beaucoup d’Antillais en métropole. C’est une population qui est perçue comme totalement et entièrement intégrée à l’histoire de France, contrairement à d’autres qui sont perçus comme plus lointains ou venus d’ailleurs ».
Ainsi se trouve confirmé ce que j'écrivais il y a quelques années dans mon livre France, garde nous : Les Antillais sont des Français de souche, la souche en question n'étant pas biologique, mais historique et culturelle :
Antillais Français de souche : Les Antillais sont des Français de souche.
« Oui, nous sommes Français et en fin de compte, une meilleure connaissance de ce que d'anciennes habitudes nous font encore appeler la Métropole, est de nature à nous en persuader davantage encore.
Ainsi, l'on considère volontiers dans nos îles la France d'Europe comme un bloc monolithique, peuplé d'une espèce donnée d'habitants : le « Métropolitain ».
Or, comme le rappellent opportunément, dans un utile ouvrage, deux jeunes chercheurs, Emmanuel Todd et Hervé Le Bras 5 : « Une promenade de Dunkerque à Marseille, ou de Brest à Strasbourg, montre assez que l'hexagone n'a pas d'unité « raciale ». La France n'est ni celte, ni latine, ni germanique. Carrefour ethnique de l'Europe, elle est même incapable de dire si l'une ou l'autre de ces origines fut prépondérante. Mais elle sait très bien, par contre, à quel point ses tempéraments régionaux, normands ou provençaux, auvergnats ou bretons sont radicalement différents, presque contradictoires. »
A cet égard, les départements d'Outre-Mer, dont l'histoire se confond pratiquement avec celle de la France, dont les cultures sont des composantes de la Nation française, sont chacun par rapport à l'hexagone, comme le microcosme par rapport au macrocosme : extraordinaire-rencontre de races et de mentalités, unifiées par la langue et l'administration françaises, et par la religion catholique. C'est pour cela que nous nous reconnaissons en la France, et que le pays que nous aimons n'est pas .seulement ni principalement le pourvoyeur d'allocations et de subvcntions, le mainteneur d'un niveau de vie, certes envié dans toute la Caraïbe, mais tout autre chose dont parle Pierre Boutang quand il écrit " : « La France n'est peut-être pas le « pays du cœur » au sens où l'entend Maurice Clavel, d'une manière trop vague, après Michelet. Mais elle est, sans nul doute, l'exemple tenace, vivace (...) d'une particularité historique qui ne se laisse pas réduire et qui répond à d'autres particularités de même espèce. Le seul pays qui soit - chez ses réactionnaires, comme chez ses libéraux authentiques - capable de demeurer soi-même, de chanter son chant singulier, sans être sourd aux autres ; d'autant plus résonnant au chant des autres, qu'il chante plus exactement le sien ; le seul qui puisse encore donner sans trop prétendre, sans faire honte, sans vouloir unifier au moyen du dollar, de la machine à laver ou du soviet d'usine. »
Donc une Nation Une, unifiée avec un bonheur inégal par ses rois d'abord, puis par l'école républicaine, mais étonnamment diverse, et qui tire de cette situation singulière cette vocation de l'universel, ce goût de la mesure, de la tolérance, ce refus du racisme qui la caractérisent.
C'est ce qu'avancent avec beaucoup de pertinence les auteurs du livre déjà cité, L'invention de la France : « Aujourd'hui, disent-ils, la France craint la montée du racisme, et plus spécifiquement de l'antisémitisme. Elle se perçoit comme fiévreuse, angoissée. Ses craintes sont probablement sans fondement sérieux. Sa structure anthropologique très particulière ne lui permet pas la xénophobie (...). Tant que durera la diversité française — et ne serait-ce qu'au vu des indices de fécondité et des quotients de mortalité, elle se porte bien — la France sera condamnée à la tolérance. »
De telles vues seraient-elles contredites par la vague de xénophobie constatée actuellement en France ? Il est permis de penser que ce mouvement de rejet est plutôt un réflexe de défense du peuple français contre ce qui est moins une immigration qu'un « transport de peuple » selon l'expression d'Alain Besançon, et compte tenu qu'il y a aujourd'hui en France plus de Maghrébins qu'il n'y en avait en Algérie en 1830 et plus qu'il n'y eut jamais d'Européens en Afrique du Nord.
Dans le Journal Le Monde 7, Emmanuel Todd a fait justice de ces accusations de racisme portées contre la France : « Si l'on part du principe qu'il existe quelque part sur la planète un lieu idyllique, une culture merveilleuse d'où la moindre manifestation de racisme est exclue, où les hommes noirs, blancs, bleus, verts et rosés vivent en parfaite amitié, alors oui, la France peut apparaître comme un pays très xénophobe. Si, plus modestement, on ne compare la France qu'aux cultures réellement existantes, alors on doit admettre que la performance historique de l'Hexagone, en matière de racisme, ne mérite pas un tel jugement. »Edouard Boulogne.( In France, garde-nous, pages : 18 et 19 éditions Albatros ).
BON ! Pour conclure. Il y a des Français racistes. D'accord. Mais y a t'il des Guadeloupéens racistes ? Je laisse la parole à cet égard à notre compatriote Antony Luce, dont l'article publié dans France-Antilles ne manque pas d'intérêt.
Racisme anti blanc en Guadeloupe, par Antony Luce :
http://www.lescrutateur.com/page-4351599.html