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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

La droite française en capilotade. Autopsie d'une mourante.

1 ) Macron et Danny le ROUGE. 2 ) Guillaume Peltier.
1 ) Macron et Danny le ROUGE. 2 ) Guillaume Peltier.

1 ) Macron et Danny le ROUGE. 2 ) Guillaume Peltier.

Je suivais depuis quelque temps la montée en puissance, sur le terrain des idées du jeune et brillant François Bellamy. Quand j'appris qu'il avait accepté d'être la tête de liste du parti LR aux élections européennes, j'en fus contrit, partageant le sentiment d'un journaliste et penseur expérimenté : Gérard Leclerc.

Leclerc pensait avec raison que le jeune Bellamy allait se faire abîmer par les gladiateurs de la scène politique. Il n'avait pas tort comme on l'a vu.

Dès le début le jeune bouc émissaire a été attaqué sur son appartenance catholique, au sujet du drame baptisé « affaire Lambert », et sur d'autres problèmes sociétaux du même ordre.

Alors quoi ? On peut être communiste en France (le parti aux 100 millions de morts), favorable au respect et aux droits de l'islam en France, y compris pour les musulmans de se porter candidats, en France, le pays des cent mille cathédrales (Victor Hugo) favorable au fait  d'aliéner son corps pour un commerce des enfants (sous le nom de mères porteuses). Mais on n'aurait pas le droit de militer, en tant que Français libre, pour des programmes autres, et notamment catholiques ?

La supercherie est énorme, et visible pour qui sait regarder et analyser. Mais l'étude, et l'analyse se font rares dans la France actuelle livrée aux médias et à une école qui joue de moins en moins son rôle d'éducatrice de l'esprit critique.

Or comme nous étions quelques-uns à le craindre, le parti LR a été battu, et le jeune Bellamy éliminé, allant même jusqu'à demander « pardon » de n'avoir pas su conduire sa mission. Demander pardon, en politique, à ces gens-là ?! . François-Xavier est jeune, il est passé trop tôt sans transition des épures platoniciennes de la gouvernance à la réalité du terrain. Imaginez vous Balkany demander pardon au tribunal pour cause de discrédit porté aux siens par ses turpitudes.?

Allons, Bellamy nous reviendra un jour, et plus fort. Il n'y a de bonnes épées que bien trempées dans de fortes eaux de Tolède ou d'ailleurs.

Pour l'instant il gère l'amertume de la trahison de ceux, même de gens de sa génération, qui au meeting de fin de campagne d'il y a dix jours, l'entouraient de prévenances, où comme on put le voir Valéry Pécresse se leva de son siège et lui donna sur la joue gauche un petit baiser de maman, de ces baisers que les jeunes mâles ont horreur de  recevoir à l'école devant leurs petit copains. Baiser de maman, où de Judas, dans un autre contexte, ou dans un autre contexte encore, le baiser de la mort.

Donc On trahit Bellamy, ou plus exactement ce qu'il symbolisait. Qui ? Mais tous ! Oui, prenons un exemple, le « jeune » Pelletier, que l'on a connu disciple de Philippe de Villiers, et plus tard jeune au Front National. Ce garçon préconise le ralliement au centrisme ce (s) parti (s) dont le seul mérite est de pencher quand nécessaire, tantôt à droite, tantôt à gauche, là il y a des sièges à sauver, ou  du flouze à gagner.

Un lecteur au langage un peu dru m'en écrit ceci : « Une petite merdeux se remet en circulation. Et avec quel argument ! Le LR vise vraiment les catacombes s'il accorde le moindre crédit à cette girouette souriante. En découvrant un... stratège de plus, les Français médusés qui lui accordaient quelque crédit du côté de l'intelligence - à défaut de la moralité - réalisent enfin que Zeus ne veut pas de ces gens-là. Pour mieux les aveugler, il a fait, on dirait, une distribution de miroirs. Et si les ravissants sont les premiers ravis, ils sont bien les seuls. Pour ce qui est d'assister à un concours de conneries, il faut vraiment être volontaire et les volontaires sont moins nombreux qu'on ne le croit au LR. » 

Les porte-paroles du prêt à penser nous disent même qu'actuellement c'est Macron qui représente la droite. Vaut-il mieux entendre cela que d'être sourd? Mais enfin quand on voit qui sont les soutiens les plus acharnés d'Emmanuel, Lévy, Cohn-Bendit etc on ne peut que ricaner ( VOIR ABSOLUMENT : Cohn-Bendit / Fisher : https://www.ina.fr/video/CAB01010091 )

Ce ravissant programme, sans la percée actuelle du Front National, réduirait la droite au néant.

Oui, au néant puisque pour les Edouard Philippe, Bruno Le Maire, Guillaume Peltier et autres demie portion la droite c'est aujourd'hui … Emmanuel Macron.

Ces gens là prennent les Français pour des c.... Hélas ! Il n'est pas exclu qu'ils aient raison. De Gaulle le pensait.

Des cons, ou des individus décérébrés par des décennies de télévisions à haute dose.

Décérébrés aussi ces Français par le déclin du christianisme en France depuis 40 ans (l'époque post conciliaire). Le recul de la spiritualité chrétienne, et de l'intelligence chrétienne (On ne sait plus par exemple que les plus grands philosophes, et savants, de l'antiquité à nos jours ont été ou sont des croyants) est cause aussi de notre actuel marasme.

J 'écoutais hier Luc Ferry, interrogé par Pujadas sur LCI. Ferry est un excellent universitaire qui écrit beaucoup (trop), mais qui de plus en plus, le succès aidant (et son prix, évidemment) est en proie à un hubris (orgueil démesuré, folie comme celle d'Hitler dans son bunker) dévorant qui lui détruit ces petites cellules grises chères à Hercule Poirot.

Il s'ensuit que Ferry, comme Arrias, a tout lu, tout vu, tout expérimenté, tout jugé, à l'aune de son moi HENAURME, et omniscient. Pour lui, Bellamy est un gentil garçon qu'il connaît bien mais dont le livre ne vaut pas tripette, que personne ne comprend rien à rien, sauf lui. Tout ce déballage, enrobé d'arrogance et de rires supérieurs, finit par fatiguer même ceux, dont moi, qui lui ont jadis attribué quelque valeur.

Hélas ! Ferry n'est pas le seul de la caste politique, à gauche comme à droite à manifester cet orgueil, cette vanité ouverte à tous les errements.

Quand nous observons ces outres gonflées de prétention (et chez nous, outre-mer, quelques-uns ne déparent pas la parade des « hexagonaux ».Ne les nommez pas, tout le monde y pense) on se prend à rêver aux changements qui pourraient s'opérer si nous retrouvions, au coeur de la nuit, les paroles fondatrices de notre civilisation :

 

« Notre père qui est aux cieux,

Que ton nom soit sanctifié,

Que ton règne vienne,

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel

Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour,

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé,

Ne nous laisse pas entrer en tentation

Mais délivre nous du Mal. Amen ! »

 

Evidemment certains esprits forts s'esclafferont peut-être. A quoi riment à leurs yeux ces paroles si simples, et profondes ?

Pourtant quand viennent les crises, individuelles ou collectives l'on redécouvre les réalités. Au fond, hommes (et femmes !!! ) gonflés de notre importance ; qu'est-ce qu'être énarque quand on va mourir, qu'on vit les affres de l'agonie, quand sourd la révolution promesse de mille malheurs. « Au jour où trembleront les gardiens, où se courberont les forts, où sans cœur à l'ouvrage, où peu de femmes resteront à moudre, et les autres ne verront aux fenêtres, que ténèbres ». (Le Scrutateur).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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